Chine, vue panoramique sur Shanghai © Marie-Ange Ostré

Toute à mon émerveillement après les paysages somptueux que j’ai traversé en trois semaines, je ne pouvais rester insensible à l’architecture déployée dans les grandes villes comme Beijing et Shanghai : les tours de Shanghai, plus hautes les unes que les autres, aux silhouettes futuristes, aux pointes acérées, aux rondeurs féminines, du blanc, du bleu, du métal, du verre…

 

Ils sont forts ces Chinois !

On m’avait parlé de Shanghai, de son ouverture sur le monde, de sa vie trépidante, de ses restaurants et de la cuisine avant-gardiste. J’ai tout de même été surprise.

Si chez eux les Américains aiment les superlatifs et tout particulièrement les qualificatifs du genre « le point le plus bas des Etats-Unis… » ou « la ville la plus… », les Chinois sont entrés dans la compétition : à Shanghai ils ont construit la tour baptisée World Financial Centre qui culmine à 492 mètres. Elle était en juin 2008 lors de son inauguration la tour la plus haute du monde.

Aujourd’hui il semble que ce soit contesté : après vérification sur le web Taiwan aurait une tour plus élevée d’une quinzaine de mètres supplémentaires. Et Dubaï tente un record actuellement en construction avec 818 mètres de haut !

Finalement, et après être montée plusieurs fois en haut des tours du World Trade Center à New York lorsqu’elles étaient encore debout, ces hauteurs cela me fait frémir. Pas vous ?…

Un ascenseur de science-fiction vous mène jusqu’au 94ème étage en moins de 15 secondes…

Je suis donc montée jusqu’au 100ème étage de la World Financial Centre (WFC) de Shanghai, pour la curiosité mais surtout attirée par l’observatoire au sol de verre transparent qui permet de surplomber la ville du haut de 474 mètres en admirant le vide sous ses pieds. Même pas peur ! (mais je n’ai jamais eu le vertige).

Cet observatoire reste aujourd’hui le plus haut du monde ouvert au public, il fallait donc que je monte pour avoir une vue générale sur la ville, et m’aider ainsi à me repérer avant une exploration plus approfondie de Shanghai. L’orientation sur une carte n’est-elle pas plus facile pour vous aussi lorsque vous avez eu auparavant une vue d’ensemble surélevée ?

L’accès à l’observatoire est ludique, et organisé très efficacement. Comme partout en Chine, les visiteurs sont accueillis et presque pris en charge par du personnel qui sait reconnaître un non-Chinois et s’adresse à lui avec quelques mots d’anglais ou un geste indiquant la bonne direction. Dans les théâtres on vous accompagnera spécialement jusqu’à votre siège numéroté pour que vous ne vous perdiez pas. Efficace et très appréciable dans un pays où il est difficile d’y lire la langue.

Un ascenseur de science-fiction vous mène jusqu’au 94ème étage en moins de 15 secondes avec des flashs de lumière comme dans l’attraction Star Wars chez EuroDisney. Les plongeurs sauront déglutir pour atténuer l’inévitable pression sur les oreilles, puis en sortant de l’ascenseur vous pourrez vous plonger une première fois dans la contemplation du paysage alentours.

On a beau s’y attendre, c’est tout de même renversant.

Pourtant je vous conseille de ne pas vous attarder là mais plutôt de faire la queue pour vous rendre tout de suite vers le 97ème puis le 100ème étage (si vous avez acheté le bon ticket d’accès qui vaut son pesant d’or quand vous avez un petit budget…).

Là, en marchant sur les dalles de verre de l’observatoire suspendu entre les deux piliers du sommet de la tour, vous prendrez toute la mesure de cette ville qui pousse comme un champignon vers le ciel et qui étend ses tentacules bien au-delà du Yang Tsé !

Et même s’il vous faudra patienter un peu pour que les Chinois arrivés avant vous aient terminé de se prendre chacun leur tour en photo devant le plus beau point de vue sur la ville (n’hésitez pas non plus à jouer des coudes à la chinoise pour mériter votre tour et faire vos clichés avant de vous éloigner), vous resterez sans doute comme moi les yeux fixés sur l’horizon à vous demander quand la Chine deviendra la toute première puissance mondiale…

J’avais avec moi le Canon 500D mis à disposition par mon partenaire photo, Plongimage. Et j’ai testé le mode vidéo, bien consciente du manque de propreté des vitres (mais comment peuvent-ils faire pour les nettoyer de l’extérieur régulièrement à cette hauteur-là et avec une telle pollution ambiante ?).

Ce soir, au fond de mon lit, je teste pour la première fois l’intuitivité du logiciel iMovie de mon MacBook Pro. Croyez-moi après avoir galéré l’année dernière avec Pinnacle Studio sur PC, iMovie est juste simplissime pour faire un mini-montage alternant séquences films et photos : le Canon 500D produit des séquences Quicktime en Full HD que j’ai formaté sur l’appareil en 1920 x 1080 px, de quoi afficher plus large que l’écran du MacBook Pro.

Après un transfert très rapide par glissé / déposé sur iMovie depuis le Finder, quelques bidouillages pour couper des plans et insérer deux ou trois photos, un titre et des transitions d’images en fondu, un peu de musique pour masquer le bruit ambiant (étourdissant) des conversations chinoises, et hop je clique sur « envoyer sur YouTube » dans les dimensions (résolution) de mon choix !

Trois minutes plus tard mon clip vidéo sur le panorama aérien de Shanghai apparaît en ligne, transféré directement sur mon compte YouTube sans que j’ai eu besoin de me connecter auparavant ! Magique ! Merci Apple !!!

Réussir à intégrer cette vidéo de Shanghai YouTube sur ce blog WordPress a été plus long que de la créer sur le Mac, le temps de tester quelques plugins.

Attention, fabriquée en quelques minutes sur mon portable, cette vidéo n’est pas le Tarantino de l’année ! Mais cela vous donnera une idée de la démesure de cette ville qui continue à grandir, grandir,… :

httpvhd://www.youtube.com/watch?v=6An4KfSGOK0

J’ai fait un tas de vidéos en Chine, soyez donc assurés qu’après mon retour à Paris vous aurez droit à quelques paysages typiques et à une promenade gourmande, voire même peut-être à un feu d’artifice.

Mais ce soir à Sydney je ne peaufine pas trop puisqu’il est temps de réfléchir à mon programme de demain : le temps est plutôt maussade ici depuis mon arrivée en Australie, et pour tout dire je me suis mise en vacances pour mieux profiter de la présence de mon fils. D’autant qu’il faut aussi que je fasse une vraie transition entre ce voyage de 3 semaines en Chine et ce séjour à Sydney, pour mieux en profiter.

A nous les grandes ballades bras dessus, bras dessous pour errer dans la ville, manger les meilleurs sushis dans des restaurants petits ou grands, et profiter des soldes de mi-saison !

Pour commencer cet après-midi nous sommes allés voir un film dans ce très confortable cinéma version VIP Gold Class dont je vous avais parlé l’année dernière. Avec en mains un grand chocolat chaud bourré de crème fouettée et de marshmallows fondants (une tuerie !) nous avons choisi une séance vers 17h pour voir  Julia & Julie, avec la grande Meryl Streep. Ce n’est pas un film inoubliable, mais en V.O. et sur le thème d’une cuisinière américaine (Julia Child) – qui a du inspirer notre Maïté nationale – et d’une blogueuse dans laquelle chacune de nous se reconnaîtra, je ne pouvais pas manquer cela ! Et puis elle publie un livre après le succès de son blog…

Ca fait rêver non ?… 😉

Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage en Chine ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en octobre 2009 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». Malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à cet article, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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