Test vol Etihad vers Abu Dhabi et Japon

Un voyage = deux destinations. J’aime ! Pas vous ? J’ai donc fait pour vous le test d’un vol Etihad !

J’ai interrogé mes amis sur Facebook et sur Twitter tandis que j’établissais la liste des destinations que je souhaiterais explorer pour vous sur les quatre derniers mois de l’année : les suggestions ont fusé et elles épinglent la planète toute entière.

Mais surprise puisque si sur Un Monde Ailleurs vous raffolez de mes pages consacrées aux îles (Maldives, Seychelles, Bahamas, Bali, île Maurice, Réunion,…) sur Facebook les idées de voyages étaient plutôt axées sur le thème des grands espaces ou des terres peu fréquentées avec de possibles rencontres ethniques enrichissantes.

Une bonne nouvelle puisque je me désespérais quelque peu de voir mes pages consacrées à la Chine par exemple recevoir si peu de réactions de la part de mes lecteurs. Hourra, je peux donc repartir vers des contrées moins vendues par les médias traditionnels et vous aider à en découvrir d’autres.

C’est ainsi que je suis partie au Japon en juin dernier, pour explorer l’un des pays les plus fascinants qui soient et bien loin de mes îles – de vos îles ! – favorites. C’est aussi en me rendant au Japon, ou plus exactement en revenant, que j’ai découvert une autre destination que je n’avais jusque-là jamais approché non plus : Abu Dhabi.

Un voyage = deux destinations. J’aime ! Pas vous ?

Mais comment ai-je fait ? Le plus simplement du monde : grande voyageuse je privilégie habituellement les compagnies aériennes qui permettent de rallier un endroit à un autre avec un vol direct. Pourtant lorsque Etihad Airways m’a proposé de tester un vol sur la destination de mon choix, et puisque je rêvais d’aller manger des sushis à Tokyo, j’ai accepté parce que le Paris / Tokyo de Etihad me permettait de faire une escale d’exploration à Abu Dhabi, un état des Émirats Arabes Unis que je ne connaissais pas.

Proposez à une voyageuse d’en découvrir davantage, et elle acceptera immédiatement !

Je fais donc désormais partie des 18 millions de voyageurs qui en 2009 ont élu ETIHAD meilleure compagnie aérienne du monde !

D’autre part l’Airbus A330 / 300 qui effectue la liaison entre Paris et Abu Dhabi est flambant neuf (inauguré en mars 2010) et bénéficie d’aménagements plus élaborés que l’on retrouvera bientôt sur toutes les lignes Etihad.

Je fais donc désormais partie des 18 millions de voyageurs qui en 2009 ont élu ETIHAD meilleure compagnie aérienne du monde (lire mon article ici pour la liste des nominations). J’en fais d’autant plus partie que je n’ai rien à critiquer !

Commençons par le début : à l’agence Etihad à Paris (27, rue de Berri, 8ème) on me propose l’aller-retour en classe Affaires. Stupéfaction. Hésitation. Me voici tiraillée entre profiter de l’aubaine pour voyager dans les conditions les plus confortables au monde, et être utile à la grande majorité de mes lecteurs…

Je tranche : je pars en classe Affaires, je rentrerai en classe Economique. Ainsi je fais d’une pierre deux coups, et je serai en mesure de témoigner pour tous mes lecteurs, ceux qui ont les moyens du confort et ceux qui privilégient économie en vol pour dépenser davantage à destination.

Si vous voyagez sur Etihad en classe Affaires depuis Paris vous en profiterez dès que vous aurez rangé les clés de votre domicile : à votre porte, à l’heure que vous aurez déterminé, un chauffeur vous attend au volant d’une 607 Peugeot d’un noir limousine comme il se doit.

Journaux économiques du jour (en français et en anglais), et petite bouteille d’eau en prime. Pas de souci du style « le taxi trouvera-t-il mon adresse ce matin ? » (ou pire « j’ai oublié de réserver mon taxi ! ») puisque deux jours auparavant vous avez reçu un SMS de la part de l’agence de limousines vous confirmant l’heure et le lieu de la prise en charge. Et soudain le trajet domicile / Roissy retrouve un peu de charme…

L’autre avantage immédiat de la classe Pearl (« perle » pour les francophones, le nom de la classe Affaires chez Etihad) c’est – comme pour toutes les compagnies aériennes – l’enregistrement de vos bagages à un comptoir séparé de la classe Economique. À mon arrivée un passager est en train de présenter son passeport, deux minutes plus tard c’est à mon tour. Formalités ultra-rapides, c’est tout juste si mon bagage est pesé, par contre on lui appose l’étiquette qui permet de l’identifier à l’arrivée comme un bagage prioritaire. Ce qui me permettra de le récupérer parmi les premiers sur le tapis roulant à Tokyo puisque sur ce trajet Paris / Abu Dhabi / Tokyo je n’aurai pas besoin de m’en charger à Abu Dhabi. Bref, l’enregistrement classe Affaires permet de ne pas faire la queue et de passer les douanes françaises très rapidement afin de se retrouver en zone d’embarquement qui ne mérite aucune remarque particulière étant donné que vous êtes à Roissy, et chacun sait que Roissy n’est pas le plus bel aéroport du monde. Mais j’ai le temps de faire une razzia de magazines au Relais H !

Au moment d’embarquer c’est avec un gentil sourire que je suis prise en charge depuis la porte de l’avion jusqu’à mon siège. Je suis là pour témoigner, donc je jette un oeil en Eco et je pense illico « ça va, le retour ne sera pas trop pénible » : les sièges ont l’air confortable et les couleurs douces me laissent à penser que l’atmosphère sera apaisante. Mais vite, à moi la classe Affaires pour le vol à l’aller !

Voici la vraie surprise, le vrai plaisir. Ceux qui sont déjà partis en classe Affaires savent qu’ils auront droit à un traitement de faveur, à des sièges confortables et à un menu plus élaboré. Mais il y a classe Affaires, et classe Affaires…

En Pearl chez Etihad je découvre mon espace privé. Ce n’est pas vraiment un siège, c’est comme une alcôve, une zone privilégiée qui me donnera l’impression d’être presque seule à bord. Je ne suis pas petite, mais une fois assise je n’aperçois même pas le haut du crâne des autres passagers.

Installée à ma demande côté hublot, mon siège ressemble à un fauteuil haut avec une petite table devant mes jambes, un écran digital de 38 cm de large et une série de commandes à activer depuis des boutons incrustés au-dessus de l’accoudoir gauche. J’ai de la lumière naturelle et une lampe de lecture, toute la place qu’il me faut pour ranger mes magazines et garder mon petit sac de cabine à proximité (les filles ont toujours un tas de bricoles qu’elles tiennent à conserver à proximité, parce que nous sommes ORGANISÉES !), et je peux allonger mes jambes si je veux.

Même si j’essaie de faire comme si tout cela était bien naturel pour une grande voyageuse comme moi, mes yeux explorent, volent, virent, reviennent : j’observe, je teste, et je vous le dis : j’apprécie !

Soudain ce long vol devient un vrai plaisir anticipé. Je réalise que je vais voler sur Etihad, et je suis chanceuse. Un jus d’orange frais en main (j’ai refusé le champagne à cette heure du jour), en roulant sur la piste, je repense à tous ces vols que j’ai testé sur différentes compagnies depuis ces vingt dernières années. Certains me font sourire du fait de leur étrangeté ou des circonstances. D’autres m’ont laissé un souvenir plus grinçant.

Messages d’accueil du personnel de bord, décollage en souplesse, petites attentions de l’hôtesse et du steward.

Un excellent point à noter : sur chaque vol Etihad vous trouverez au moins un membre d’équipage parlant votre langue. Une règle que certaines compagnies commencent à appliquer et qui aurait du l’être depuis longtemps. J’entends souvent des francophones dirent qu’ils ne voyagent que sur Air France parce que « au moins je comprends ce qu’ils disent !« . Chez des jeunes qui ne pratiquent pas l’anglais mais qui ont le souvenir de rudiments, voyager sur une compagnie étrangère peut ne pas être un combat. Mais pour des personnes plus âgées pour lesquelles l’anglais n’était pas encore au programme scolaire, les annonces faites en anglais peuvent être plus problématiques. Chez Etihad (sur tous les vols, j’en ai donc pris 4 sur ce voyage aller / retour), si vous ne comprenez pas l’anglais le personnel de bord peut traduire en français, et avec le sourire.

À vrai dire, et c’est peut-être aussi votre cas, lorsque je dois embarquer à bord d’un vol dont je n’ai jamais testé le service ou le confort, je suis chaque fois un peu retenue : si j’utilise toujours le temps de vol pour faire une vaste revue de presse (ce que je n’ai pas le temps de faire en temps normal), j’aime savoir dans quelles conditions je vais voler et je m’assure de réserver mon siège avant le départ.

Impossible pour moi de me souvenir si l’appareil a une configuration 2 + 4 + 2 ou 3 + 5 + 3 pour les rangées de siège, mais je veille à réserver mon siège couloir pour les trajets excédant 8 heures et mon siège hublot pour les vols de nuit et ceux inférieurs à une durée de 8 heures. Hors de question de me retrouver coincée au beau milieu de la travée centrale !

Chez Etihad les rangées côté hublot n’ont que deux sièges côte à côte (agréable pour ceux qui partent à deux ou ceux comme moi qui n’aiment pas déranger le voisin assis côté couloir (j’attends qu’il se lève pour me lever à mon tour). De ce fait, même si tous les hublots étaient réservés, si vous êtes assis côté couloir vous apercevrez tout de même un morceau de terre et ciel depuis votre siège.

À partir du décollage, tout n’est que douceur et souplesse. A l’image du cuir utilisé pour les appuie-têtes réglables sur ce vol Paris / Abu Dhabi, en classe Pearl comme en classe Economique : du cuir Poltrona, un cuir utilisé par Ferrari (les hommes apprécieront). Et comme les hommes lorsqu’ils montent dans une voiture toute neuve, ce siège – pardon ce fauteuil en classe Pearl – je vais en explorer toutes les richesses. Dès le décollage je teste les commandes et je découvre le nirvâna : 3 positions de massage par vibrations, et non des moindres. À tout moment vous pouvez profiter à votre guise d’un massage des lombaires ou de ce qui s’apparente le plus à un massage lymphatique des jambes. Croyez-moi, sur un vol long courrier, c’est on ne peut plus appréciable.

L’autre avantage incontestable est de pouvoir s’allonger complètement : dès que vous le souhaitez, installez-vous en position semi-assise ou complètement allongée sur ce fauteuil qui se transforme en lit parfaitement horizontal sur une longueur de 1,82m. En travée centrale les fauteuils sont installés côte à côte, pour plaire aux couples ou aux collègues qui souhaitent travailler un peu (sachant que vous pouvez faire glisser une cloison amovible entre les sièges pour favoriser votre intimité). Côté hublot chaque siège est individuel. Au total les 21 sièges bénéficient d’un accès direct au couloir, inutile d’enjamber ou de déranger votre voisin(e).

Un jeu de lumières créé pour atténuer les effets du décalage horaire vous surprendra peut-être : en classe Economique comme en classe Affaires, au cours du vol l’éclairage changera de teinte tandis que l’on vous servira votre repas. Du jaune doré, vous passerez au rose doux pour mieux accompagner votre sommeil ou votre sieste. On peut avoir l’impression d’un gadget accessoire, mais finalement cette ambiance participe à la quiétude du vol. Les enfants y sont-ils sensibles ? Toujours est-il que le Paris / Abu Dhabi / Tokyo fut d’un calme étonnant.

Notez également que vous pourrez travailler sereinement, recharger vos appareils ou simplement écouter votre musique préférée, grâce aux multiples options de connectivité offertes sur chaque siège. Branchez votre ordinateur, votre iPod, et profitez.

Et puis évidemment le service à bord inclut un repas particulièrement soigné en classe Affaires : un maître d’hôtel vous sert – au moment que vous choisissez – un dîner en trois services : après l’apéritif (allez, champagne !), une entrée, un plat et le dessert, chacun servi à son tour et non sur un plateau global. Serviette blanche en lin, couverts et porcelaine, profitez du raffinement : des petits pains tout chauds et craquants, du sel rose et du poivre moulu,…

Et puis si vous hésitez entre deux desserts il y a de fortes chances pour que l’on vous offre les deux ! Sur la photo ci-dessous il s’agit d’un fondant au chocolat accompagné de sa crème anglaise et de sa petite brochette de fruits et d’un crumble aux fruits rouges (non, je n’ai pas tout mangé parce que la pièce de boeuf était… plutôt généreuse). Ensuite, il ne vous reste plus qu’à dormir !

Je regrette de n’avoir pas osé sortir mon appareil photo du sac dans lequel il était enfermé, je ne voulais pas incommoder les passagers de cette classe Affaires et je suis toujours très respectueuse de l’intimité de chacun. Mais croyez-moi j’ai hésité plusieurs fois. Alors je me suis rabattue sur l’appareil photo de l’iPhone, rien de très élaboré donc, et pas de photo générale à l’intérieur de l’avion. Mais la prochaine fois j’oserai peut-être !

Commandant Sophie Blanchard, Etihad AirwaysPour finir j’ajouterai que la compagnie Etihad couvre 60 destinations dans le monde, un jour donc sans doute volerez-vous sur ses lignes. Mais en tant que femme je suis particulièrement sensible au fait que la compagnie ait recruté ce mois-ci la toute première femme pilote sur la ligne Abu Dhabi / Londres. Je ne sais pas si j’aurai l’occasion de lui confier un jour ma vie et mon confort, mais je tenais à saluer ici le Commandant Sophie Blanchard, une Française !

Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages à Abu Dhabi ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en septembre 2010 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». Malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à cet article, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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