île de la Barbade, cocktail tropical © Marie-Ange Ostré

Je découvre doucement l’île de la Barbade, si différente des autres îles caraïbes que je connais mieux. 

Le soleil perce doucement entre deux nuages teintés de plomb, comme une lame chauffée à blanc tranchant des draps de soie grise. Les feuilles de palme bruissent langoureusement, abandonnant les dernières gouttes de pluie tropicale qui ont abreuvé la pelouse en pente douce.

Il a plu sur la Barbade, même si nous sommes en saison sèche, et les oiseaux s’en donnent à coeur joie au moment du coucher de soleil.

Un parfum de terre lourde s’ajoute à celui des frangipaniers blancs aux fleurs épanouies. Dans mon verre embué le rhum épouse le lait de coco et s’unit à un fruit que je n’identifie pas encore, comme s’il fallait percer un nouveau mystère avant d’obtenir les clés de la Barbade.

La Barbade accueille les célébrités dans une grande discrétion, et avec simplicité…

À trois heures de vol de Miami (et à 2 heures du Venezuela) l’île la plus au Sud de l’arc caribéen s’offre au visiteur en mal de douceur tropical : à demi britannique mais profondément barbadienne, elle se dévoile jour après jour, montrant différentes facettes selon que vous êtes au Sud ou au Nord, à l’Est ou à l’Ouest.

Après midi par exemple il pleuvait des seaux, pardon des barriques, que dis-je des citernes dans la région de l’aéroport. Tandis qu’au même moment, quelques douze kilomètres plus au Nord, le soleil enflammait les plages de sable blond.

La canne à sucre sera coupée dans la première semaine de février. En attendant, la terre lourde s’enrichit de ces pluies abondantes qui remplissent les puits et alimentent une végétation luxuriante. La canne à sucre reste la première exportation de la Barbade vers l’Europe, mais le tourisme fournit 60 % des revenus de l’île.

Les fleurs sont partout sur cette île, sauvages en bord de route, ou disciplinées dans les buissons d’hôtels, choyées dans les jardins botaniques. En compagnie de ces arbustes de coton parfois :

J’ai longé tout à l’heure l’un des quatre golfs de l’île, un sport pratiqué par la plupart des touristes qui viennent reprendre souffle ici pendant l’hiver européen (le sport national étant le cricket, Commonwealth oblige).

J’ai ouï dire que la Barbade abrite l’un des golfs les plus onéreux de la planète, il en coûterait dans les 1 000 U$ pour un parcours 18 trous. Un golf apprécié par le champion Tiger Woods lui-même, qui avait choisi la Barbade pour y célébrer son mariage. On m’assure que les autres parcours de golf sont de grande qualité également, et beaucoup plus abordables.

Le prince Harry était ici-même il y a deux mois. Keith Richards, des Stones, y possède une maison. Et la chanteuse R&B Rihanna est native de l’île. Moins célèbre que l’île Moustique, et pourtant plus grande, la Barbade accueille les célébrités dans une grande discrétion, et avec une grande simplicité.

Demain j’ai rendez-vous avec un chef qui me dévoilera sans doute quelques secrets bien gardés avant de m’inviter à sa table. Me donnera-t-il la liste des ingrédients qui composent cette sauvage « Bajan sauce » qui fait exploser les poissons-volants grillés, plat national local ? Si oui, je partagerai avec vous, c’est promis !

Mais demain est un autre jour et je vais me concentrer sur l’instant présent, sur le chant des oiseaux qui viennent regarder ce drôle d’écran jusque par-dessus mon épaule. La journée fut bien remplie, je viens de prendre quelques notes et il est temps de fermer enfin l’ordinateur pour me concentrer sur le présent.

Le soleil salue les visiteurs dans un dernier effort, et ici dans cet endroit charmant qu’est le Sugar Cane Club. Je retourne à mon cocktail dont le nom donnerait le vertige à n’importe quelle promise : Honeymoon fantasy. Tout un programme !

Je vous dis à demain…

Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage à la Barbade ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en janvier 2011 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne à ce jour. Les articles re-publiés ici sont tous rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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