Stampede Calgary, show Paul Brandt chanteur country

Si votre disponibilité le permet n’hésitez pas à vous rendre au Canada au moment des grandes célébrations nationales, vous ne le regretterez pas !

C’était un rêve en 1912, et le grand show du Stampede de Calgary a fêté son centenaire en juillet dernier. Un show qui commence comme une foire et qui se termine en apothéose…

Ce matin il est facile de trouver un taxi à la sortie de l’hôtel pour vous faire déposer à l’entrée de cet immense espace qu’est le Stampede, équivalent de notre Parc des Expositions à Paris.

En début de journée il vaut mieux vous économiser, préserver vos forces. Faites comme les Canadiens, achetez un chapeau de cowboy pour être à l’unisson et arpentez tranquillement les allées de cette grande foire dont la particularité ici, est de vendre tout ce qui se frit, et plus encore !

Odeur d’huile frite partout, depuis l’huile qui arrose les parts de pizza vendues à l’unité jusqu’aux saucisses gainées dans une pâte à beignets, en passant par les biscuits Oreo et les barres chocolatées Snickers ! Tout est frit ! Le premier jour vous plisserez le nez et refuserez poliment ; mais le lendemain vous ferez comme tout le monde : « deep-fried please !« .

Les cowboys tentent le tout pour le tout, tétanisés par la peur de décevoir, par la hantise d’une mauvaise chute….

Mais vous n’êtes pas venu jusqu’ici pour siroter une bière ou pour applaudir un groupe de musique country, non. Vous réservez aussi pour le lendemain les toboggans géants et les manèges effrayants. Vous voulez voir du spectacle, du vrai !

Entrez dans les immenses halls réservés aux expositions : ici une représentation mettant en scène des chiens dressés. Là, un concours de danses indiennes, en costume traditionnel. Ailleurs, c’est un véritable show à la Disney, racontant la conquête de l’Ouest… canadien (qui ressemble à s’y méprendre à celle de la Californie non loin de là, au sud de la frontière).

Voici vos premiers Indiens d’Amérique, en vrai ! Puis des séquences avec des chevaux dressés, un champion du lasso, des écuyères acrobates, des danseurs, chanteurs,… Lorsque les artistes saluent, vous en avez appris davantage en une heure sur l’histoire de l’ouest canadien que pendant toute votre vie d’étudiant !

Allez, il est temps de vous diriger vers l’arène, le stade, appelez cela comme vous le voudrez, le terme sera inexact : c’est un champ de course (abandonné en tant que tel depuis quelques années) qui fait oeuvre de terrain d’accueil pour toutes les compétitions extérieures qui vont se jouer sur la terre battue devant des millions de spectateurs en quelques jours : d’abord des courses de chariots, comme au temps des Ingalls et de leur Petite Maison dans la Prairie, puis des rodéos. Sur cheval d’abord, sur des vaches ensuite.

Amateurs s’abstenir, ici on concourt sérieusement, uniquement lorsque l’on s’est qualifié tout au long de l’année au cours des différentes compétitions de rodéos en Amérique du Nord et que l’on a été officiellement invité à participer. La récompense ? Un prix de 2 millions de dollars, pour saluer les 100 ans du Stampede de Calgary !

Ces courses sont le moment fort d’une journée au Stampede : hurlements, poussière, vacarme, boue, sueur,…

Les chariots des pionniers se frôlent dans des courses effrénées, les cowboys tentent le tout pour le tout, parfois tétanisés par la peur de décevoir, par la hantise de faire une mauvaise chute.

Les spectateurs scandent des encouragements, les hauts-parleurs diffusent l’hymne canadien, et le drapeau flotte, blanc et rouge avec sa feuille d’érable.

Il faut croiser le regard d’un vrai cowboy pour comprendre ce qu’il ressent pendant quelques secondes : une appréhension mêlée d’adrénaline qui mène vers la victoire. Ici, les meilleurs sont adulés autant que les plus grands sportifs ailleurs dans le monde.

Enfin le soir vient le show à paillettes, à l’américaine, du grand spectacle répété pendant des mois par des centaines de figurants de 7 à 77 ans, tous volontaires. La belle voix d’une star nationale, Paul Brandt, fait frémir les spectatrices. Des numéros venus tout droit du Cirque du Soleil éblouissent tout autant que les pirouettes de motocross par-dessus la scène.

Feu d’artifice. Grandiose ! On en sort électrisé.

Quelques mois plus tard je suis toujours incapable de dire ce qui m’a le plus impressionnée pendant ce Stampede de Calgary : du regard d’un cowboy, un vrai, ou de l’investissement personnel de chaque habitant. Certains défilent dans la rue en costume d’Indien, le costume de leur grand-père. Et sur des Européens, ça fait de l’effet !…

 

J’aime…
L’impression d’être actrice au coeur d’un immense film hollywoodien avec cowboys et Indiens au générique de chaque instant…

Je recommande…
Jouez le jeu, profitez de tout : spectacles, concerts, feux d’artifice, rodéos et courses de chariots, mais aussi la foire alentours avec ses débauches de tout ce qui se frit ! Venez le dernier jour si possible, pour encourager les meilleurs.

Renseignez-vous…
Stampede rodéo chaque année, à Calgary.

J’ai rédigé cet article pour une publication sur le septième numéro du magazine de voyages gratuit (et online) Repérages Voyages. Je publie cet article sur ce blog pour lui offrir une seconde vie, et permettre à de nouveaux lecteurs de découvrir mes publications sous toutes leurs formes.

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