Jordanie, Petra le Trésor (Khazneh) © Marie-Ange Ostré

Oubliez Rome, Florence Venise ou même les Seychelles. Visiter le site de Petra pour fêter la Saint-Valentin est un choix à envisager pour tous ceux qui apprécient le romantisme sans souffrir d’une sur-population sur site.

En février il fait plus que frais en Jordanie, même dans le désert. Pour cette raison les touristes sont moins nombreux sur les sites les plus touristiques. Profitez-en pour découvrir le site de Petra pour la Saint-Valentin, vous en conserverez un très beau souvenir surtout si vous avez agrémenté votre séjour avec la visite d’Amman (capitale jordanienne) et quelques nuits dans le désert de Wadi Rum ou sur les bords de la mer Morte.

Je pourrais vous décrire la beauté de Petra avec d’innombrables superlatifs, un souffle de poésie et d’émerveillement. Mais tout cela, vous l’avez déjà lu sur d’autres sites. Je vous le montrerai à travers mes photos publiées ici. Ce que je souhaite aujourd’hui c’est surtout décrire l’aspect pratique de cette journée, pour vous aider à préparer votre visite et en tirer ainsi le meilleur parti. Alors avant une escapade romantique dans le désert de Wadi Rum (article en ligne demain !) pour la Saint-Valentin découvrons aujourd’hui Petra ensemble.

Vous aurez préalablement pris le temps (avant le départ) d’acheter en ligne votre Jordan Pass, édité par le ministère du tourisme jordanien, qui donne accès à 1, 2 ou 3 jours consécutifs à Petra + l’entrée à 40 sites historiques du pays. Je vous laisse découvrir la liste en cliquant sur ce lien vers le Jordan Pass.

La ville de Petra, récente et sans charme, est située à 230km d’Amman, par la Desert Highway (route 15) qui traverse la Jordanie du Nord au Sud. Mais en empruntant Kings Highway (route 35) ou Route des Rois (une voie quasi parallèle à la Desert Highway) vous aurez l’opportunité de faire quelques arrêts enrichissants pour découvrir davantage l’histoire de la région.

– Un arrêt recommandé sur le Mont Nebo (800m) pour contempler la vallée du Jourdain jusqu’à l’horizon noyé dans la brume où l’on aperçoit l’ombre de la mer Morte. Moïse en fin de vie aurait grimpé au sommet du Mont Nebo pour apercevoir la Terre Sainte.

Il faut entrer aussi dans la basilique du mausolée de Moïse pour admirer les superbes mosaïques byzantines (datées de 530). Les pèlerinages en Terre Sainte passaient par le Mont Nebo, les papes Jean-Paul II et Benoît XVI s’y sont rendus. Que vous soyez chrétien ou non c’est une escale baignée de poésie et de spiritualité. On se laisse aisément surprendre par l’ambiance du lieu.

– De beaux panoramas sur les montagnes de la région de Moujib (et son barrage hydraulique). Avant cela vous aurez admiré la mosaïque au sol de l’église grecque orthodoxe de Saint-Georges, à Madaba, mosaïque qui représente la carte de la région incluant les lieux saints de Jordanie mais aussi Jérusalem, Jericho, etc…

– Un autre arrêt aux vestiges du château-fort d’Al Karak, construit au sommet d’un plateau rocheux en 1140 par les Croisés français qui l’ont quitté vers 1187 après de rudes et longues batailles. Ils voulaient couper la route des pèlerins se rendant à La Mecque. 

Il faut avoir un peu d’imagination (et lire quelques informations avant de venir sur ce site) pour en comprendre ses aspects et son importance stratégique : la forteresse est peu entretenue mais elle mérite le détour. Entrez dans la salle voûtée pour avoir un aperçu de la vie des Croisés.

Ensuite, votre chauffeur craignant de conduire de nuit, vous rejoindrez la Desert Highway à l’Est pour atteindre Petra avant le coucher du soleil, une centaine de kilomètres sans intérêt. Quelques troupeaux de moutons, des chèvres, des chevaux qui broutent en bord de route en toute liberté,… 

Vous arriverez donc en fin de journée à Petra qui regorge d’hôtels de différentes catégories. J’ai séjourné à l’hôtel Mövenpick, je vous en parlerai plus en détails au bas de cet article. Si je le mentionne immédiatement c’est parce qu’il a un atout incomparable : celui d’être situé juste en face de l’entrée du site de Petra, et cela n’a pas de prix (vous le comprenez surtout en fin de journée après votre visite).

Couchez-vous tôt, la journée du lendemain sera riche et épuisante. 

Le lendemain matin entrée à 8h30 sur le site de Petra en faisant tamponner votre Jordan Pass au Visitor’s Center, et en louant là les services d’un guide officiel privé pour une durée de 8 heures afin de profiter au maximum.

Faut-il faire cette dépense du guide privé à Petra ? 

J’ai croisé un couple de Français qui en débattaient, elle affirmant que ce doit être tout de même une valeur ajoutée puisque les explications sont très rares sur le site et surtout très succinctes (très peu de panneaux signalétiques), lui déclarant qu’on trouve tout sur Internet et que l’on peut se renseigner à l’avance. 

Fervente adepte d’Internet et de repérages virtuels avant chacun de mes voyages je ferai pourtant remarquer que vous ne viendrez sans doute qu’une seule fois dans votre vie à Petra et que les informations distribuées par votre guide tout au long de la journée et à point nommé devant chaque site méritent la dépense. Avoir un guide privé vous permet de poser toutes les questions que vous voulez tout au long de la journée, quitte à poser deux fois la même question (vous recevrez tant d’informations ce jour-là que vous finirez par saturer) et surtout vous avancez à votre rythme sans dépendre d’un groupe, et vous faites autant d’arrêts photos que vous le souhaitez. 

Il faut compter 150 dinars jordaniens (environ 185€) pour 8 heures de guide privé, sans regrets. Si vous êtes quatre, ou six ce sera le même prix, et vous partagerez la dépense (avec vos amis ou avec un ou deux autres couples rencontrés sur place devant l’entrée).

Attention, le site de Petra est immense

L’office du tourisme, les hôtels aux alentours, et les passionnés soutiendront qu’il faut au moins 2 ou 3 jours pour tout voir de Petra. J’ai vu le maximum, en tous cas l’essentiel et bien davantage en 8 heures, en prenant largement le temps d’admirer, de photographier (425 clichés dans la journée, cela demande du temps), et surtout d’écouter le guide qui s’arrêtait devant une multitudes de sites pour observer des détails et pour m’en apprendre davantage. 

Si j’en crois l’application Santé sur mon iPhone réfugié toute la journée contre ma hanche j’ai parcouru 15,6km dans la journée, en faisant l’équivalent de 22 400 pas, et j’ai grimpé l’équivalent de 56 étages à pied. Tout cela pour dire qu’il faut soit être en forme pour couvrir le site de Petra en 8 heures soit prévoir au moins deux jours sur place pour en faire un peu moins chaque jour ou surtout si vous êtes avec des enfants.

Pour les randonneurs il existe des sentiers adaptés, des trails à réaliser en plusieurs heures pour atteindre des sites d’observation privilégiés sur l’ensemble du domaine de Petra. Renseignez-vous avant le départ.

Avant de vous décider, prenez en considération ce que l’on ne vous dit pas avant votre arrivée à Petra.

Jordanie, randonnées Petra © Marie-Ange Ostré

Ce que l’on ne vous dit pas avant d’entrer à Petra

Parlons des distances à couvrir et des efforts à faire :

– On ne vous dit pas sur les brochures touristiques ni sur les sites web d’information qu’il faut déjà parcourir depuis le Visitor’s Center environ 2km à pied (à cheval, ou en cariole tirée par des ânes) pour atteindre « le Trésor » (Khazneh), la façade rendue célèbre par le troisième opus de la série de films Indiana Jones. 

– Si vous voulez monter plus tard dans la journée au Monastère (Deir) vous grimperez 850 marches sur une distance de 3km pour accéder au sommet (là encore vous pouvez le faire à cheval, mais franchement voir ces chevaux peiner de la sorte sous le poids des touristes fait mal au ventre !). Prenez votre temps pour grimper sur ces marches inégales, la récompense est au sommet.

– Et quand votre guide vous remercie vers 16h (le site ferme à 17h en hiver) il vous reste encore au moins 3 à 4km pour revenir jusqu’à l’entrée (vous vous séparez à hauteur du temple romain puisque les guides ont accès à une navette qui les ramènent vers leur base).

Donc comptez déjà environ 5km à pied pour l’accès au site et ensuite en sortir, plus tous les parcours au gré de la journée pour atteindre les différents temples, ruines, tombeaux et grottes. 

On oublie aussi de vous recommander d’emporter de l’eau, et des vivres. Certes vous pourrez en acheter à l’intérieur, à quelques petites buvettes (relativement rares) installées à l’ombre, avec ou sans toilettes à proximité (posez-vous la question chaque fois que vous en verrez). 

Face au temple romain prenez le temps d’un thé à la menthe, on vous offrira le biscuit aux dattes qui va avec. 

Face au Monastère vous aurez bien mérité la dépense d’un thé ou d’un jus de fruits frais pressé, le temps de contempler le monument depuis une banquette orientale couverte de tapis. Je vous recommande vivement un mélange jus d’oranges / jus de grenade, parfaitement désaltérant et source de vitamine C avant d’entamer la grande descente (qui n’en finit pas) pour le retour. 

Néanmoins faites-moi confiance, en quittant votre hôtel le matin emportez donc dans votre petit sac à dos au moins une demi bouteille d’eau par personne ; elle vous sera utile pour vous désaltérer pendant la montée au Monastère, ou pendant votre exploration des salles mortuaires.

J’ai aussi emporté quelques dattes achetées trois jours auparavant au marché dans la vieille ville d’Amman, mais vous en trouverez dans n’importe quelle petite supérette de Petra. Très utile pour combler une petite faim quand soudain vous réalisez qu’il est 15h et que vous avez oublié l’arrêt déjeuner (peu d’options également sur place). D’un autre côté, pourquoi perdre 1h quand vous n’en disposez que de huit pour découvrir un maximum de sites ? Les dattes sont parfaites pour un apport en énergie en satisfaisant l’estomac sans peser bien lourd dans le sac à dos.

On ne vous dit pas non plus qu’à Petra un 14 février il fait 6° le matin à 6h, 16° à 16h. Facile à retenir. Pourtant mon guide a indiqué qu’en été les montées au Monastère se font dès 5h30 parce qu’il fera 40° en journée et que personne ne souhaite monter au Monastère sous une telle chaleur, même s’il fait froid la nuit. Donc en hiver couvrez-vous par couches (prenez exemple sur les guides locaux) : un tee-shirt en coton bien chaud, un pull à manches longues, une veste polaire sans manches, un pantalon confortable (j’aime les pantalons de randonnée extensibles qui permettent de grimper partout sans se sentir coincé aux genoux).

Emportez surtout des chaussures confortables. Vous allez marcher sur du sable et des cailloux pendant des heures, vous allez grimper des marches de toutes sortes (récentes ou millénaires). J’ai croisé des touristes en tongs, d’autres en talons hauts (vive la soumission à Instagram !). Soyez simplement raisonnable, il vous faut des chaussures adaptées (une paire de baskets est un bon début), si possible qui tiennent la cheville.

Été comme hiver n’oubliez pas les lunettes de soleil, la crème solaire sur le visage avant de partir, le baume à lèvres (contre le mélange soleil + vent sec), le chapeau ou casquette pour protéger tête et nuque. Et puis n’oubliez pas les cartes numériques et les batteries pour votre appareil photo.

Tout ceci étant dit, Petra s’offre à vous !

Votre guide vous donnera beaucoup d’explications sur le chemin qui mène du Visitor’s Center jusqu’à la façade du « Trésor ». L’histoire des Nabatéens (peuple nomade arabe), leur art de l’irrigation, l’invasion par les Romains qui ont laissé le pavage au sol et le temple que vous verrez plus tard. Il vous apprendra que Petra est une immense nécropole qui remonte à environ 300 avant Jésus Christ. Elle abrite des temples, des vestiges romains, des voies pavées, et des tombes en grand nombre. En février 2019 environ 800 salles mortuaires ont été recensées, et il y en aurait encore des centaines d’autres à découvrir. 

Ayant accueilli jusqu’à 20 ou 30 000 habitants Petra se videra progressivement après la création de routes maritimes qui détournent les flux commerciaux et après quelques séismes pour ne plus être qu’un village de quelques centaines d’habitants vers le VIIIème siècle. 

Redécouvert en 1812 par un explorateur suisse, l’ensemble du site est inscrit depuis 1985 sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

D’autre part récemment des archéologues ont découvert que le Trésor (Khazneh en langue locale) – dont la façade de grès vous surplombe du haut de ses 45m – est en fait bien plus haut qu’on ne le pensait : en creusant au pied de la façade ils ont découvert que sa base serait en fait 7 ou 8 mètres plus bas. Sous ces 7 mètres reposeraient encore une multitude de salles à découvrir.

Les 2km à parcourir avant d’atteindre le Trésor se font à travers le Siq, une gorge de grès qui a une largeur de 3 à 10m selon les endroits. Ce canyon me rappelle celui d’Antelope Canyon en Arizona (U.S.A.), du fait de la couleur de sa roche, des rondeurs de ses parois lustrées par les vents, et des veines de couleurs différentes qui affleurent par endroits.

Et puis enfin vous entrez dans le boyau le plus étroit du canyon, vous entendez la rumeur, vous frémissez d’anticipation,… Vous apercevez ce fameux Trésor que la terre entière a re-découvert dans le 3ème opus d’Indiana Jones.

Beaucoup de touristes, de chameliers, de guides, de bruit donc,… Les smartphones à bout de bras ou au ras du sol pour immortaliser la façade ou les dromadaires couchés. Les cris des uns et des autres, selon que vous cherchez vos enfants ou qu’on cherche à vous vendre une petite virée en cariole. Les marchands de l’échoppe sur la gauche contre la paroi, vendant les mêmes bricoles sans intérêt dans tout le pays. 

Je suis un peu saoule de bruit, de cris. Un peu désappointée, même si j’essaie de me convaincre de ressentir ce que je devrais ressentir : je suis à Petra bon sang !…

Mon guide m’attire sur le côté, il me dit : « on va faire les photos avec vous, et ensuite vous ferez vos photos quand il y aura moins de monde, les Chinois vont partir bientôt ». 

Ah les Chinois…

Je me laisse entraîner sur la droite, il me fait grimper sur un rocher qui forme une toute petite plate-forme, et même si je n’aime pas être photographiée je le laisse faire. Ma mère sera heureuse ! Et puis j’observe en même temps du coin de l’oeil. Il est vrai que les Chinois sont attirés vers la sortie, sur des chameaux ou dans des carioles tirées par les ânes. 

Je me mets au travail, je photographie. Version paysage, version portrait, plan large, serré, détails,… je veille à toutes les options. Je me déplace, à droite, à gauche, au centre. 

Le parterre devant le Trésor est maintenant plus parsemé. Même les dromadaires ont disparu petit à petit. Je ne prétendrais pas que le Trésor est tout à moi, mais nous sommes moins nombreux à nous le partager, et au moins nous sommes bien plus silencieux. 

Mon guide me retrouve, m’entraîne vers un banc de pierre contre la roche et s’assoit, face au monument : « profitez…« .

Il a raison. Je m’exécute.

Ce sont ces précieuses minutes que tout voyageur devrait savoir apprécier, en oubliant les photographies à prendre, en oubliant le bruit, le nombre,…

Ces petits moments qui nous permettent de nous recentrer, de nous souvenir pourquoi nous nous sommes déplacés. Pour mesurer l’ampleur du paysage ou la magnificence du monument qui nous sont offerts à voir, à admirer.

Toute la différence entre le touriste et le voyageur.

Hôtel Mövenpick, face à l’entrée du site de Petra (Jordanie)

On ne vient pas à Petra pour ses hôtels ni pour sa gastronomie, on y vient pour le site classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et c’est déjà une chance. J’ai choisi l’hôtel Mövenpick pour sa localisation, juste en face de l’entrée du Visitor’s Center. J’ai bien fait : après une dizaine d’heures passées sur le site de Petra vous êtes heureux de n’avoir à parcourir qu’une centaine de mètres de plus pour enfin avoir accès à votre chambre d’hôtel (sans avoir à chercher un taxi, un bus, une navette).

Les voituriers souhaitent la bienvenue. Réception encombrée de promeneurs en tenue et sac à dos. Accueil courtois, check-in rapide. C’est un hôtel de passage, cela se sent. Grande chambre au 3ème étage, standard, sans aucun charme, mais efficace. L’hôtel se prétend 5*, c’est totalement immérité mais je le sais depuis longtemps les standards ne sont pas les mêmes selon les continents ou les régions du monde. Par contre la chambre et la salle de bain (petite) sont très bien entretenues, très propres. Produits de courtoisie. Bouilloire électrique avec sachets de thé English Breakfast, Earl Grey, et thé vert. J’apprécierai après les quasi 16km parcourus sur le site de Petra.

La climatisation semble problématique (impossible de la faire monter au-dessus de 20,5°C) et après le dîner il n’y a plus d’eau dans la salle de bains. Le réceptionniste annonce une coupure générale sur la région. Ce sera rétabli 30mn plus tard.

Dîner au restaurant méditerranéen du Mövenpick pour un dîner convenable : cocktails médiocres (Bloody Mary sans âme et mojito qui ressemblait surtout à un mocktail), amuse-bouche, beurres aromatisés et corbeille de pain, mezzé à partager, tajine de poulet (2 pilons de poulets noyés dans un bouillon aux épices sans grande saveur) avec une petite poignée de légumes bouillis et un gros bol de riz blanc. J’ai demandé des pâtisseries orientales en dessert, un serveur est allé en chercher au buffet du restaurant voisin (dans le même hôtel). Le Pinot noir de Jordanie est agréable. Le personnel est charmant pendant tout le repas, souriant, attentif. Au moment de payer pourtant le sourire du maître d’hôtel se fait soudain plus froid, distant. Clientèle de passage vous dis-je.

Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage en Jordanie ? Voici quelques pistes à explorer :

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