île de la Barbade, maison traditionnelle du passé © Marie-Ange Ostré

Chaque fois que je visite une île sucrière j’en profite pour apprendre davantage sur les conditions de vie de ceux qui ont oeuvré sur ces grandes plantations.

1658, la canne à sucre s’étend à perte de vue sous un soleil de plomb en attendant la première semaine de février. Les ouvriers ouvriront alors la période de coupe, sabrant, broyant, déchiquetant. Les femmes porteront sur la tête les tonnes de tiges qui seront chargées sur les chariots cahotant sur les chemins de la Barbade, alimentant les moulins, les broyeuses. Jusqu’au produit final : le rhum.

Saint-Nicholas Abbey est l’une de ces maisons coloniales surgissant du passé au détour d’un chemin (photo ci-dessus). Noble bâtisse blanche de 350 ans implantée dans une forêt d’acajous vénérables, elle se dresse sur une pelouse taillée à l’anglaise, et sur laquelle courent des dindes. De vraies dindes, en liberté.

Dans un salon j’ai photographié le meuble dont devraient s’inspirer tous les designers pour créer enfin LE fauteuil de travail de n’importe quel utilisateur d’ordinateur. Ne manquent qu’un système de massage des lombaires et une lampe orientable.

À moins de deux mètres de là c’est un autre témoin du passé qui diffuse toujours une chaîne de radio : un antique poste à gros boutons, un engin qui fait la taille d’un bagage à main. Celui que les propriétaires écoutaient chaque jour à la veillée lorsqu’ils venaient s’assurer une fois par an et pendant quelques semaines du bon fonctionnement de la plantation, vers 1930.

Puis vient la salle à manger, avec une table dressée comme aux grands jours.

L’île de la Barbade n’aurait jamais connu d’habitants avant l’arrivée des Britanniques au milieu du XVIIème siècle…

Ailleurs c’est le film des vacances du grand-père qui est diffusé : l’embarquement à bord du navire effectuant la traversée Douvres – la Barbade, la vie à bord avec ces dames en robe longue et les messieurs en maillot de bain d’époque dans une bâche servant de piscine. Puis le débarquement, l’acheminement des malles jusqu’à la propriété, la vie dans les champs de canne, la moisson, la fabrication des roues de chariot,… Epoque révolue, mais qui persiste dans tous les villages de la Barbade à travers l’architecture.

L’île n’aurait jamais connu d’habitants avant l’arrivée des Britanniques au milieu du XVIIème siècle même si l’on a retrouvé des traces de campements temporaires d’indiens Arawaks sur certains sites. La forêt primaire épaisse couvrant toute la superficie de l’île n’a pourtant pas rebuté les Anglais qui se sont installés au fil des siècles. Cette colonie n’ayant jamais été contestée par d’autres nationalités, aucune guerre n’a jamais rien détruit et l’on croise partout sur la Barbade de charmantes petites maisons de l’époque coloniale, pimpantes, proprettes.

L’un des charmes de la Barbade est cette âme historique qui persiste entre restaurants, centres commerciaux pour croisiéristes et hôtels de charme.

L’autre charme c’est…

En réalité je vais attendre quelques jours pour avoir confirmation de cette première impression !

Mais laissez-moi vous confier que j’ai eu droit ce soir à un dîner de grande qualité dans un décor absolument romantique, définitivement incroyable. Le nom de ce restaurant ? Je le donne immédiatement pour ceux d’entre vous qui s’apprêteraient à venir sur la Barbade prochainement : The Cliff. Pour le récit de ce diner, il vous faudra patienter encore un peu. Par contre je ne résiste pas à l’envie de vous montrer tout de suite quelques photos :

Je vais devoir vous raconter mes découvertes culinaires, pas forcément gastronomiques mais pourtant bel et bien délicieuses, faites au cours de ces derniers jours. J’ai pris des notes, et des photos, tout ce qu’il faut pour vous montrer très bientôt !

Soyez patients…

Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage à la Barbade ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en janvier 2011 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne à ce jour. Les articles re-publiés ici sont tous rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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