Maldives, villa au Soneva Fushi hotel © Marie-Ange Ostré

En tant que blogueuse voyage l’un de mes plaisirs est de découvrir de nouveaux paysages mais aussi de nouveaux endroits afin d’être en mesure de vous les recommander (ou non !). Cette fois je teste un hôtel que certains qualifieraient rapidement d’écolo-chic. Mais c’est davantage…

Me voici de nouveau en voyage aux Maldives. Je viens découvrir des hôtels de qualité que  je ne connais pas encore, mais aussi les fonds marins autour de ces atolls. Je vais être très occupée, je n’aurai donc que peu de temps à consacrer à mes publications cette semaine mais je sais que vous attendez chaque jour lorsque je suis en voyage ces petits échanges entre vous et moi.

Mes publications cette semaine ne seront donc pas des récits détaillés, mais juste des captures d’ambiance de mes moments volés entre deux rencontres, entre deux expériences. Je publierai les articles plus complets cet été.

Après une fabuleuse plongée hier après-midi en compagnie de Guy Stevens, le spécialiste des raies manta des Maldives, j’ai plongé deux fois ce matin pour goûter les eaux situées autour de l’hôtel Four Seasons Landaa Giraavaru. Je vous en reparlerai bien sûr, mais je tenais à vous dire ici ma surprise face à la qualité du service sur le bateau de plongée de l’hôtel. Un personnel gentil et aux petits soins (oui, j’apprécie que l’on équipe et déséquipe ma bouteille entre deux plongées), pas un cri sur le bateau pendant les manoeuvres, un silence de bon aloi qui évite la pagaille et permet de se concentrer sur son matériel avant chaque plongée. Et puis des dive masters attentifs, et des palanquées de trois personnes maximum. J’ai vraiment aimé !

Pour le récit de ce que j’ai vu sous l’eau, il vous faudra patienter un peu…

Parce qu’après une soupe d’avocat et une salade d’épinards au restaurant Café Landaa de l’hôtel, j’ai embarqué rapidement sur le bateau rapide de l’hôtel Soneva Fushi. Vingt-cinq minutes pour traverser l’atoll de Baa, avec 2 moteurs de 200 Cv, une promenade ! À vive allure…

Me voici donc dans un nouvel environnement, avec un autre concept d’hébergement. Sous un ciel gris qui délave le paysage et dilue un peu la magie de l’endroit. Mais qu’importe, l’endroit justement est rare !

Tout d’abord, et malgré les articles que j’avais pu lire ici ou là dans les magazines de voyage aux États-Unis et ailleurs, c’est la surprise. Hôtel de luxe, certes, et même le tout premier resort de luxe implanté aux Maldives à la fin des années 1990. Mais façon Robinson Crusoe ; on a beau s’y attendre, on reste bouche-bée.

Ma chambre n’est pas une villa. Ce n’est pas une cabane non plus. C’est un mélange des deux. Voyez la photo en tête de cet article…

Salon et bureau au rez-de-chaussée, en bord de plage, juste après la piscine privée. À l’arrière, la salle de bains partiellement plein air, dans le jardin. À droite, la salle de gym équipée de tout l’attirail qui fait les costauds et les fines lianes. Sur le côté, le hammam ! Tout cela, rien que pour vous !

À l’étage, la chambre avec lit à baldaquin puis une passerelle qui mène à une petite terrasse avec table, chaises et lit de repos. Un lit de repos qui pourrait bien m’accueillir la nuit prochaine si j’ai envie d’étoiles en guise de ciel de lit.

Je passe sur les multiples petits détails qui font de votre séjour un heureux souvenir puisque chaque tiroir, chaque étagère du dressing-room est garni de menus objets qui simplifient l’existence : multi-prises et adaptateurs, sels de bain à la citronnelle et sac de toile pour rassembler vos plastiques et piles (vous êtes gentiment invité à les rapporter en France pour ne pas participer à l’accroissement des déchets non recyclables aux Maldives), spray anti-moustiques en cas de besoin et lotion après-soleil. Entre autres…

Autre détail amusant : l’hôtel Soneva Fushi est enfoui sous la végétation et abrite quelques habitants peu communs des Maldives, comme les lapins peu timides qui trottinent sur le sable entre plage et piscine. On dit que les enfants adorent cet hôtel, je comprends pourquoi !

Ce soir j’étais invitée à une croisière au coucher du soleil. La semaine dernière les hôtes avaient pu observer un banc d’une centaine de dauphins ; j’ai eu moins de chance mais je garde le souvenir d’un moment particulièrement agréable, et puis j’ai plongé hier avec 30 raies manta à portée de main, alors…

J’ai rencontré le Chef espagnol à la tête des trois restaurants du Soneva Fushi (dont le Fresh in the Garden accessible grâce à un pont suspendu au-dessus de la végétation), un Chef qui propose une cuisine fusion japonaise / péruvienne dans l’un de ces établissements. Et après avoir testé ses sorbets basilic-yogurt et carotte-gingembre ce soir, j’avoue être curieuse de goûter à d’autres expériences gustatives.

Enfin il y a une heure s’achevait la séance du Cinema Paradiso, un immense écran sur lequel sont projetés de grands classiques en noir & blanc deux fois par semaine pour les hôtes installés sur d’épais coussins sur les chaises longues, pop-corn et soda en main. Du cinéma en plein air, aux Maldives…

C’est un archipel plein de surprises. J’y viens pour la quatrième fois et j’expérimente chaque fois de nouvelles activités, de nouvelles conditions de vie.

J’ai dîné ce soir avec une jeune biologiste marin avec laquelle je parlais nudibranches et plancton phosphorescent. Les Maldiviens sont de plus en plus impliqués dans la protection de leur environnement, grâce à ces grands hôtels qui financent, qui innovent, qui agissent.

Je vous en reparlerai.

Mais je dois d’abord dormir un peu, parce que demain je plonge de nouveau…

Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux Maldives ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en mai 2010 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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