Maldives, villa sur plage hôtel Coco Palm Bodu Hithi © Marie-Ange Ostre

Voici le récit d’une visite de quelques heures sur une île-hôtel à proximité immédiate de l’aéroport international de Malé aux Maldives.

Il y a de ces destinations dont on ne se lasse pas. C’est mon troisième séjour aux Maldives cette année, le quatrième en deux ans, le cinquième en dix ans.

Je n’étais pas revenue aux Maldives pendant 9 ans parce qu’une île-hôtel ne m’avait pas charmée en 2000, et parce que les plongées sous-marines s’étaient montrées décevantes. Ajoutons à cela que mes pas m’ont menée sur bien d’autres îles dans l’océan Indien mais aussi dans le Pacifique, dans l’Atlantique, dans les Caraïbes. Autres océans, autres îles, autres environnements.

Mais au cours de ces deux dernières années les Maldives sont remontées sur l’échelle de mes préférences et après ce survol de quelques atolls en arrivant ce matin en vue de Malé, la capitale, je confirme que les Maldives sont (à mon humble avis) les plus belles îles du monde vues du ciel.

Après un vol direct plein de touristes avides de découvrir cet archipel pour la première fois ou d’y revenir pour en explorer davantage, je me suis posée ce matin sur l’aéroport de Malé avant d’être prise en charge par l’équipe du groupe Coco Palm qui compte deux hôtels aux Maldives. Un transfert en bateau sur une mer agitée, et trente minutes plus tard je posais le pied sur le sable blanc de cette île située à 29 kilomètres de Malé dans l’atoll du même nom.

J’ai fait comme tout le monde : après avoir pris sous un ciel bien gris quelques photos pour vous montrer, j’ai couru jusqu’au lagon pour nager et me détendre après cette nuit passée dans l’avion !

Mais c’est la faim qui m’a fait sortir de l’eau : même si le plateau repas servi pour le dîner sur le vol XL Airways est supérieur en qualité à celui de bien d’autres compagnies aériennes, il n’était plus qu’un lointain souvenir et la carte du restaurant Tsuki me tendait les bras ici.

Les poissons sont grillés avec citronnelle, herbes fraîches et aromates orientaux. Le boeuf d’Australie et l’agneau de Nouvelle-Zélande sont servis avec du riz à la noix de coco et aux feuilles de galanga. Et le dessert est décoré de feuille d’or. Comment décrire l’onctuosité sans pareil de mon jus de mangue frais ? Ou la gentillesse de Mohammed, le serveur Maldivien qui a concocté la délicieuse et rafraîchissante infusion de citronnelle fraîche que j’ai demandé en fin de repas ?…

Ensuite pour ne pas succomber à la sieste pernicieuse qui m’aurait empêchée d’absorber plus vite le décalage horaire de cinq heures entre Paris et les Maldives, et pour honorer mes engagements,  j’ai parcouru l’île en tous sens. Tantôt à pied dans le sable fin, tantôt en voiturette de golf quand la pluie tropicale s’est soudain déversée en trombes sur la végétation luxuriante.

J’ai visité différentes catégories de villa, de la plus vaste aux plus « standard », sachant que le standard ici est déjà plus élevé que la moyenne.

Sur l’île de Bodu Hithi les villas en bord de plage disposent d’une grande pièce unique divisée en deux parties : à gauche la chambre ouvrant sur un petit jardin et une piscine privée suffisamment grande pour y faire quelques brasses, à droite et en contrebas de trois marches la partie salon avec télévision écran plat et large sofa pour accueillir vos amis. Au beau milieu, entre chambre et salon, trône une vaste baignoire ronde !

Les villas sur pilotis sont tout aussi agréables, ici comme ailleurs leur agencement dépend surtout de leur taille. Les dimensions de votre piscine privée, suspendue au-dessus du lagon, également.

Baignoires rondes, ovales, rectangulaires, vous trouverez la vôtre au Coco Palm Bodu Hithi. Les salles de bains sont toujours ouvertes sur l’extérieur, et il faut bien admettre qu’aux Maldives l’un des plaisirs de votre séjour est de pouvoir prendre son bain ou sa douche tout en contemplant les eaux turquoises du lagon.

On remarque aussi le souci du détail, que ce soit au restaurant dans le choix de la vaisselle ou dans la présentation des plats, ou dans les villas. J’ai notamment relevé la présence de bouteilles d’eau minérale Voss dans les chambres, et dans les salles de bain celle de savons qui semblent de production artisanale, à l’extrait de riz rouge, de cannelle, ou de mangoustan (l’un des fruits tropicaux présents dans l’océan Indien).

Spa aux sept cabines joliment décorées et suspendues au-dessus du lagon, restaurant japonais au nom évoquant la lune et dont le Chef donne des leçons de cuisine japonaise une fois par semaine, ou bar cosy devant la piscine surplombant la plage, toutes ces installations incitent au farniente tout en proposant des activités aux plus dynamiques d’entre nous.

Mais c’est évidemment le centre de plongée qui a retenu mon attention plus particulièrement : dirigé par un Italien sympathique, disposant de deux salles de formation et d’un vaste espace en plein air pour stocker et entretenir le matériel Mares ou l’équipement des plongeurs, le centre Dive Ocean du Coco Palm Bodu Hithi propose une quinzaine de sites de plongées qui appellent à une petite visite…

Malheureusement je n’aurai pas l’occasion de plonger sur ces sites.

Quand on invite un blogueur voyage à tester un hôtel il s’agit rarement d’une simple visite de l’établissement. Trop court pour se rendre compte du service et de la localisation (aux Maldives la localisation est importante pour les plongeurs puisque toutes les îles ne sont pas également riches en faune sous-marine), trop court surtout pour tester les expériences qui peuvent être offertes aux clients. D’autre part l’hôtel s’expose ainsi aux risques d’une météo capricieuse ou de circonstances défavorables. Ce fut le cas ce jour-là.

Pour des raisons de manque de disponibilité le Coco Palm Bodu Hithi m’a seulement invitée à déjeuner et à visiter l’établissement avant que l’on me transfère vers le second hôtel du groupe Coco Palm aux Maldives, l’hôtel Coco Palm Dhuni Kolhu que je vous ai présenté sur cette autre page. Je ne peux donc porter un avis circonstancié sur le Coco Palm Bodu Hithi et ne vous raconterai malheureusement rien de plus. Mais c’est dommage, parce que l’hôtel offre un nombre restreint de villas comparé à d’autres resorts plus vastes à proximité, et l’atmosphère y semble intime et raffinée. Nul doute que j’aurais pu vous convaincre d’y séjourner prochainement. Malgré tout, je vous laisse découvrir mes photos (sous ciel gris, pas le choix !) pour vous faire une idée un peu plus précise du confort de l’hôtel Coco Palm Bodu Hithi.

Je vous invite aussi à découvrir mes autres expériences vécues dans de nombreux hôtels de qualité en ce vaste monde, en cliquant sur la catégorie (ou tag) « hôtels luxe« .

Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux Maldives ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en décembre 2010 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». Malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à cet article, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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