Pacifique, survol des Fidji

Une journée de relâche sans pour autant se reposer tout à fait, en transit à Los Angeles entre deux vols…

Atterrissage à Los Angeles à 8h du matin. Pas pu manger l’omelette à la ratatouille qui nous a été servie dans l’avion en guise de petit déjeuner. Je meurs de faim mais j’ai franchement horreur des poivrons cuits !

Depuis trois jours je n’ai avalé qu’une tranche de pain et trois cuillères de riz blanc. J’ai des nausées parce que j’ai trop faim, mais j’ai aussi des nausées si j’absorbe le moindre aliment au goût trop prononcé ! Or sous les tropiques, tout a du goût ! Mais au moins en atterrissant, je n’ai plus de fièvre.

Nous sommes tous hébétés de fatigue mais soudés comme au premier jour. Surtout quand Stéphane, notre régisseur, trouve le contact nécessaire qui nous aide à ré-enregistrer nos bagages au plus vite sans avoir besoin de les sortir physiquement de l’aéroport et que de surcroît il nous annonce la réservation de chambres d’hôtel au Sheraton proche de l’aéroport : nous avons huit heures devant nous pour recharger nos batteries (au propre comme au figuré !), nous nourrir décemment (à nous le room service à l’américaine !), prendre une bonne douche, et surtout dormir dans des draps frais, sans tangage ni roulis, pour une longue sieste réparatrice.

À 19h30 nous sommes de nouveau à l’aéroport, plus frais et reposés, certains ayant pris deux douches dans l’après-midi comme pour prendre un peu d’avance sur des manques à venir…

Si nos bagages ont bien été enregistrés le matin, au moment de faire émettre nos cartes d’embarquement, il faut négocier le montant du surcroît de bagages. Entre accent américain à couper au couteau et nécessités budgétaires, la confusion s’installe et… notre régisseur croit comprendre, sans en être certain, que certains de nos bagages pourraient bien ne pas arriver en même temps que les autres. Il insiste derechef. Mais on nous délivre nos cartes d’embarquement sans nous donner pour autant de réponse satisfaisante et nous filons sans demander notre reste. 

Dîner rapide dans l’un des restau cantines de l’aéroport, puis attente dans une salle d’embarquement aussi bondée qu’elle peut l’être : des grappes de jeunes dorment par terre dans une cacophonie indescriptible, de nombreuses personnes restent debout. L’impatience s’installe, la tension monte dans le public, et quand l’embarquement commence enfin, il se fait dans un désordre incroyable avec un personnel au sol débordé par la situation, nerveux et irrité.

Nous décollons enfin de Los Angeles à minuit quarante, avec une heure et dix minutes de retard, ce qui nous inquiète puisque nous avons un vol de connexion une heure à peine après notre atterrissage aux Fidji (quelques atolls des Fidji sur la photo en tête de cet article).

Pendant ce voyage qui nous fera survoler Hawaï, nous vivrons aussi une situation inédite due à la fameuse ligne de changement de jour au beau milieu du Pacifique…

 

Vous pouvez trouver l’agenda complet de ce tournage (Marquises et Tonga) et des liens vers le détail de chaque journée sur cette page : Chronique du tournage de l’épisode consacré au Pacifique.

Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage aux Marquises ? Voici quelques pistes à explorer :

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