Boeing 767 American Airlines

Je pars aujourd’hui pour la Barbade, mais je ferai un stop autorisé de quelques jours à Miami que j’apprécie. Voici mon test du vol American Airlines Paris / Miami.

« Quand avez-vous fait votre bagage ? Avez-vous fait votre valise vous-même ? Quelqu’un a-t-il pu glisser quelque chose dans votre valise à votre insu à un quelconque moment ? Quels sont les appareils électroniques que vous emportez ? Les avez-vous fait réparer récemment ? »

Brrr… Si l’employé à peau d’ébène qui me pose encore une dizaine de questions somme toute usuelles ne faisait pas preuve d’humour dans sa façon de les poser je deviendrais presque parano !

Cinq minutes plus tard c’est un agent d’origine asiatique cette fois qui m’accueille au comptoir d’enregistrement d’American Airlines avec un discret « bonjour Madame » accompagné d’un grand salut mains jointes à hauteur de la poitrine : « voulez-vous faire un bon voyage Madame ? Oui, alors je vais faire de mon mieux pour vous« .

Je suis à Roissy Terminal 2A et je n’aurais pas imaginé un enregistrement aussi rapide et avec autant de drôlerie sur une compagnie aérienne américaine. Dix minutes après être descendue du taxi me voici avec ma carte d’enregistrement en mains tout en ayant goûté aux atouts du fameux melting-pot américain : mon voyage peut commencer !

L’embarquement du vol AA 063 à bord du 767-200 s’effectue en quelques minutes tandis que l’hôtesse appelle les passagers à se présenter par groupe : si vous avez demandé à être placé au fond de l’avion votre carte d’embarquement affiche une mention « groupe 1 » et vous embarquez dans les premiers. Pour ma part j’ai demandé un siège le plus à l’avant possible de l’appareil donc j’attends patiemment d’embarquer avec le groupe 6, le dernier.

A bord je traverse la cabine Affaires occupée par une série de sièges en cuir dont l’espace entre les deux fauteuils me laisse imaginer le confort apprécié notamment par les plus grands d’entre nous.

Quant à moi je découvre avec plaisir mon siège 12J : un hublot, sur une série de deux sièges seulement côte à côte (je n’aurai pas à déranger deux personnes lorsque j’aurai besoin de me lever un peu au cours de ce vol long). La cabine ne compte que 28 sièges : aucun bébé dans cette cabine, et de surcroît nous apprenons quelques minutes plus tard que le vol n’étant pas complet nous sommes invités à changer de place si nous le souhaitons avant même le décollage. Sur d’autres compagnies on nous oblige plutôt à conserver nos sièges et à n’en changer qu’après le décollage ce qui équivaut souvent à quelques chutes de sacs ou d’objets déplacés pendant la phase de décollage et à un titubage collectif pendant quelques minutes.

Cette fois les passagers entrent en valse hésitation avec le sourire à l’idée d’un vol dans de meilleures conditions et avec tout le temps nécessaire pour déplacer tranquillement leurs effets personnels. On remercie le personnel de bord.

Messages, décollage, servage. Pardon, service !

Les messages sur cette compagnie américaine sont annoncés en anglais puis en français, mes compatriotes non-anglophones apprécient.

Il est temps de reculer nos montres de six heures pour se mettre à l’heure de Miami où il fait seulement 10° à 04h du matin heure locale, la température grimpera à 24° dans la journée. Le vol durera 10 heures.

Trente minutes plus tard une hôtesse qui pourrait être ma grand-mère me demande avec le sourire qu’elle adresserait à sa petite-fille ce que je souhaite boire. En sirotant mon jus de tomate (une canette entière de 33 cl, pas un demi-gobelet noyé dans de la glace), je grignote les rice « nachos » crackers qui vont avec en songeant que les États-Unis connaissent une très grave crise économique mais que j’ai toujours vu des seniors au travail aux U.S.A. tandis que les nôtres en France réclament encore leur droit au leur… Vive les hôtesses de l’air en âge d’être grand-mères, surtout lorsqu’elle restent coquettes et charmantes comme celle-ci !

Le déjeuner est servi rapidement avec un choix à faire entre bœuf strogonoff et tortellini aux 4 fromages. Je compte bien m’offrir un vrai hamburger à Miami avec coleslaw et tous les accompagnements qui font le plaisir du Français sur le territoire américain donc j’opte pour les pâtes accompagnées de brocolis vapeur, bien chauds.

Rien à redire sur le plateau-repas d’American Airlines en classe Eco si ce n’est que je suis surprise d’y trouver de la Vache Qui Rit qui, dans ma culture franco-française est pourtant bien de chez nous. A moins que la célèbre bovine n’ait été engloutie par un géant de l’alimentaire américain ?…

Ah, détail qui peut compter pour certains : si vous souhaitez du vin pour accompagner votre repas il vous en coûtera 7$, payables uniquement avec une carte de crédit.

On n’attend pas non plus des heures coincé derrière son plateau-repas : les hôtesses passent inlassablement dans les allées pour vous libérer dès que vous avez terminé. Ce qui évite la sempiternelle ruée collective vers les toilettes en fin de repas et la file d’attente qui s’étire jusqu’à parfois gêner les passagers restés assis. Du détail, certes, mais…

Pour le reste du voyage je vais laisser de côté les deux films proposés. Le passager assis à côté de moi est parti dormir sur une rangée de trois sièges libres alors je prends mes aises : jambes allongées, à moi la revue de presse qui occupe toujours mes longues heures de vol lors de chaque voyage.

Et je m’interroge aussi sur le comportement de certains passagers…

Si parfois l’un d’entre se lève pour effectuer des exercices circulatoires qui ressemblent à une véritable séance de tai chi, avez-vous remarqué l’obsédé du coffre à bagages ?… Celui qui va se lever une ou deux fois par heure pour récupérer son bagage à mains, le déposer sur son siège pour fourrager dedans, en extraire alternativement (rayez la mention inutile) le roman, l’écharpe, le paquet de chewing-gums, l’ordinateur, le smartphone, le pull,… Pour l’y ranger de nouveau scrupuleusement et avec autant d’énergie 30 minutes plus tard. Ce sont ceux bien sûr qui font claquer les fermetures de valises et celles des compartiments à bagages jusqu’à faire converger vers eux les regards exaspérés des passagers, sans qu’ils n’en prennent conscience d’ailleurs.

À bord je passe un moment à feuilleter un mini catalogue de vente par Internet judicieusement intitulé Sky Mall (galerie commerciale du ciel) : American Airlines propose en effet un accès Internet aux passagers des vols au-dessus du territoire Canadien et américain. Vous pouvez alors commandez en ligne et pendant le vol les produits présentés dans ce catalogue et les trouver quasiment dans votre boite à lettres le lendemain.

Notez aussi que l’une de mes amies converse sur Skype en chat avec ses collègues (ou comment occuper son temps libre en squattant celui des autres)…

Mais ce qui est terrible c’est cette culture qui consiste à tromper l’ennui en grignotant : comment refuser le petit kit offert 6 heures après le départ, et trois heures après le déjeuner ?… Un jus de fruits, un mini Toblerone et un biscuit sablé shortbread, précisément ceux que je ne peux pas refuser (à égalité avec les Speculoos au firmament de mes préférences).

Pour les museaux masculins, c’est une poignée de biscuits salés qui vous feront craquer. Nous sommes 13 passagers à accepter ce petit grignotage, pas un n’a refusé ! Autant pour ma culpabilité… Même si avec mon casque anti-bruit j’ai pourtant le sentiment de mâcher du sable ! Allez je remets mon hamburger géant à demain et je savoure le biscuit sablé !

Mais voici qu’on nous annonce Miami et sa côté Atlantique. Les heures se sont écoulées doucement et je n’ai pas terminé ma lecture de Géo !

Mesdames et Messieurs, cet article-test d’un vol American Airlines a été rédigé totalement sur iPhone et en direct du vol Paris / Miami. J’espère vous avoir diverti un moment, aidé peut-être dans votre choix d’une compagnie aérienne pour un prochain voyage, et j’espère avoir le plaisir de vous retrouver très bientôt sur les pages d’Un Monde Ailleurs, votre blog de voyage attitré !

😉

PS : American Airlines fait partie de l’alliance OneWorld, tout comme British Airways ou Cathay Pacific. A vos cartes !…

PS bis : une heure avant l’atterrissage nous sommes gratifiés d’une dernière collation, une quiche jambon champignons bien chaude, un autre biscuit et une petite grappe de raisin blanc.

Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage à la Barbade (en passant par Miami) ? Voici quelques pistes à explorer :

Cet article a été publié une première fois en janvier 2011 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». Malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à cet article, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.

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