Trou aux Biches, épave du Stella Maru à île Maurice. Plongée de 44 minutes à – 24 mètres avec Olivier C., visibilité moyenne. Nous ne sommes que six à plonger, y compris Hugues Vitry et Bruno l’un de ses moniteurs, le rêve. La haute saison n’a pas encore commencé ici et l’île Maurice secoue doucement sa torpeur sous les flamboyants vermillons en attendant les premiers touristes de Noël…
La murène javanaise est à son poste dans son hublot mais ne sortira pas aujourd’hui, les trois rascasses volantes jouent avec Hugues, mais il ne trouve pas de poisson-pierre cette fois. Pendant que les autres observent Hugues, je m’attarde sur un petit récif à côté et je déniche une jolie murène perlée, fine, moins d’un mètre, cachée dans son trou mais curieuse, sortant sa tête et une partie de son corps à ma rencontre, noire velours perlée de blanc, elle porte bien son nom.
Un peu plus loin des bébés dominos, gris souris à points blancs ont colonisé un petit corail dur et jouent entre ses branches. Lorsque nous nous éloignons de l’épave pour errer sur les récifs alentours, riches de vie, Hugues trouve un cône enfoui dans le sable et un petit inimicus peu commun (photo ci-dessus), mais toujours pas de poisson pierre. Je tombe nez à nez avec une murène verte d’un bon mètre, légèrement agressive, je m’éloigne prudemment. Hugues ne s’en approche pas et me fait signe de rester à distance. Quelques mètres plus loin j’aperçois une autre petite murène, toute brune, et discrète cette fois. Mais je retiens la leçon et je me contente de la signaler aux autres.
Puis je prends un réel bonheur chaque fois renouvelé à caresser d’un doigt la jupe des anémones de mer et regarder les bébés anthias ou demoiselles bleues jouer à cache-cache, en nuages fluos, au-dessus des coraux, se disputant l’espace avec leurs congénères dominos ou poissons clowns. J’apprends à observer une vieille à triple queue pour la reconnaître ce soir dans mes livres spécialisés sur la faune. Plus loin, Hugues nous montre un poisson-feuille rose taché de beige.
Et je n’ai pas pris l’appareil photo aujourd’hui… c’était une plongée relax, juste pour le plaisir…
extrait de mon journal de plongée, Trou aux Biches, île Maurice
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
La murène javanaise est à son poste dans son hublot mais ne sortira pas aujourd’hui, les trois rascasses volantes jouent avec Hugues, mais il ne trouve pas de poisson-pierre cette fois. Pendant que les autres observent Hugues, je m’attarde sur un petit récif à côté et je déniche une jolie murène perlée, fine, moins d’un mètre, cachée dans son trou mais curieuse, sortant sa tête et une partie de son corps à ma rencontre, noire velours perlée de blanc, elle porte bien son nom.
Un peu plus loin des bébés dominos, gris souris à points blancs ont colonisé un petit corail dur et jouent entre ses branches. Lorsque nous nous éloignons de l’épave pour errer sur les récifs alentours, riches de vie, Hugues trouve un cône enfoui dans le sable et un petit inimicus peu commun (photo ci-dessus), mais toujours pas de poisson pierre. Je tombe nez à nez avec une murène verte d’un bon mètre, légèrement agressive, je m’éloigne prudemment. Hugues ne s’en approche pas et me fait signe de rester à distance. Quelques mètres plus loin j’aperçois une autre petite murène, toute brune, et discrète cette fois. Mais je retiens la leçon et je me contente de la signaler aux autres.
Puis je prends un réel bonheur chaque fois renouvelé à caresser d’un doigt la jupe des anémones de mer et regarder les bébés anthias ou demoiselles bleues jouer à cache-cache, en nuages fluos, au-dessus des coraux, se disputant l’espace avec leurs congénères dominos ou poissons clowns. J’apprends à observer une vieille à triple queue pour la reconnaître ce soir dans mes livres spécialisés sur la faune. Plus loin, Hugues nous montre un poisson-feuille rose taché de beige.
Et je n’ai pas pris l’appareil photo aujourd’hui… c’était une plongée relax, juste pour le plaisir…
extrait de mon journal de plongée, Trou aux Biches, île Maurice
(10 décembre 2001)
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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