New York, statue de la Liberté © Marie-Ange Ostré

J’ai publié ce texte en octobre 2015, en exclusivité sur mon livre numérique « Un Monde Ailleurs, le Meilleur du Voyage ». Six ans ont passé, le voici pour le plus grand nombre…

Lorsque l’on voyage beaucoup on peut avoir tendance à ne pas vouloir voir ce que tout le monde voit, et même à fuir ce qu’il faut voir selon les guides papier traditionnels. Je fais partie de ces voyageurs qui ne montent pas sur la tour Eiffel à Paris, qui ne vont pas visiter le Colisée à Rome et qui évitent comme la peste tous les lieux ultra-touristiques de la planète.

D’ailleurs de vous à moi je déteste le mot « touriste » et les plus observateurs d’entre vous auront sans doute noté que je ne l’utilise que très rarement sur mon blog de voyages. Le mot touriste a pour moi une connotation très mercantile du voyage. Même si je reconnais que l’activité touristique aide au développement économique de certaines régions, en d’autres parties du monde l’appât du gain prévaut de plus en plus sur la sauvegarde de l’environnement ou des populations. Je préfère donc nettement la notion de « voyageur ».

Être voyageur c’est être visiteur. Un autre état d’esprit…

Bref, quand j’aborde une autre terre je dois donc parfois me forcer pour sacrifier à ce que j’appelle les visites incontournables : rendre hommage à la Joconde au Louvre, grimper sur la Grande Muraille de Chine près de Pékin ou au sommet de la tour CNN de Toronto.

D’ailleurs, après avoir râlé immanquablement contre « trop de monde ici« , je suis souvent contente d’avoir consenti à ces détours purement touristiques : je recommande donc par exemple vivement de voir les pyramides de Gizeh au Caire ! Ou de prendre l’ascenseur jusqu’en haut de la tour Burj Khalifa de Dubai. Et de rendre visite à l’une des grandes dames les plus célèbres, l’un des visages les plus photographiés au monde : la Statue de la Liberté, à New York.

Vous ne le savez peut-être pas, mais la Statue de la Liberté fait partie du patrimoine mondial culturel de l’UNESCO (lire sa fiche ici). C’est dire l’importance qu’elle peut avoir, pas seulement aux yeux des Américains mais aussi aux yeux du monde entier.

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New York city.

Ma ville préférée aux U.S.A. !

Avant, tout autant que depuis le 11 septembre 2001. Vibrante, mais sage. Elle revêt différents visages au fil des heures, au gré des saisons. Si les attentats meurtriers ont modifié un peu son atmosphère on ressent toujours à New York une énergie inébranlable, un dynamisme et un esprit d’entreprise qui ne se démentent pas, tout autant qu’une forme de sérénité dans certains quartiers réhabilités.

J’aime New York, et j’y retourne régulièrement avec le même plaisir, la même boulimie.

Je fais partie de ces voyageurs qui évitent comme la peste tous les lieux ultra-touristiques de la planète…

Depuis mon premier séjour à New York en juillet 1996 j’ai parcouru des centaines de kilomètres à pied dans cette ville. New York est épuisante, elle vous mènera jusqu’au bout de ses avenues, jusqu’au coeur de ses ruelles, pour vous inciter à en découvrir toujours davantage en écoutant, en observant, en humant. Qui n’a pas ressenti ce petit frisson de plaisir en entendant pour la toute première fois les fameuses sirènes des voitures de police sur la Cinquième Avenue ?… Vous voici projeté(e) dans l’une de vos séries télé favorites !

J’ai arpenté les couloirs et les salles des plus grands musées (ne manquez pas la galerie Egypte ancienne au Metropolitan Museum of Art) tout autant que les expositions temporaires de grande valeur (j’ai admiré dans une toute petite bibliothèque des manuscrits enluminés datant du Moyen-Âge ainsi qu’une Bible sans âge).

Je grimpe chaque fois au sommet de l’Empire State Building pour admirer le soleil couchant sur Manhattan, un petit rendez-vous personnel que je m’accorde systématiquement pour faire le point sur mon destin de voyageuse.

Pourtant il y a un incontournable que j’avais toujours soigneusement évité : la Statue de la Liberté. Je me contentais de la prendre en photo de loin, depuis le ferry qui mène entre Manhattan et l’une des rives avoisinantes. Symbole inaliénable de l’accès à un nouvel espoir, je lui rendais hommage à ma façon, en l’admirant respectueusement, mais de loin.

Puis un jour j’ai accepté (pour plaire à ceux qui m’accompagnaient) de faire le vrai pèlerinage, d’aborder à ses pieds, et de visiter son musée. Je suis entrée sous ses jupes pour découvrir ses dessous…

Bien sûr on vous explique Ellis Island et la mise en quarantaine des premiers immigrants. Bien sûr on vous montre des agrandissements de photos de l’époque de la construction de la statue. Et bien sûr on vous abreuve de chiffres, à l’américaine. Mais justement, vous êtes en Amérique !

Douze millions d’immigrants du monde entier sont passés sous l’immense hall d’Ellis Island entre 1892 et 1954 (fermeture) pour y être enregistrés, examinés, puis autorisés à entrer sur le territoire américain. Certains jours, jusqu’à 5 000 personnes se présentaient après une épuisante (parfois fatale) traversée de l’Atlantique en espérant obtenir l’indispensable sésame pour une nouvelle vie. Pour la majorité d’entre eux cela représentait 3 à 5 heures d’attente au mieux pour un bref examen médical (afin de refouler les incurables ou les handicapés) et une vérification administrative (afin d’éliminer les criminels ou les indésirables).

Pour les autres cela pouvait signifier un séjour plus long, le temps d’effectuer des tests supplémentaires ou une enquête plus approfondie. 2% d’entre eux se voyaient signifier l’interdiction de pénétrer sur la terre promise avec en bonus le voyage de retour immédiat vers leur port d’origine.

Pourtant nous rechignons aujourd’hui à patienter jusqu’à trente minutes parfois en arrivant devant les guichets des douanes américaines dans les aéroports. Je peux le souligner puisque je rechigne aussi ! Notez néanmoins que rien ne vaut les deux seuls agents d’immigration à 07h du matin à Roissy lorsque deux avions viennent de libérer quatre cent passagers ! Une honte pour l’un des pays les plus visités au monde…

Lors de ma première visite en juillet 2009 la couronne de la Statue de la Liberté ne pouvait pas être visitée, elle était alors en cours de rénovation. Lors de mon séjour suivant en avril 2018 la couronne était bien rénovée, mais l’accès y était désormais interdit pour raisons de sécurité. Par contre je vous invite à visiter le musée de la statue, situé dans son socle : on y découvre des photos d’époque du chantier, une copie de la structure métallique de la flamme, et on y voit l’architecture intérieure de la statue.

Les photos publiées sur cet article ont été réalisées en juillet 2009 (par temps gris) et en avril 2018 (une journée radieuse mais glaciale). À neuf ans d’intervalle donc, et avec deux appareils photo aux technologies forcément différentes.

Vous pourrez aussi visiter l’île d’Ellis Island, et parcourir les salles qui vous expliquent le processus d’immigration du début du XXème siècle. Quelques écrans d’ordinateur vous permettent de chercher votre nom et d’y découvrir si l’un de vos grands-parents ou arrières-grands-parents ont posé le pied sur le sol américain. Mais vous pouvez aussi le faire immédiatement, depuis votre écran, en saisissant le patronyme de votre choix sur cette page pour retrouver tous les passagers des navires arrivant aux Etats-Unis.

En voyage je vous l’affirme : il FAUT voir aussi les incontournables. Il faut passer sous le pont du Rialto à Venise, rouler sur le Golden Gate Bridge à San Francisco et vous laisser photographier devant la baie de Hong Kong. Entre autres… Ne boudez pas votre plaisir, faites comme tout le monde !

Ensuite, vous sortirez des sentiers battus.

Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux U.S.A. ? Voici quelques pistes à explorer :

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