Le sommet de l'Everest depuis le camp de base du Tibet, Chine

Évoquer mon face à face avec l’Everest c’est forcément aborder le chapitre des rêves de voyages, l’occasion aussi d’un mini bilan pour vous amener à y réfléchir à votre tour.

Sur le carnet de rêves d’une voyageuse figurent quelques sommets inaccessibles.

Sans parler forcément d’altitude, il s’agit de destinations souhaitées, fantasmées, que vous savez pourtant interdites, ou tout au moins peu envisageables.

Qu’il s’agisse de danger réel ou potentiel, d’inaccessibilité géographique, ou de conditions physiques ou climatiques trop difficiles, vous rêvez en pensant que ce rêve ne sera jamais exaucé.

Pourtant…

Je rêvais de pénétrer la forêt vierge de Bornéo : j’y ai dormi plusieurs nuits, à plusieurs années d’intervalle.

Je rêvais d’entrer sous le couvert de la canopée d’Amazonie : j’y suis allée lors de deux voyages, en Guyane française, puis au Pérou.

Je rêvais des Marquises au coeur de l’océan Pacifique : j’y ai photographié des tatouages culturels.

Je rêvais d’entrer un jour au royaume du Bhoutan : je l’ai traversé pendant plus de 10 jours sur des pistes très peu empruntées par les touristes.

Je rêvais aussi de sillonner l’île de Pâques : j’ai longuement profité d’un superbe lever de soleil sur les moaïs en 2023.

J’avais ce rêve que je portais en moi depuis plus de 30 ans…

Et puis il y a ces destinations dont on n’ose rêver et qui laissent pourtant un souvenir indélébile sur votre galerie d’images personnelles :

S’approcher au plus près des varans de Komodo en Indonésie, et plonger dans ses eaux cristallines.

Remonter le cours de la mer de Baffin pour aborder les villages Inuits des côtes du Groënland.

Plonger avec une quarantaine de raies manta en compagnie d’un expert mondial, aux Maldives.

Ou encore en Italie revoir Venise dans un calme absolu, et admirer les fresques de la Sainte-Chapelle du Vatican à Rome, le tout sans l’ombre d’un touriste, en sortie de pandémie Covid.

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J’avais malgré tout, ce rêve que je portais en moi depuis plus de 30 ans : entrer enfin au Tibet ! Grimper jusqu’au palais du Potala abandonné par le dalaï-lama, rouler à travers les vastes paysages ponctués de monastères ancestraux et de lacs glaciaires, faire tourner les moulins à prières en contemplant un ciel d’azur,…

Et surtout m’approcher au plus près du Toit du Monde au coeur de l’Himalaya : admirer la face Nord du plus haut sommet de notre planète, pour saluer l’Everest humblement.

Non, ce n’est pas un exploit, ma fatigue n’est due qu’à l’altitude qu’il faut supporter en accordant plusieurs jours à votre organisme : on ne respire pas à 5200m d’altitude comme on le fait sur une plage des Seychelles ou même au pied du Mont-Blanc.

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Et puis il y a le vent, féroce, celui qui vous bouscule, qui vous fait rater deux photos sur trois, qui gerce les lèvres et mugit à vos oreilles.

Et le froid, celui qui s’affiche en positif sur l’écran de votre téléphone, avec un ressenti pourtant négatif qui vous incite à vous couvrir de multiples couches jusqu’à réduire votre aisance.

Mais quelle beauté, quelle magnificence que ce vieillard qui vous toise d’une pointe acérée vite engloutie par les nuages qui tutoient le sommet du monde au quotidien.

Parvenue jusqu’au camp de base de l’Everest réservé aux visiteurs de passage, aux non-grimpeurs, j’ai eu la surprise de pouvoir profiter de ce géant de glace avec le sentiment d’être quasiment seule au monde.

À peine une douzaine de touristes, accompagnés de leur guide (obligatoire au Tibet). Trois selfies, deux photos de groupe, et puis s’en vont.

Vient alors ce silence qui vous enveloppe, à peine perturbé par des bourrasques fugaces quand le vent s’engouffre soudain dans cette vallée naturelle. Un chant caverneux que le monstre vous adresse depuis ses 8 846 mètres de haut.

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Ce matin j’ai eu la chance, et la patience, d’attendre dans un froid mordant que le sommet de l’Everest se découvre en totalité sous les rayons d’un soleil vite balayés par des nuages insistants.

Trois heures plus tard, au camp de base situé à 5 200m d’altitude, je vais patienter plus d’une heure pour lui accorder le temps de m’octroyer une faveur supplémentaire, quelques photos de plus.

Faveur que l’Everest me refusera.

Mais qu’importe…

Mieux qu’un documentaire télévisé, mieux que les plus belles photographies du meilleur artiste au monde, j’ai contemplé à mon tour la plus haute montagne du monde.

Respirant l’air pur de l’Himalaya, faisant rouler sous mes pas des cailloux maintes fois millénaires, dans cette vallée dans laquelle coulent encore les bras ténus des eaux turquoises de la rivière Yarlung Tsangpo.

Contempler l’Everest sous le ciel tibétain est un privilège encore rare. J’ai savouré chaque minute de cette expérience unique que je tenais à partager avec vous.

Et oui, j’ai exaucé un autre de mes rêves de voyageuse…

Je publierai dans quelques jours les conseils essentiels qui vous permettront à votre tour de vous rendre jusqu’au camp de base de l’Everest au Tibet, BEAUCOUP moins fréquenté que celui du Népal.

Puis je détaillerai dans les semaines à venir les étapes de ce second voyage en Chine où j’ai photographié cette fois les pandas géants à Chengdu, admiré les soldats de l’armée de terre cuite à Xi’An, et subi les aléas de la pluie dans les fantomatiques Montagnes Jaunes inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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