Enfin de retour à une ligne wifi digne de ce nom (enfin, pas encore, mais presque). Plein d’anecdotes à raconter, et quelques photos à montrer bien sûr. Vous attendez des photos de ce Groenland dont nous venons d’explorer toute la côte Ouest, et je ne résiste pas plus longtemps : voici le portrait que je préfère, celui d’Aku (prononcez Akou) qui a… soixante ans. Ou soixante-dix. Il ne sait pas. Ici l’espérance de vie des hommes ne dépasse pas 63 ans (68 ans pour les femmes), l’alcool et les conditions de vie très rudes ne facilitent pas la longévité.
En arrivant sous le cercle polaire nous ne savions pas comment appeler ce peuple distant au premier abord, mais chaleureux dès le premier contact direct. Politiquement, tous les habitants du Groenland (excepté les expatriés qui n’ont pas acquis la nationalité) sont des Groenlandais. Historiquement, ce sont les premiers missionnaires français qui les ont appelés Esquimau vers 1611 (= « mangeur de viande crue ») d’après le terme utilisé par les Indiens Algonquins du Nord Canada, principaux ennemis de ces peuples nomades de l’Alaska et du Canada. Le terme a été repris dans le monde entier, sous sa forme phonétique (Eskimo). Mais Inuit est le mot employé pour désigner les populations circumpolaires, situées dans la zone comprenant l’Alaska, le Nord Canada et le détroit de Bering ; en groenlandais il signifie « les êtres humains ». Et au Groenland ce terme est toujours utilisé pour désigner plus spécifiquement les habitants de la rude région de Thulé, la plus au Nord du pays. On nous a expliqué que le mot Eskimo n’est plus guère employé, et qu’il serait presque péjoratif, indiquant des conditions de vie primitives. Et définitivement Aku est un Inuit autant qu’un Groenlandais puisqu’il vit à Savissivik, à quelques kilomètres de Thulé.
Et dans quelques jours sans doute vous montrerais-je quelques portraits d’enfants…
Nous reprenons l’avion demain pour rejoindre Kangerlussuaq, l’aéroport international du Groenland. Nous emprunterons ensuite un second vol qui nous ramènera vers Copenhague en fin de journée. Une nuit sur place, puis ce sera un dernier vol vers Paris, et enfin le TGV pour Marseille où il fait… 25° aujourd’hui ! Ici à Ilulissat la neige a cessé de tomber mais le soleil réchauffe à peine l’atmosphère : il faisait – 6° cette nuit, et 1° au moment où je vous parle… Les icebergs étincellent, l’air est pur, la lumière d’une clarté idéale pour les photographes. Le bonheur serait total si, ce soir, les cieux nous faisaient la faveur d’une aurore boréale…
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
En arrivant sous le cercle polaire nous ne savions pas comment appeler ce peuple distant au premier abord, mais chaleureux dès le premier contact direct. Politiquement, tous les habitants du Groenland (excepté les expatriés qui n’ont pas acquis la nationalité) sont des Groenlandais. Historiquement, ce sont les premiers missionnaires français qui les ont appelés Esquimau vers 1611 (= « mangeur de viande crue ») d’après le terme utilisé par les Indiens Algonquins du Nord Canada, principaux ennemis de ces peuples nomades de l’Alaska et du Canada. Le terme a été repris dans le monde entier, sous sa forme phonétique (Eskimo). Mais Inuit est le mot employé pour désigner les populations circumpolaires, situées dans la zone comprenant l’Alaska, le Nord Canada et le détroit de Bering ; en groenlandais il signifie « les êtres humains ». Et au Groenland ce terme est toujours utilisé pour désigner plus spécifiquement les habitants de la rude région de Thulé, la plus au Nord du pays. On nous a expliqué que le mot Eskimo n’est plus guère employé, et qu’il serait presque péjoratif, indiquant des conditions de vie primitives. Et définitivement Aku est un Inuit autant qu’un Groenlandais puisqu’il vit à Savissivik, à quelques kilomètres de Thulé.
Et dans quelques jours sans doute vous montrerais-je quelques portraits d’enfants…
Nous reprenons l’avion demain pour rejoindre Kangerlussuaq, l’aéroport international du Groenland. Nous emprunterons ensuite un second vol qui nous ramènera vers Copenhague en fin de journée. Une nuit sur place, puis ce sera un dernier vol vers Paris, et enfin le TGV pour Marseille où il fait… 25° aujourd’hui ! Ici à Ilulissat la neige a cessé de tomber mais le soleil réchauffe à peine l’atmosphère : il faisait – 6° cette nuit, et 1° au moment où je vous parle… Les icebergs étincellent, l’air est pur, la lumière d’une clarté idéale pour les photographes. Le bonheur serait total si, ce soir, les cieux nous faisaient la faveur d’une aurore boréale…
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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