Le homard est un met précieux, parfois rare sur nos tables européennes. Pourtant ici dans la province du Nouveau-Brunswick il fait preuve d’une particularité encore plus rare : sa couleur.
Je l’avoue tout net : j’en ai assez du homard !
Bien sûr, cela peut choquer quelques âmes gourmandes qui s’exclameront « comment peut-elle se plaindre de ce mets royal !?…« . Cependant je trouve le homard ici au Nouveau-Brunswick sur toutes les tables, sur tous les menus. Sous forme de soupe, frit, dans des crêpes, des omelettes, des sandwichs, des salades, des hot-dogs et bien sûr au naturel selon la vraie tradition acadienne.
On veut me faire plaisir, on souhaite me faire profiter de cet excellent crustacé. Mais j’en ai mangé un de 1kg aujourd’hui au déjeuner ! Puis deux heures trente plus tard je l’ai vu surgir de nouveau devant moi sur un bateau spécialisé en croisière « spécial homard », sous la forme d’un « bébé » de 500 grammes cette fois ; je n’avais pas compris en embarquant que j’allais devoir en déguster un en fin de croisière après avoir appris à le pêcher !
Celui-ci j’en ai goûté les pinces, puis j’ai fait le bonheur d’un gourmand originaire de Québec qui n’a sans doute pas compris comment je pouvais bouder mon crustacé.
Mais comme le signale l’une de mes lectrices dans un commentaire aujourd’hui : il n’y a pas que le homard au Nouveau-Brunswick !
C’est vrai. Mille fois vrai. Et je vais vous le raconter.
Pourtant quand vous viendrez ici à votre tour, vous constaterez par vous-même que le homard était il y a encore quelques dizaines d’années… le plat du pauvre. La viande facile des pêcheurs en charge d’une famille. Il ne coûtait rien alors de prélever deux ou trois bestioles chaque jour dans un casier de pêche pour nourrir sa famille, et les enfants en mangeaient ainsi plusieurs fois par semaine.
Aujourd’hui, et on les comprend, les Acadiens ont une préférence pour un bon steak ou des huîtres (locales) même s’ils tiennent à avoir néanmoins toujours un peu de homard à la maison.
Au cas où…
L’un des avantages – en dehors de celui d’assouvir une gourmandise facile à satisfaire ici – c’est qu’on vous apprend aussi comment le pêcher, le conserver, le préparer, et le déguster. Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît !
Pourtant la star du Nouveau-Brunswick, c’est lui : le célèbre homard bleu. Celui-ci n’est pas très gros, mais quel splendeur ! Je vous promets que cette photo n’a pas été retouchée, DU TOUT. Il a bel et bien cette couleur exceptionnelle, et commence à faire les honneurs des tables parisiennes pour des chefs exigeants.
Exceptionnel, celui-ci l’est : à l’état sauvage on ne pêche qu’un seul homard bleu pour 5 millions de homards pêchés ! Rarissime donc. Et pourtant celui que vous voyez sur cette photo est bien vivant, garanti !
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages au Canada ? Voici quelques pistes à explorer :
Cet article a été publié une première fois en août 2011 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne à ce jour. Les articles re-publiés ici sont tous rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Le homard est un met précieux, parfois rare sur nos tables européennes. Pourtant ici dans la province du Nouveau-Brunswick il fait preuve d’une particularité encore plus rare : sa couleur.
Je l’avoue tout net : j’en ai assez du homard !
Bien sûr, cela peut choquer quelques âmes gourmandes qui s’exclameront « comment peut-elle se plaindre de ce mets royal !?…« . Cependant je trouve le homard ici au Nouveau-Brunswick sur toutes les tables, sur tous les menus. Sous forme de soupe, frit, dans des crêpes, des omelettes, des sandwichs, des salades, des hot-dogs et bien sûr au naturel selon la vraie tradition acadienne.
On veut me faire plaisir, on souhaite me faire profiter de cet excellent crustacé. Mais j’en ai mangé un de 1kg aujourd’hui au déjeuner ! Puis deux heures trente plus tard je l’ai vu surgir de nouveau devant moi sur un bateau spécialisé en croisière « spécial homard », sous la forme d’un « bébé » de 500 grammes cette fois ; je n’avais pas compris en embarquant que j’allais devoir en déguster un en fin de croisière après avoir appris à le pêcher !
Celui-ci j’en ai goûté les pinces, puis j’ai fait le bonheur d’un gourmand originaire de Québec qui n’a sans doute pas compris comment je pouvais bouder mon crustacé.
Mais comme le signale l’une de mes lectrices dans un commentaire aujourd’hui : il n’y a pas que le homard au Nouveau-Brunswick !
C’est vrai. Mille fois vrai. Et je vais vous le raconter.
Pourtant quand vous viendrez ici à votre tour, vous constaterez par vous-même que le homard était il y a encore quelques dizaines d’années… le plat du pauvre. La viande facile des pêcheurs en charge d’une famille. Il ne coûtait rien alors de prélever deux ou trois bestioles chaque jour dans un casier de pêche pour nourrir sa famille, et les enfants en mangeaient ainsi plusieurs fois par semaine.
Aujourd’hui, et on les comprend, les Acadiens ont une préférence pour un bon steak ou des huîtres (locales) même s’ils tiennent à avoir néanmoins toujours un peu de homard à la maison.
Au cas où…
L’un des avantages – en dehors de celui d’assouvir une gourmandise facile à satisfaire ici – c’est qu’on vous apprend aussi comment le pêcher, le conserver, le préparer, et le déguster. Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît !
Pourtant la star du Nouveau-Brunswick, c’est lui : le célèbre homard bleu. Celui-ci n’est pas très gros, mais quel splendeur ! Je vous promets que cette photo n’a pas été retouchée, DU TOUT. Il a bel et bien cette couleur exceptionnelle, et commence à faire les honneurs des tables parisiennes pour des chefs exigeants.
Exceptionnel, celui-ci l’est : à l’état sauvage on ne pêche qu’un seul homard bleu pour 5 millions de homards pêchés ! Rarissime donc. Et pourtant celui que vous voyez sur cette photo est bien vivant, garanti !
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages au Canada ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Vous aimez ? N'hésitez pas à partager :
Articles similaires
Related posts
2004-2024 : mon blog de voyages fête ses 20 ans
Cowboys et rodéo, Stampede de Calgary
Le Germain Maple Leaf Square, Toronto