En pleine préparation du numéro 2 de mon magazine online Repérages Voyages je repars pour l’un de mes endroits préférés : les Bahamas. Ce sera mon cinquième voyage vers cet archipel situé à l’entrée des Caraïbes, et je ne m’en plains pas. L’année dernière, en mai, j’ai découvert des îles que je ne connaissais pas encore : Eleuthera, Long Island, Exumas, Harbour Island. J’avais aussi redécouvert avec plaisir Nassau sur l’île de New Providence, Paradise Island (à un jet de pont de Nassau) et surtout Cat Island, ma préférée à ce jour (ai-je le droit de dire que c’est ma préférée ?…). Je vous ai presque tout raconté, et… presque tout montré.
En 2009 j’avais suivi une poignée d’amis sur les îles de Grand Bahama, Cat Island (déjà) et le sous-archipel des Abacos. En 2007 j’avais passé quelques jours trop rapides sur Bimini, les îles les plus proches de la Floride, accessibles en quelques heures de bateau. Et j’avais découvert la plus grande, la plus sauvage des îles Bahamas en 2004 : Andros.
Tous ces voyages m’ont permis d’explorer les différents visages de ces îles qui ont une constante : le sourire des Bahaméens, et ce n’est pas une vaine formule.
Je viens d’ajouter un lien sur chacun de ces noms d’îles ou de sous-archipels pour vous permettre de lire mes récits et voir les photos faites en ces occasions, si vous êtes intéressé(e) par l’une d’entre elles seulement. Mais si vous ignorez tout des Bahamas, vous découvrirez l’ensemble de mes articles (41 à ce jour…) en suivant ce mot-clé : voyage Bahamas.
La marina de Bimini, chère à Hemingway…
Ainsi donc, je repars et cette fois je vais prendre un peu plus de temps pour profiter de chacune des îles qui sont au programme des quinze jours à venir. Je vais commencer par Bimini, le sous-archipel le plus mythique puisque encensé par Hemingway lui-même. Lors de mon séjour en 2007 je n’avais pas pu faire de « vraie » photo puisque j’avais passé beaucoup de temps en mer. Et puis autant l’avouer, au moment où j’avais pu m’éclipser rapidement avec la ferme intention de photographier l’une des plus belles plages de Bimini (j’avais droit à 10 minutes avant que le bateau ne lève l’ancre), j’ai couru, couru, atteint la plage de Radio Beach avec ses conques et son sable rose nacré, j’ai pris dix photos sous un soleil d’enfer qui rendait l’endroit éblouissant au sens propre comme au figuré, puis j’ai filé de nouveau vers le bateau en courant à travers le village à perdre haleine pour grimper à bord au moment où ils larguaient les amarres. J’étais super-fière de moi ! Et super-contente d’avoir pu faire ces photos. Sauf que…
Lorsque je suis rentrée à Paris quelques jours plus tard et que j’ai découvert mes photos sur grand écran j’ai tout de suite vu qu’il y avait un problème… Les cadrages étaient bons mais les photos avaient un grain terrible. J’avais juste oublié de remettre les Iso à 100 sur l’appareil après avoir photographié des intérieurs de nuit à 800 Iso la veille au soir. Photos fichues !
Vous comprenez pourquoi il faut que je retourne à Bimini ?… 😉
Ensuite je retournerai sur Andros, parce que je n’en avais pas tout vu en 2004 (est-ce possible d’ailleurs ?) et à l’époque j’avais un tout petit appareil-photo donc je suis restée sur ma faim. J’ai envie de voir si la réputation de « la plus sauvage » est toujours d’actualité ; envie de vérifier si le développement touristique n’est pas passé par là en y laissant quelques traces. Je serai hébergé sur Andros au Small Hope Bay Lodge, un refuge que j’ai particulièrement apprécié pour son côté écolodge sincère. Ici pas de discours marketing pour vanter les mérites du manque de confort sous prétexte d’épargner la planète. Au Small Hope Bay Lodge on est spartiate parce que c’est dans l’esprit du lieu et de l’île. Pieds dans le sable, tee-shirt, tongs, et… J’ignore s’ils ont gardé leur cuisinier mais j’ai le souvenir depuis bientôt 7 ans d’une monstrueuse « salade » de thon qui est en réalité un mélange miettes de thon / mayo avec quelques grains de maïs. Ce n’est sans doute pas très bahaméen, mais j’en raffole !
Les bungalows du Small Hope Bay Lodge, photographiés au lever du soleil. Devant les bungalows ? La plage et la baie…
Abacos ! L’étape suivante. J’ai fait quelques jours de croisière en catamaran dans les îles des Abacos, un excellent souvenir également et j’aimerais vraiment renouveler l’expérience. A faire en couple ou avec des amis. Néanmoins les Abacos sont vastes et j’avais envie d’en voir davantage, d’autant que j’avais eu alors un temps relativement nuageux. Je vais donc aller explorer d’autres aspects, d’autres villages.
Bahamas, village sur l’une des îles des Abacos (au couchant).
Et puis… Ah ! Je frétille d’impatience à l’idée de vous révéler un scoop, un vrai ! Je vais aller sur une île sur laquelle aucun journaliste français, aucune équipe de télévision française ne s’est jamais rendu ! Cela fait 3 ans que je réclame à l’Office de Tourisme des Bahamas à Paris d’avoir la possibilité de me rendre là-bas, et chaque fois j’obtenais la même réponse : « mais il n’y a rien !« . Que nenni ! Et puis cette année, après avoir insisté encore, j’ai entendu : « bon, vous voici prévenue il n’y a rien, mais vous pouvez y aller…« . J’ai failli sauter de joie ! Partir aux Bahamas et se rendre sur une île quasi déserte, ce n’est pas rien. C’est jouissif !
Alors voilà, je repars. Je viens d’empaqueter les appareils photos, les filtres polarisants, les pare-soleils, l’ordinateur de plongée. J’emporte un mini-disque externe de 500 Go, quelques cartes numériques et mes lunettes de soleil (et la Biafine, mais chuttt…). Je vous tiendrai au courant, au jour le jour, sur Facebook, Twitter, et ici-même. D’autant que je vais tester aussi une nouvelle liaison aérienne qui devrait simplifier la vie de nombreux Français : Corsair a ouvert une ligne Paris / Miami / Nassau en liaison avec Bahamas Air qui prend le relais au départ de Miami. Ce qui signifie qu’au retour les bagages sont enregistrés à Nassau et vous les récupérez à Paris Orly. Pratique !
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux Bahamas ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
En pleine préparation du numéro 2 de mon magazine online Repérages Voyages je repars pour l’un de mes endroits préférés : les Bahamas. Ce sera mon cinquième voyage vers cet archipel situé à l’entrée des Caraïbes, et je ne m’en plains pas. L’année dernière, en mai, j’ai découvert des îles que je ne connaissais pas encore : Eleuthera, Long Island, Exumas, Harbour Island. J’avais aussi redécouvert avec plaisir Nassau sur l’île de New Providence, Paradise Island (à un jet de pont de Nassau) et surtout Cat Island, ma préférée à ce jour (ai-je le droit de dire que c’est ma préférée ?…). Je vous ai presque tout raconté, et… presque tout montré.
En 2009 j’avais suivi une poignée d’amis sur les îles de Grand Bahama, Cat Island (déjà) et le sous-archipel des Abacos. En 2007 j’avais passé quelques jours trop rapides sur Bimini, les îles les plus proches de la Floride, accessibles en quelques heures de bateau. Et j’avais découvert la plus grande, la plus sauvage des îles Bahamas en 2004 : Andros.
Tous ces voyages m’ont permis d’explorer les différents visages de ces îles qui ont une constante : le sourire des Bahaméens, et ce n’est pas une vaine formule.
Je viens d’ajouter un lien sur chacun de ces noms d’îles ou de sous-archipels pour vous permettre de lire mes récits et voir les photos faites en ces occasions, si vous êtes intéressé(e) par l’une d’entre elles seulement. Mais si vous ignorez tout des Bahamas, vous découvrirez l’ensemble de mes articles (41 à ce jour…) en suivant ce mot-clé : voyage Bahamas.
Ainsi donc, je repars et cette fois je vais prendre un peu plus de temps pour profiter de chacune des îles qui sont au programme des quinze jours à venir. Je vais commencer par Bimini, le sous-archipel le plus mythique puisque encensé par Hemingway lui-même. Lors de mon séjour en 2007 je n’avais pas pu faire de « vraie » photo puisque j’avais passé beaucoup de temps en mer. Et puis autant l’avouer, au moment où j’avais pu m’éclipser rapidement avec la ferme intention de photographier l’une des plus belles plages de Bimini (j’avais droit à 10 minutes avant que le bateau ne lève l’ancre), j’ai couru, couru, atteint la plage de Radio Beach avec ses conques et son sable rose nacré, j’ai pris dix photos sous un soleil d’enfer qui rendait l’endroit éblouissant au sens propre comme au figuré, puis j’ai filé de nouveau vers le bateau en courant à travers le village à perdre haleine pour grimper à bord au moment où ils larguaient les amarres. J’étais super-fière de moi ! Et super-contente d’avoir pu faire ces photos. Sauf que…
Lorsque je suis rentrée à Paris quelques jours plus tard et que j’ai découvert mes photos sur grand écran j’ai tout de suite vu qu’il y avait un problème… Les cadrages étaient bons mais les photos avaient un grain terrible. J’avais juste oublié de remettre les Iso à 100 sur l’appareil après avoir photographié des intérieurs de nuit à 800 Iso la veille au soir. Photos fichues !
Vous comprenez pourquoi il faut que je retourne à Bimini ?… 😉
Ensuite je retournerai sur Andros, parce que je n’en avais pas tout vu en 2004 (est-ce possible d’ailleurs ?) et à l’époque j’avais un tout petit appareil-photo donc je suis restée sur ma faim. J’ai envie de voir si la réputation de « la plus sauvage » est toujours d’actualité ; envie de vérifier si le développement touristique n’est pas passé par là en y laissant quelques traces. Je serai hébergé sur Andros au Small Hope Bay Lodge, un refuge que j’ai particulièrement apprécié pour son côté écolodge sincère. Ici pas de discours marketing pour vanter les mérites du manque de confort sous prétexte d’épargner la planète. Au Small Hope Bay Lodge on est spartiate parce que c’est dans l’esprit du lieu et de l’île. Pieds dans le sable, tee-shirt, tongs, et… J’ignore s’ils ont gardé leur cuisinier mais j’ai le souvenir depuis bientôt 7 ans d’une monstrueuse « salade » de thon qui est en réalité un mélange miettes de thon / mayo avec quelques grains de maïs. Ce n’est sans doute pas très bahaméen, mais j’en raffole !
Abacos ! L’étape suivante. J’ai fait quelques jours de croisière en catamaran dans les îles des Abacos, un excellent souvenir également et j’aimerais vraiment renouveler l’expérience. A faire en couple ou avec des amis. Néanmoins les Abacos sont vastes et j’avais envie d’en voir davantage, d’autant que j’avais eu alors un temps relativement nuageux. Je vais donc aller explorer d’autres aspects, d’autres villages.
Et puis… Ah ! Je frétille d’impatience à l’idée de vous révéler un scoop, un vrai ! Je vais aller sur une île sur laquelle aucun journaliste français, aucune équipe de télévision française ne s’est jamais rendu ! Cela fait 3 ans que je réclame à l’Office de Tourisme des Bahamas à Paris d’avoir la possibilité de me rendre là-bas, et chaque fois j’obtenais la même réponse : « mais il n’y a rien !« . Que nenni ! Et puis cette année, après avoir insisté encore, j’ai entendu : « bon, vous voici prévenue il n’y a rien, mais vous pouvez y aller…« . J’ai failli sauter de joie ! Partir aux Bahamas et se rendre sur une île quasi déserte, ce n’est pas rien. C’est jouissif !
Alors voilà, je repars. Je viens d’empaqueter les appareils photos, les filtres polarisants, les pare-soleils, l’ordinateur de plongée. J’emporte un mini-disque externe de 500 Go, quelques cartes numériques et mes lunettes de soleil (et la Biafine, mais chuttt…). Je vous tiendrai au courant, au jour le jour, sur Facebook, Twitter, et ici-même. D’autant que je vais tester aussi une nouvelle liaison aérienne qui devrait simplifier la vie de nombreux Français : Corsair a ouvert une ligne Paris / Miami / Nassau en liaison avec Bahamas Air qui prend le relais au départ de Miami. Ce qui signifie qu’au retour les bagages sont enregistrés à Nassau et vous les récupérez à Paris Orly. Pratique !
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux Bahamas ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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