A l’heure où je vous écris, j’aperçois les rides d’un lagon démonté à travers les stores acajou de la baie vitrée de ma chambre au Belle Mare Plage Resort. Je suis venue chercher le soleil à l’île Maurice en sachant que juin n’est pas forcément le meilleur mois pour visiter cette terre de l’océan indien… Ici, changement d’hémisphère oblige, l’hiver austral s’installe.
Il faut avouer que j’ai pris quelques risques, à commencer par ces dates de voyage justement : j’ai décollé un 13, et je repartirai un 22 !… Pour celui qui a un peu étudié la science des nombres, il était évident que je courais après quelques déboires. Néanmoins si la force du vent est le plus désagréable, je m’en accommoderais fort aisément…
Hier à Roissy j’ai enregistré mes bagages en moins de cinq minutes, et sans file d’attente : superstition ou non, l’avion n’était qu’à demi plein et j’ai eu le plaisir d’être assise seule sur ma rangée. J’aurais pu dormir, mais non ! Sans doute trop fatiguée par quelques nuits précédentes réduites à quatre heures de sommeil, j’ai fini par préparer mon repérage photos en listant celles que je veux absolument rapporter en fin de séjour. Et pourtant, les onze heures de vol se sont déroulées avec très peu de turbulences survenues à peine une heure avant l’atterrissage sous un ciel plombé au Sud de Maurice. Ah, et puis petite inquiétude à l’atterrissage puisque l’avion avait décollé avec une heure de retard : le commandant nous avait présenté des excuses, les plaquettes de freins d’une roue ayant nécessité un remplacement…
Petit détail qui peut avoir son importance pour les plongeurs qui me lisent : Air Mauritius autorise chaque plongeur à emporter un surcroît de 20 kg par personne (uniquement du matériel de plongée), ce qui donne 43 kg de bagages autorisés pour un plongeur.
J’ai donc avalé les 9 454 km en comptant les heures, et en pestant intérieurement contre les parents désemparés par les caprices d’un petit bout de chou de moins de deux ans qui a hurlé sur une bonne partie du trajet, par intermittences mesquines.
Puis j’ai retrouvé l’accent mauricien en la personne de mon ami Jean-Michel Langlois dont je vais forcément vous reparler dans les jours à venir puisqu’il sera mon guide (et donc le vôtre) sur terre et sous l’eau. Sur terre, il s’improvise surtout chauffeur puisque je connais déjà bien l’île ; mais il est également artiste peintre (sous la surface) et il a donc l’œil pour m’emmener sur les sites qui conviennent à mes recherches. Je tiens à vous montrer les cartes postales, mais aussi cet autre Maurice moins « vendu » par les catalogues, celui qui fait toute l’intimité de l’île. Comme ici, avec ces cultivateurs d’oignons sur la terre riche de l’Est, entre pluie et arc-en-ciel…
Sous l’eau… et bien nous verrons dans quelques jours ! Parce qu’un gros anti-cyclone draîne d’énormes rafales de vent qui forment une houle sévère et qui empêchent de sortir du lagon agité. Aucun bateau ne pourrait aller au-delà de la passe, cette brèche dans le récif qui permet de s’échapper vers la haute mer (voir les vagues furieuses que l’on aperçoit sur la photo en tête d’article). Nous avons donc convenu de laisser passer deux jours, puis si le temps ne s’améliore pas ici dans l’Est, Jean-Michel m’emmènera plonger dans les îles du Nord et sans doute aussi dans le Sud-Ouest.
Mais pour l’instant, je viens de prendre un bon bain en profitant des cosmétiques maison et j’avoue que je dors debout mais avant d’aller oublier entre les draps frais la fatigue d’une semaine trop agitée, je vais d’abord aller grignoter deux ou trois échantillons de spécialités proposées par le restaurant Citronnelle dans l’hôtel. Ce midi je me suis laissée aller à un cari poulet, plat traditionnel national (il faut connaître le curry indien/créole pour en imaginer la saveur), mais je me suis abstenue sur les desserts. Pas sûre d’être aussi raisonnable ce soir… Il est bien connu que le sucre aide à se reconstituer une petite santé, non ?!…
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Il faut avouer que j’ai pris quelques risques, à commencer par ces dates de voyage justement : j’ai décollé un 13, et je repartirai un 22 !… Pour celui qui a un peu étudié la science des nombres, il était évident que je courais après quelques déboires. Néanmoins si la force du vent est le plus désagréable, je m’en accommoderais fort aisément…
Hier à Roissy j’ai enregistré mes bagages en moins de cinq minutes, et sans file d’attente : superstition ou non, l’avion n’était qu’à demi plein et j’ai eu le plaisir d’être assise seule sur ma rangée. J’aurais pu dormir, mais non ! Sans doute trop fatiguée par quelques nuits précédentes réduites à quatre heures de sommeil, j’ai fini par préparer mon repérage photos en listant celles que je veux absolument rapporter en fin de séjour. Et pourtant, les onze heures de vol se sont déroulées avec très peu de turbulences survenues à peine une heure avant l’atterrissage sous un ciel plombé au Sud de Maurice. Ah, et puis petite inquiétude à l’atterrissage puisque l’avion avait décollé avec une heure de retard : le commandant nous avait présenté des excuses, les plaquettes de freins d’une roue ayant nécessité un remplacement…
Petit détail qui peut avoir son importance pour les plongeurs qui me lisent : Air Mauritius autorise chaque plongeur à emporter un surcroît de 20 kg par personne (uniquement du matériel de plongée), ce qui donne 43 kg de bagages autorisés pour un plongeur.
J’ai donc avalé les 9 454 km en comptant les heures, et en pestant intérieurement contre les parents désemparés par les caprices d’un petit bout de chou de moins de deux ans qui a hurlé sur une bonne partie du trajet, par intermittences mesquines.
Puis j’ai retrouvé l’accent mauricien en la personne de mon ami Jean-Michel Langlois dont je vais forcément vous reparler dans les jours à venir puisqu’il sera mon guide (et donc le vôtre) sur terre et sous l’eau. Sur terre, il s’improvise surtout chauffeur puisque je connais déjà bien l’île ; mais il est également artiste peintre (sous la surface) et il a donc l’œil pour m’emmener sur les sites qui conviennent à mes recherches. Je tiens à vous montrer les cartes postales, mais aussi cet autre Maurice moins « vendu » par les catalogues, celui qui fait toute l’intimité de l’île. Comme ici, avec ces cultivateurs d’oignons sur la terre riche de l’Est, entre pluie et arc-en-ciel…
Sous l’eau… et bien nous verrons dans quelques jours ! Parce qu’un gros anti-cyclone draîne d’énormes rafales de vent qui forment une houle sévère et qui empêchent de sortir du lagon agité. Aucun bateau ne pourrait aller au-delà de la passe, cette brèche dans le récif qui permet de s’échapper vers la haute mer (voir les vagues furieuses que l’on aperçoit sur la photo en tête d’article). Nous avons donc convenu de laisser passer deux jours, puis si le temps ne s’améliore pas ici dans l’Est, Jean-Michel m’emmènera plonger dans les îles du Nord et sans doute aussi dans le Sud-Ouest.
Mais pour l’instant, je viens de prendre un bon bain en profitant des cosmétiques maison et j’avoue que je dors debout mais avant d’aller oublier entre les draps frais la fatigue d’une semaine trop agitée, je vais d’abord aller grignoter deux ou trois échantillons de spécialités proposées par le restaurant Citronnelle dans l’hôtel. Ce midi je me suis laissée aller à un cari poulet, plat traditionnel national (il faut connaître le curry indien/créole pour en imaginer la saveur), mais je me suis abstenue sur les desserts. Pas sûre d’être aussi raisonnable ce soir… Il est bien connu que le sucre aide à se reconstituer une petite santé, non ?!…
😉
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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