C’est décidé, je reste ici, je ne rentrerai pas : j’ai trouvé aujourd’hui la plage de mes rêves, aussi somptueuse que celle d’Anse Georgette à Praslin aux Seychelles. plus belle encore que toutes celles que j’avais déjà vues aux Bahamas. La plage de Lighthouse sur l’île d’Eleuthera domine en beauté et en dimensions toutes les plages des Caraïbes, avec sa palette de bleus qui mettent du baume au coeur et du rêve plein les yeux.
Ce soir, assise sous la voie lactée qui scintille comme autant de paillettes dans une nuit de velours, j’écoute la stridulation des insectes et je respire les parfums de la terre. Une terre fraîchement arrosée, gorgée de soleil et avide de fraîcheur. Des parfums qui se mêlent à ceux des arbres fruitiers alentours, dix-sept variétés éparpillées sur le domaine de Pineapple Fields, à Governor’s Harbour. Le bois chauffé à blanc de la terrasse craque doucement en de timides soubresauts.
Je veux rester là, à bavarder avec des touristes de toutes nationalités et avec des locaux qui poussent la délicatesse jusqu’à vous offrir du « Madame » avec un sourire aussi pur que celui d’un nouveau-né. Des Bahaméens qui dégustent votre prénom français avec application, pour la courtoisie de le prononcer de la meilleure façon. D’ailleurs ici on ne parle pas touriste, on salue le visiteur. Celui qui s’est installé, qui a acheté une maison et qui vient y passer quelques semaines par an, tout comme le voyageur en escale pour quelques jours, émerveillé par le calme et de la sérénité qui règnent ici.
Je n’ai visité que le Sud d’Eleuthera aujourd’hui et le soleil a mordu ma peau autant qu’il a léché ces plages de sable rose, tout au bout, là où ne va qu’une fois de temps en temps, sur ce chemin cahotant qui mène au bout du monde. Un monde en blanc et bleu, un univers où des falaises de sable ?, de corail ?, se dressent au garde-à-vous face aux turquoise, jade, indigo, outremer. Un paysage qui, au naturel, n’a rien à envier aux couleurs ultra-saturées des catalogues de voyage.
Là, on s’arrête, on abandonne la voiture, et on file vers le sable façon « baby powder » comme on dit ici (= talc pour bébé). Un sable qui colle à la peau, un sable piqueté de rose issu de la nacre des conques, peut-être, et de particules de crevettes séchées, sans doute.
On pose son sac à terre, et on pense…
A rien. On ne pense plus à rien. On s’assoit, sidéré par une telle beauté, presque ému, comme si cette vision devait s’évanouir aussi vite qu’elle était apparue.
Mais non, dix minutes plus tard, une bouteille d’eau entre les mains et du bleu plein les yeux, elle est toujours là. Infinie. A perte de vue. Là où s’unissent Atlantique et mer des Caraïbes.
Ce soir, la tête dans les étoiles, je n’ai pas envie de partir. Je veux profiter encore un peu, avoir le temps de déguster le temps qui passe, lascif, presque langoureux. Voir davantage, écouter encore. Ces accents qui viennent d’ailleurs, ces histoires qui n’effraient pas.
Ce soir, assise sous la voie lactée qui scintille comme autant de paillettes dans une nuit de velours, j’écoute la stridulation des insectes et je respire les parfums de la terre. Une terre fraîchement arrosée, gorgée de soleil et avide de fraîcheur. Des parfums qui se mêlent à ceux des arbres fruitiers alentours, dix-sept variétés éparpillées sur le domaine de Pineapple Fields, à Governor’s Harbour. Le bois chauffé à blanc de la terrasse craque doucement en de timides soubresauts.
Je veux rester là, à bavarder avec des touristes de toutes nationalités et avec des locaux qui poussent la délicatesse jusqu’à vous offrir du « Madame » avec un sourire aussi pur que celui d’un nouveau-né. Des Bahaméens qui dégustent votre prénom français avec application, pour la courtoisie de le prononcer de la meilleure façon. D’ailleurs ici on ne parle pas touriste, on salue le visiteur. Celui qui s’est installé, qui a acheté une maison et qui vient y passer quelques semaines par an, tout comme le voyageur en escale pour quelques jours, émerveillé par le calme et de la sérénité qui règnent ici.
Là, on s’arrête, on abandonne la voiture, et on file vers le sable façon « baby powder » comme on dit ici (= talc pour bébé). Un sable qui colle à la peau, un sable piqueté de rose issu de la nacre des conques, peut-être, et de particules de crevettes séchées, sans doute.
On pose son sac à terre, et on pense…
A rien. On ne pense plus à rien. On s’assoit, sidéré par une telle beauté, presque ému, comme si cette vision devait s’évanouir aussi vite qu’elle était apparue.
Mais non, dix minutes plus tard, une bouteille d’eau entre les mains et du bleu plein les yeux, elle est toujours là. Infinie. A perte de vue. Là où s’unissent Atlantique et mer des Caraïbes.
Ce soir, la tête dans les étoiles, je n’ai pas envie de partir. Je veux profiter encore un peu, avoir le temps de déguster le temps qui passe, lascif, presque langoureux. Voir davantage, écouter encore. Ces accents qui viennent d’ailleurs, ces histoires qui n’effraient pas.
Je reviendrai à Eleuthera.


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