Le Vieil Homme et la Mer… On dit que le célèbre auteur aurait commencé à y songer ici, à concevoir cette histoire entre eau et sable, en s’inspirant autant des mojitos (les célèbres rhum-citron-menthe fraîche) que de la pêche au marlin ou à l’espadon. Bimini, petit archipel des Bahamas, est l’endroit rêvé pour se retirer du monde et ne plus avoir pour horizon que les strates de bleu des lagons. La brume des embruns nimbe d’un voile pudique les atolls épars, et l’ivresse se confronte aux mirages…
A Bimini, les murs de clôture sont surmontés de conches nacrés (photo), gros coquillages pêchés à outrance dans les Caraïbes (protégés aux Antilles) et dont le mollusque est consommé à toutes les sauces dans toutes les îles, et surtout aux Bahamas. Ici on l’appelle conche, aillleurs il est lambi.
Des petites maisons aux teintes pastel sont alignées devant la marina hébergeant des yachts privés aux allures ostentatoires dont les hôtes se cachent pourtant derrière les vitres fumées, surveillés par des groupes de pélicans gris à l’œil narquois. Un vieux musée aux murs rose, un nouveau centre artisanal qui ressemblera sous peu à un gros gâteau de chez Disney, des voiturettes électriques par dizaines, des bateaux de pêche au gros étoilant de blanc la mer des Caraïbes… ici tout le monde vous dit bonjour et sourit lorsque vous vous promenez. Vous êtes dans l’un des derniers edens de ce monde.
Les plongées sont un peu décevantes pour notre équipe sous-marine : nous avions besoin d’une séquence de fort courant dans une eau translucide, le long d’un tombant. Et pour l’instant, nous subissons les effets d’un vent persistant depuis une dizaine de jours qui, d’après notre équipage, rend l’eau plus épaisse, moins claire. Le courant ne dépassait pas le nœud marin et la séquence n’a pas pu être tournée correctement. C’est un semi-échec pour notre équipe sous-marine qui se sent frustrée.
Nous sommes tous très fatigués : nous bouclons la première semaine de tournage, nous manquons de sommeil, et la nuit dernière nous a achevés. Entre Miami et Bimini, le bateau dansait comme un bouchon de liège sur une mer forte et chacun dans sa couchette s’agrippait comme il le pouvait pour ne pas chuter de son lit ! L’un d’entre nous a connu les affres d’un terrible mal de mer et les autres le surveillaient afin qu’il ne passe pas malencontreusement par-dessus bord en pleine nuit. Ce soir nous dormirons amarrés dans la marina de Bimini, nous devrions pouvoir récupérer un peu !
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
A Bimini, les murs de clôture sont surmontés de conches nacrés (photo), gros coquillages pêchés à outrance dans les Caraïbes (protégés aux Antilles) et dont le mollusque est consommé à toutes les sauces dans toutes les îles, et surtout aux Bahamas. Ici on l’appelle conche, aillleurs il est lambi.
Des petites maisons aux teintes pastel sont alignées devant la marina hébergeant des yachts privés aux allures ostentatoires dont les hôtes se cachent pourtant derrière les vitres fumées, surveillés par des groupes de pélicans gris à l’œil narquois. Un vieux musée aux murs rose, un nouveau centre artisanal qui ressemblera sous peu à un gros gâteau de chez Disney, des voiturettes électriques par dizaines, des bateaux de pêche au gros étoilant de blanc la mer des Caraïbes… ici tout le monde vous dit bonjour et sourit lorsque vous vous promenez. Vous êtes dans l’un des derniers edens de ce monde.
Les plongées sont un peu décevantes pour notre équipe sous-marine : nous avions besoin d’une séquence de fort courant dans une eau translucide, le long d’un tombant. Et pour l’instant, nous subissons les effets d’un vent persistant depuis une dizaine de jours qui, d’après notre équipage, rend l’eau plus épaisse, moins claire. Le courant ne dépassait pas le nœud marin et la séquence n’a pas pu être tournée correctement. C’est un semi-échec pour notre équipe sous-marine qui se sent frustrée.
Nous sommes tous très fatigués : nous bouclons la première semaine de tournage, nous manquons de sommeil, et la nuit dernière nous a achevés. Entre Miami et Bimini, le bateau dansait comme un bouchon de liège sur une mer forte et chacun dans sa couchette s’agrippait comme il le pouvait pour ne pas chuter de son lit ! L’un d’entre nous a connu les affres d’un terrible mal de mer et les autres le surveillaient afin qu’il ne passe pas malencontreusement par-dessus bord en pleine nuit. Ce soir nous dormirons amarrés dans la marina de Bimini, nous devrions pouvoir récupérer un peu !
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Vous aimez ? N'hésitez pas à partager :
Articles similaires
Related posts
Que faire aux Bahamas ?
Bahamas, découvrir en quelques mots
Crooked Island, l’Eden