Voici une destination tellement discrète sur la carte de nos voyages francophones que je n’y avais même jamais pensé ! Je suis invitée à découvrir l’île de Sainte-Lucie dans les Caraïbes.
À l’heure où vous me lisez je suis – selon votre heure – soit en train d’enregistrer mon sac de voyage au comptoir d’Air Caraïbes à Orly, soit en vol entre Paris et l’île de Sainte-Lucie, dans les Caraïbes.
Après un nouveau séjour de trois semaines sur l’île de La Réunion dans l’océan indien, ce sont les îles de l’arc caribéen qui influent sur la carte de mes voyages 2010 mais à condition de découvrir celles que je ne connais pas encore.
L’île de Saint-Martin m’a offert quelques beaux paysages et d’agréables surprises en février dernier avec en bonus quelques heures sur l’île d’Anguilla, je ne vous ai pas encore tout raconté. Le mois de mars se terminera donc sous les étoiles de la discrète Sainte-Lucie. Je suis vraiment très heureuse de découvrir une nouvelle île des Caraïbes !
Alors que je me suis endormie chaque soir de mon enfance les yeux braqués sur un globe lumineux qui me servait de lampe de chevet, et après de longues années d’errance sur toutes les mers, lorsque l’on m’a proposé de partir pour Sainte-Lucie je savais qu’elle faisait partie des Caraïbes mais j’ignorais où la localiser précisément.
Pour moi, Sainte-Lucie était française. Sans l’être tout à fait…
Alors, Antilles ou pas Antilles ?…
Avant d’accepter le voyage qui m’était proposé et de repartir pour quelques jours de l’autre côté de l’Atlantique j’ai donc cherché des informations sur le web. Et avant de vous emmener avec moi sur cette île qui me semble attachante avant même d’y avoir encore posé le pied, je me dois de la (re)situer un peu pour vous autant que pour moi.
Voici quelques informations sur l’île de Sainte-Lucie :
Sainte-Lucie est-elle antillaise ?
Oui. Sainte-Lucie est une île indépendante située sur l’arc des Iles du Vent des Petites Antilles, à 40 km au sud de la Martinique et à 32 km au nord de l’archipel de Saint-Vincent et les Grenadines.
Sainte-Lucie est-elle française ?
Non. Passée alternativement au cours des siècles sous domination française puis anglaise, puis française, puis… (14 fois) et principalement l’enjeu d’une captation de l’eau douce plutôt rare sur les îles caraïbes, l’île de Sainte-Lucie fut cédée à l’Angleterre en 1814, déclara l’abolition de l’esclavage en 1834, puis obtînt l’indépendance en 1979. Donc n’oubliez pas votre passeport pour vous rendre sur Sainte-Lucie, même au départ de la Martinique (aucun visa obligatoire néanmoins).
Quelle langue pratiquée sur Sainte-Lucie ?
La langue officielle est l’anglais, mais le créole semble pratiqué pour 80 % de la population.
La capitale de Sainte-Lucie ?
Sa capitale est Castries, mais les habitués des Antilles noteront sur la carte la présence de villes portant un nom que l’on retrouve sur d’autres îles de la Caraïbe : Marigot (comme sur Saint-Martin), Roseau (comme sur la Dominique), le volcan de la Soufrière (comme le volcan guadeloupéen). Et même Praslin (comme l’une de mes îles favorites aux Seychelles, ce qui je vous l’accorde n’a aucun rapport avec les Seychelles quoique… le duc de Praslin ?…).
Quelques infos à propos de Sainte-Lucie ?
Superficie : 260 km2 sur une terre volcanique qui culmine à 950 m., et 158 km de côtes.
Habitants : les Saint-Lucien(ne)s étaient 162 000 en 2008, dont 28% seulement en zone urbaine.
Climat : tropical, chaud et humide (fin mars, ça ne refuse pas !), avec des variations entre 24 et 30°C dans l’air. Saison des pluies : juin à septembre.
Décalage horaire : – 5 heures par rapport à Paris.
Monnaie : le dollar caribéen (EC$, Eastern Caribbean Dollar) s’échange contre 0,24 €, sachant que les Euros et les U$ sont acceptés. Notez une taxe de départ de 54 EC$ par personne de plus de 12 ans quittant Sainte-Lucie par la voie des airs, 35 EC$ aux ports.
Pourquoi j’y vais ?
Parce que les Français sont encore peu nombreux à s’y rendre et que j’aimerais comprendre pourquoi (+ 22 % des visiteurs français en 2009). Parce que les photos vues au hasard sur le web ont suscité ma curiosité : j’ai le sentiment de pouvoir y retrouver les paysages tourmentés de la Dominique avec une luxuriance qui me semble de bon augure (les appareils photo et les objectifs sont fin prêts). Parce que la préservation de son patrimoine historique et culturel est liée à la présence de parcs et de réserves naturels. Parce qu’elle est héritière des cultures africaines, anglaise et française, parce que le charme des Antilles semble intact malgré le développement touristique et l’implantation d’hôtels de luxe, parce que le nom chante le calypso et son parfum fleure bon le ti’punch, et qu’il me tarde d’en savoir plus…
Vous me suivez ?… 😉
Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage sur l’île de Sainte-Lucie ? Voici quelques pistes à explorer :
Cet article a été publié une première fois en mars 2010 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Voici une destination tellement discrète sur la carte de nos voyages francophones que je n’y avais même jamais pensé ! Je suis invitée à découvrir l’île de Sainte-Lucie dans les Caraïbes.
À l’heure où vous me lisez je suis – selon votre heure – soit en train d’enregistrer mon sac de voyage au comptoir d’Air Caraïbes à Orly, soit en vol entre Paris et l’île de Sainte-Lucie, dans les Caraïbes.
Après un nouveau séjour de trois semaines sur l’île de La Réunion dans l’océan indien, ce sont les îles de l’arc caribéen qui influent sur la carte de mes voyages 2010 mais à condition de découvrir celles que je ne connais pas encore.
L’île de Saint-Martin m’a offert quelques beaux paysages et d’agréables surprises en février dernier avec en bonus quelques heures sur l’île d’Anguilla, je ne vous ai pas encore tout raconté. Le mois de mars se terminera donc sous les étoiles de la discrète Sainte-Lucie. Je suis vraiment très heureuse de découvrir une nouvelle île des Caraïbes !
Alors que je me suis endormie chaque soir de mon enfance les yeux braqués sur un globe lumineux qui me servait de lampe de chevet, et après de longues années d’errance sur toutes les mers, lorsque l’on m’a proposé de partir pour Sainte-Lucie je savais qu’elle faisait partie des Caraïbes mais j’ignorais où la localiser précisément.
Pour moi, Sainte-Lucie était française. Sans l’être tout à fait…
Alors, Antilles ou pas Antilles ?…
Avant d’accepter le voyage qui m’était proposé et de repartir pour quelques jours de l’autre côté de l’Atlantique j’ai donc cherché des informations sur le web. Et avant de vous emmener avec moi sur cette île qui me semble attachante avant même d’y avoir encore posé le pied, je me dois de la (re)situer un peu pour vous autant que pour moi.
Voici quelques informations sur l’île de Sainte-Lucie :
Sainte-Lucie est-elle antillaise ?
Oui. Sainte-Lucie est une île indépendante située sur l’arc des Iles du Vent des Petites Antilles, à 40 km au sud de la Martinique et à 32 km au nord de l’archipel de Saint-Vincent et les Grenadines.
Sainte-Lucie est-elle française ?
Non. Passée alternativement au cours des siècles sous domination française puis anglaise, puis française, puis… (14 fois) et principalement l’enjeu d’une captation de l’eau douce plutôt rare sur les îles caraïbes, l’île de Sainte-Lucie fut cédée à l’Angleterre en 1814, déclara l’abolition de l’esclavage en 1834, puis obtînt l’indépendance en 1979. Donc n’oubliez pas votre passeport pour vous rendre sur Sainte-Lucie, même au départ de la Martinique (aucun visa obligatoire néanmoins).
Quelle langue pratiquée sur Sainte-Lucie ?
La langue officielle est l’anglais, mais le créole semble pratiqué pour 80 % de la population.
La capitale de Sainte-Lucie ?
Sa capitale est Castries, mais les habitués des Antilles noteront sur la carte la présence de villes portant un nom que l’on retrouve sur d’autres îles de la Caraïbe : Marigot (comme sur Saint-Martin), Roseau (comme sur la Dominique), le volcan de la Soufrière (comme le volcan guadeloupéen). Et même Praslin (comme l’une de mes îles favorites aux Seychelles, ce qui je vous l’accorde n’a aucun rapport avec les Seychelles quoique… le duc de Praslin ?…).
Quelques infos à propos de Sainte-Lucie ?
Superficie : 260 km2 sur une terre volcanique qui culmine à 950 m., et 158 km de côtes.
Habitants : les Saint-Lucien(ne)s étaient 162 000 en 2008, dont 28% seulement en zone urbaine.
Climat : tropical, chaud et humide (fin mars, ça ne refuse pas !), avec des variations entre 24 et 30°C dans l’air. Saison des pluies : juin à septembre.
Décalage horaire : – 5 heures par rapport à Paris.
Monnaie : le dollar caribéen (EC$, Eastern Caribbean Dollar) s’échange contre 0,24 €, sachant que les Euros et les U$ sont acceptés. Notez une taxe de départ de 54 EC$ par personne de plus de 12 ans quittant Sainte-Lucie par la voie des airs, 35 EC$ aux ports.
Pourquoi j’y vais ?
Parce que les Français sont encore peu nombreux à s’y rendre et que j’aimerais comprendre pourquoi (+ 22 % des visiteurs français en 2009). Parce que les photos vues au hasard sur le web ont suscité ma curiosité : j’ai le sentiment de pouvoir y retrouver les paysages tourmentés de la Dominique avec une luxuriance qui me semble de bon augure (les appareils photo et les objectifs sont fin prêts). Parce que la préservation de son patrimoine historique et culturel est liée à la présence de parcs et de réserves naturels. Parce qu’elle est héritière des cultures africaines, anglaise et française, parce que le charme des Antilles semble intact malgré le développement touristique et l’implantation d’hôtels de luxe, parce que le nom chante le calypso et son parfum fleure bon le ti’punch, et qu’il me tarde d’en savoir plus…
Vous me suivez ?… 😉
Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage sur l’île de Sainte-Lucie ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Vous aimez ? N'hésitez pas à partager :
Articles similaires
Related posts
10 ans : fin du blog Un Monde Ailleurs
Livre numérique Un Monde Ailleurs
Je pars en voyage au Bhoutan