Fouler l’herbe rase de l’île de Pâques est un rêve de voyageuse au long cours que je viens de vivre, un aboutissement sur la carte de mes envies…
En octobre dernier j’ai été ensorcelée par les lumières de l’île de Pâques, envoûtée par l’ombre de ces géants de pierre qui vous toisent du haut des siècles après avoir affronté toutes les tempêtes, et toutes les conquêtes.
Certains disent qu’il faut passer une semaine sur l’île de Pâques pour la savourer vraiment, pour prendre son temps et mieux la comprendre. Mais qui peut comprendre ce qui s’est passé ici sur cette terre du bout du monde ?
Après seulement quelques heures sur les collines de l’île de Pâques c’est la citation attribuée à Socrate qui a surgi dans mon esprit : « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». C’est sans doute de nos jours le meilleur résumé de l’histoire de cette île, et de sa population. Il reste tant de questions sans réponse…
En fin de journée, debout à l’ombre de ces moaïs je contemple cette côte sauvage qui a vu passer les explorateurs, ceux qui ont dessiné nos cartes.
Je me pose déjà une question bien trop terre à terre : sur mon blog de voyage vais-je classer cet article sur l’île de Pâques dans la catégorie géographique Amériques ou dans celle des îles du Pacifique ?
Parce que l’île de Pâques appartient aux deux : l’île est territoire chilien depuis 1888 et trône au coeur du Pacifique.
Premier mystère : comment des hommes ont-ils pu un jour aborder cette île sans s’être perdus au préalable ? Que faisaient ces Polynésiens sans doute partis des Marquises ou des Tuamotu en plein océan Pacifique (qui ne l’est que de nom), à plus de 3 000 km des côtes de l’Amérique du Sud, à plus de 4000 km de Tahiti ?
Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien…
Socrate
Il est établi que l’île de Pâques est la 6ème terre la plus isolée au monde. L’île habitée la plus proche (Pitcairn) est à 2 000 km. L’île de Pâques est surtout située à 3 525 km des côtes chiliennes, et à 4 193 km de Tahiti. C’est aussi l’île la plus à l’Est de tout l’archipel polynésien.
Enfin c’est une île de forme triangulaire s’étendant de 23 km de long sur 12km en son point le plus large, soit une superficie d’environ 162km2, pour 7 750 habitants (en 2017).
Découverte par un navigateur hollandais le jour de Pâques en 1722 l’île en a conservé le nom, en différentes langues au fil des siècles et au gré des colons. Pourtant sur place on la nomme Rapa Nui (qui signifie la Grande Rapa en polynésien).
Il est malgré tout incorrect de parler de « découverte » puisque avant l’arrivée de ce premier européen l’île était déjà habitée.
Je ne vais pas tenter ici de vous raconter l’histoire du peuplement de l’île de Pâques, je préfère vous renvoyer vers la page Wikipedia qui correspond aux explications qui m’ont été données sur place par l’un des meilleurs guides que j’ai pu rencontrer au cours de mes voyages : David Tellier.
Visiter l’île de Pâques en se privant des services d’un guide sur place me semble inopportun. Bien sûr on peut se contenter de lire les pages du Lonely Planet sur chaque site archéologique, mais ce guide sur le Chili et l’île de Pâques compte trop peu de pages consacrées à cette île.
Pour comprendre l’histoire de l’île et appréhender les subtilités de sa population actuelle rien ne vaut les connaissances d’un guide assermenté.
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : n’oubliez pas de cliquer sur chacune des photos ci-dessous pour l’afficher en grand format sur votre écran. C’est aussi la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette.
Si vous vous apprêtez à visiter l’île de Pâques, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995 pour 42% de son territoire, je vous recommande vivement de louer les services du guide francophone David Tellier, vous ne le regretterez pas : après avoir vécu 15 ans sur l’île de Tahiti il vit et travaille sur l’île de Pâques depuis près de 30 ans. Vous comprendrez immédiatement que ce Français est littéralement passionné par l’histoire de la Polynésie en général et par celle de Rapa Nui en particulier.
Cet homme est un puits de science comme j’en ai rarement rencontré, inépuisable, d’une patience à toute épreuve (vous lui poserez 10 fois les mêmes questions tant les informations sont diverses), prêt à répéter inlassablement les dates, les noms, les conquêtes, etc… tout en restant d’une sérénité parfaite, vous permettant de profiter au mieux de votre expérience sur cette île mystérieuse, d’en goûter l’ambiance paisible, et de rapporter chez vous les plus belles photographies.
Si vous devez visiter prochainement l’île de Pâques faites-le en compagnie de ce guide certifié par l’état chilien, amoureux de l’île, et profitez de son érudition et de sa conscience professionnelle : David Tellier, guide francophone sur l’île de Pâques.
Je vous laisse sur cette chaleureuse et très sincère recommandation. Je vais rédiger de suite un prochain article sur Rapa Nui avec quelques informations pratiques cette fois pour vous aider à construire votre séjour sur l’île de Pâques.
Je vous emmènerai sur différents sites archéologiques, et notamment sur celui de Rano Raraku, mais aussi sur les côtes sauvages de Rapa Nui pour y découvrir les couleurs du Pacifique et le soleil rasant sur la terre ancestrale des moaïs.
Rendez-vous dans quelques jours, le temps pour moi de trier parmi quelques 1600 photos prises en moins de 48 heures !
Parce que vous pourriez oublier de repasser par ici pour lire la suite de mes articles sur le Chili ou sur l’ile de Pâques, et si vous souhaitez ne manquer aucun de mes articles à venir à propos de mes autres voyages, n’oubliez pas de vous abonner à ce contenu en utilisant le petit formulaire ci-dessus (et en cliquant ensuite sur le lien que vous recevrez par e-mail pour confirmer cet abonnement). Je vous rassure, vous ne recevrez qu’un e-mail par mois environ et vos données personnelles ne sont ni vendues ni cédées à aucun tiers.
En attendant n’hésitez pas à poser ci-dessous vos questions sur l’île de Pâques afin que je puisse y répondre au mieux.
Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage au Chili en général et à l’île de Pâques en particulier ? Voici quelques pistes à explorer :
Mes photos sur le Chili et l’île de Pâques :chez 500px, Getty Images, mais bien davantage chez Picfair pour des tirages photos, et désormais sur ma propre galerie pour des tirages photos ou des objets dérivés : https://marie-ange-ostre.pixels.com/
Ce voyage au Chili n’a pas été sponsorisé : les recommandations que je fais (hôtel, restaurants, prestataires) sont spontanées et sincères (vous le découvrirez en lisant). D’ailleurs même en voyage sponsorisé j’ai toujours appliqué ma règle d’auteure sur ce blog : j’aime, j’en parle. Je n’aime pas, je n’en parle pas. Mes sponsors le savent et l’acceptent en toute bonne foi. Si vous souhaitez davantage de détails sur ces prestataires n’hésitez pas à poser votre question dans l’espace Commentaires au bas de cette page. Les tarifs étant vite obsolètes je vous invite à cliquer sur les liens placés dans les articles pour accéder aux sites web afférents, vous y trouverez sans doute aussi des offres spéciales et ponctuelles.
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Fouler l’herbe rase de l’île de Pâques est un rêve de voyageuse au long cours que je viens de vivre, un aboutissement sur la carte de mes envies…
En octobre dernier j’ai été ensorcelée par les lumières de l’île de Pâques, envoûtée par l’ombre de ces géants de pierre qui vous toisent du haut des siècles après avoir affronté toutes les tempêtes, et toutes les conquêtes.
Certains disent qu’il faut passer une semaine sur l’île de Pâques pour la savourer vraiment, pour prendre son temps et mieux la comprendre. Mais qui peut comprendre ce qui s’est passé ici sur cette terre du bout du monde ?
Après seulement quelques heures sur les collines de l’île de Pâques c’est la citation attribuée à Socrate qui a surgi dans mon esprit : « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». C’est sans doute de nos jours le meilleur résumé de l’histoire de cette île, et de sa population. Il reste tant de questions sans réponse…
En fin de journée, debout à l’ombre de ces moaïs je contemple cette côte sauvage qui a vu passer les explorateurs, ceux qui ont dessiné nos cartes.
Je me pose déjà une question bien trop terre à terre : sur mon blog de voyage vais-je classer cet article sur l’île de Pâques dans la catégorie géographique Amériques ou dans celle des îles du Pacifique ?
Parce que l’île de Pâques appartient aux deux : l’île est territoire chilien depuis 1888 et trône au coeur du Pacifique.
Premier mystère : comment des hommes ont-ils pu un jour aborder cette île sans s’être perdus au préalable ? Que faisaient ces Polynésiens sans doute partis des Marquises ou des Tuamotu en plein océan Pacifique (qui ne l’est que de nom), à plus de 3 000 km des côtes de l’Amérique du Sud, à plus de 4000 km de Tahiti ?
Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien…
Il est établi que l’île de Pâques est la 6ème terre la plus isolée au monde. L’île habitée la plus proche (Pitcairn) est à 2 000 km. L’île de Pâques est surtout située à 3 525 km des côtes chiliennes, et à 4 193 km de Tahiti. C’est aussi l’île la plus à l’Est de tout l’archipel polynésien.
Enfin c’est une île de forme triangulaire s’étendant de 23 km de long sur 12km en son point le plus large, soit une superficie d’environ 162km2, pour 7 750 habitants (en 2017).
Découverte par un navigateur hollandais le jour de Pâques en 1722 l’île en a conservé le nom, en différentes langues au fil des siècles et au gré des colons. Pourtant sur place on la nomme Rapa Nui (qui signifie la Grande Rapa en polynésien).
Il est malgré tout incorrect de parler de « découverte » puisque avant l’arrivée de ce premier européen l’île était déjà habitée.
Je ne vais pas tenter ici de vous raconter l’histoire du peuplement de l’île de Pâques, je préfère vous renvoyer vers la page Wikipedia qui correspond aux explications qui m’ont été données sur place par l’un des meilleurs guides que j’ai pu rencontrer au cours de mes voyages : David Tellier.
Visiter l’île de Pâques en se privant des services d’un guide sur place me semble inopportun. Bien sûr on peut se contenter de lire les pages du Lonely Planet sur chaque site archéologique, mais ce guide sur le Chili et l’île de Pâques compte trop peu de pages consacrées à cette île.
Pour comprendre l’histoire de l’île et appréhender les subtilités de sa population actuelle rien ne vaut les connaissances d’un guide assermenté.
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Si vous vous apprêtez à visiter l’île de Pâques, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995 pour 42% de son territoire, je vous recommande vivement de louer les services du guide francophone David Tellier, vous ne le regretterez pas : après avoir vécu 15 ans sur l’île de Tahiti il vit et travaille sur l’île de Pâques depuis près de 30 ans. Vous comprendrez immédiatement que ce Français est littéralement passionné par l’histoire de la Polynésie en général et par celle de Rapa Nui en particulier.
Cet homme est un puits de science comme j’en ai rarement rencontré, inépuisable, d’une patience à toute épreuve (vous lui poserez 10 fois les mêmes questions tant les informations sont diverses), prêt à répéter inlassablement les dates, les noms, les conquêtes, etc… tout en restant d’une sérénité parfaite, vous permettant de profiter au mieux de votre expérience sur cette île mystérieuse, d’en goûter l’ambiance paisible, et de rapporter chez vous les plus belles photographies.
Si vous devez visiter prochainement l’île de Pâques faites-le en compagnie de ce guide certifié par l’état chilien, amoureux de l’île, et profitez de son érudition et de sa conscience professionnelle : David Tellier, guide francophone sur l’île de Pâques.
Je vous laisse sur cette chaleureuse et très sincère recommandation. Je vais rédiger de suite un prochain article sur Rapa Nui avec quelques informations pratiques cette fois pour vous aider à construire votre séjour sur l’île de Pâques.
Je vous emmènerai sur différents sites archéologiques, et notamment sur celui de Rano Raraku, mais aussi sur les côtes sauvages de Rapa Nui pour y découvrir les couleurs du Pacifique et le soleil rasant sur la terre ancestrale des moaïs.
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