Voyager, c’est goûter ! Enfin c’est l’une de mes devises de voyageuse, à prendre et à croquer…
J’ai faim !!!
Je meurs de faim !… Que l’on m’apporte un boeuf, un kangourou, un veau.
Je souffre du décalage horaire depuis que je suis rentrée du Canada et mon horloge chronobiologique me joue des tours : impossible de m’endormir avant quatre heures du matin, et des fringales terribles me torturent à n’importe quelle heure.
Je rêve d’une choucroute alsacienne, d’un brownie chocolat-pécans tout chaud sorti du four, d’un sandwich aux rillettes d’oie et même d’un simple paquet de chips à l’ancienne ! Que l’on me cloue au piloris, mes fantasmes culinaires se réveillent !
J’étais sagement en train de transférer des giga-octets de photos vers des disques durs externes quand soudain le démon de la bouffe m’a saisie : j’avais les yeux fixés sur un fish-cake des Bahamas dont le souvenir croustillant et moelleux à la fois m’a fait littéralement saliver. Voyez ci-dessus ! Je raffole du fish cake, et du crab cake !
Et soudain des effluves d’ail grillé ont franchi allègrement mes fenêtres ouvertes sur le soleil parisien : l’un de mes voisins s’amuse à cuisiner en plein après-midi !
Sagement, je n’ai dans mes placards ni tentation ni corruption. Le vide inter-sidéral d’après retour de voyage !
Désespérant.
Habituellement je suis plutôt raisonnable, même si je reste exigeante sur la qualité.
Mon problème majeur reste ma curiosité, de tout, et surtout de toutes les saveurs. Si on me présentait du scorpion au petit déjeuner je crois bien que je testerais ! Cette cuisine du monde et d’ailleurs m’interpelle chaque fois, une curiosité que je me dois de satisfaire (chaque fois aussi).
Mais dès le retour en France, après avoir succombé à de quelques agapes gastronomiques je reviens automatiquement sur le mode « réfléchis avant de manger » et je me calme en ingurgitant des litres de thé vert.
Alors voilà, en respirant le parfum d’ail grillé au beurre chaud de mon voisin (après tout pourquoi ne serait-il pas cuisinier au lieu d’être simple père de famille ?) reviennent sous mon palais des souvenirs gustatifs des quatre coins du monde.
Je m’autorise une petite errance sur les chemins de la gourmandise, pour satisfaire mon cerveau à défaut de mon estomac. Je surfe sur mes photos au gré de mes dossiers, je cherche, je fouine, j’élimine,… Sophistiqué ? Ou simplissime ?…
Mon choix est fait ! J’ai sélectionné des plats qui mettent aussi bien en valeur le produit brut et ses saveurs les plus élémentaires que d’autres qui sentent bon les parfums du pays. Et puis deux restaurants excellents mais sans ostentation, tous deux au Canada ; ils méritent une mention à votre attention.
Je vous montre en photos ce qui m’a récemment le plus séduite à table et dans le monde ?
Espagne, tapas en Andalousie avec salade de morue à l’orange et à l’oignon frais.
France, saucisses de Morteau dans un tulé, fumoir traditionnel du Jura pour les salaisons.
Canada, crabe des neiges du Nouveau-Brunswick au naturel, sans mayonnaise : un régal ! (hôtel-restaurant Le Paulin, Caraquet).
Thaïlande, le meilleur curry vert de poulet au lait de coco que j’ai jamais mangé ! (restaurant Mengrai Gourmet Thai, à Toronto).
Non, promis, cet après-midi je n’ai pas touché aux biscuits Speculoos soigneusement enfermés dans leur paquet !
Mais et vous, craquez-vous en voyage ou après le retour ? Faites-vous partie de ceux qui rêvent d’un bon steack-frites quand ils sont en Chine ou d’un cassoulet après un mois au Costa Rica ?
Et quand vous êtes loin de chez vous, faites-vous le tour des restaurants locaux ou vous accrochez-vous prudemment au MacDo du coin ?
Allez, faites comme moi et avouez vos pêchés de gourmandises !
Cet article a été publié une première fois en janvier 2012 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne à ce jour. Les articles re-publiés ici sont tous rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Voyager, c’est goûter ! Enfin c’est l’une de mes devises de voyageuse, à prendre et à croquer…
J’ai faim !!!
Je meurs de faim !… Que l’on m’apporte un boeuf, un kangourou, un veau.
Je souffre du décalage horaire depuis que je suis rentrée du Canada et mon horloge chronobiologique me joue des tours : impossible de m’endormir avant quatre heures du matin, et des fringales terribles me torturent à n’importe quelle heure.
Je rêve d’une choucroute alsacienne, d’un brownie chocolat-pécans tout chaud sorti du four, d’un sandwich aux rillettes d’oie et même d’un simple paquet de chips à l’ancienne ! Que l’on me cloue au piloris, mes fantasmes culinaires se réveillent !
J’étais sagement en train de transférer des giga-octets de photos vers des disques durs externes quand soudain le démon de la bouffe m’a saisie : j’avais les yeux fixés sur un fish-cake des Bahamas dont le souvenir croustillant et moelleux à la fois m’a fait littéralement saliver. Voyez ci-dessus ! Je raffole du fish cake, et du crab cake !
Et soudain des effluves d’ail grillé ont franchi allègrement mes fenêtres ouvertes sur le soleil parisien : l’un de mes voisins s’amuse à cuisiner en plein après-midi !
Sagement, je n’ai dans mes placards ni tentation ni corruption. Le vide inter-sidéral d’après retour de voyage !
Désespérant.
Habituellement je suis plutôt raisonnable, même si je reste exigeante sur la qualité.
Mon problème majeur reste ma curiosité, de tout, et surtout de toutes les saveurs. Si on me présentait du scorpion au petit déjeuner je crois bien que je testerais ! Cette cuisine du monde et d’ailleurs m’interpelle chaque fois, une curiosité que je me dois de satisfaire (chaque fois aussi).
Mais dès le retour en France, après avoir succombé à de quelques agapes gastronomiques je reviens automatiquement sur le mode « réfléchis avant de manger » et je me calme en ingurgitant des litres de thé vert.
Alors voilà, en respirant le parfum d’ail grillé au beurre chaud de mon voisin (après tout pourquoi ne serait-il pas cuisinier au lieu d’être simple père de famille ?) reviennent sous mon palais des souvenirs gustatifs des quatre coins du monde.
Je m’autorise une petite errance sur les chemins de la gourmandise, pour satisfaire mon cerveau à défaut de mon estomac. Je surfe sur mes photos au gré de mes dossiers, je cherche, je fouine, j’élimine,… Sophistiqué ? Ou simplissime ?…
Mon choix est fait ! J’ai sélectionné des plats qui mettent aussi bien en valeur le produit brut et ses saveurs les plus élémentaires que d’autres qui sentent bon les parfums du pays. Et puis deux restaurants excellents mais sans ostentation, tous deux au Canada ; ils méritent une mention à votre attention.
Je vous montre en photos ce qui m’a récemment le plus séduite à table et dans le monde ?
Espagne, tapas en Andalousie avec salade de morue à l’orange et à l’oignon frais.
France, saucisses de Morteau dans un tulé, fumoir traditionnel du Jura pour les salaisons.
Canada, crabe des neiges du Nouveau-Brunswick au naturel, sans mayonnaise : un régal ! (hôtel-restaurant Le Paulin, Caraquet).
Thaïlande, le meilleur curry vert de poulet au lait de coco que j’ai jamais mangé ! (restaurant Mengrai Gourmet Thai, à Toronto).
Non, promis, cet après-midi je n’ai pas touché aux biscuits Speculoos soigneusement enfermés dans leur paquet !
Mais et vous, craquez-vous en voyage ou après le retour ? Faites-vous partie de ceux qui rêvent d’un bon steack-frites quand ils sont en Chine ou d’un cassoulet après un mois au Costa Rica ?
Et quand vous êtes loin de chez vous, faites-vous le tour des restaurants locaux ou vous accrochez-vous prudemment au MacDo du coin ?
Allez, faites comme moi et avouez vos pêchés de gourmandises !
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Vous aimez ? N'hésitez pas à partager :
Articles similaires
Related posts
Bahamas, recette cocktail Goombay Smash
Seychelles, recette langouste curcuma pâtes encre de seiche
Bhoutan, la cuisine bhoutanaise