J’ai commencé aujourd’hui la visite de Toronto, l’une des villes les plus importantes d’Amérique du Nord.
Je l’ai signalé hier sur mon article précédent relatif à ma visite de Toronto : conçue à l’origine pour n’être qu’une tour de transmission elle est devenue symbole architectural de Toronto avec ses 553,33 mètres de haut.
La tour CN fut pendant 34 ans (entre 1974 et 2009) la structure autoportée la plus haute du monde avant d’être détrônée en 2010 par la tour Burj Khalifa à Dubaï. La tour CN est aujourd’hui reléguée au rang de 3ème tour la plus haute du monde (derrière Dubai et Shanghai), ce qui reste malgré tout un exploit architectural du XXème siècle.
En réalité je ne sais trop que dire sur cette visite à la tour CN ; je n’ai pas été séduite c’est vrai. Mais est-ce parce que justement j’ai visité d’autres tours impressionnantes, et plus récentes, au cours de ces deux dernières années ? Ou parce que le type de visite qui est proposé n’a pas satisfait la photographe que je suis puisque j’ai été déçue de ne pas pouvoir prendre de photos à ciel ouvert ? Je ne saurais le dire. Mais…
Il reste que grimper au 147ème étage d’une tour en une poignée de secondes reste un micro-événement dans la vie d’un voyageur. Et c’est aussi la seule façon de surplomber la ville de Toronto dans son ensemble pour voir les buildings 447 mètres plus bas ainsi que les îles et une bonne partie du lac Ontario que se partagent le Canada et les États-Unis. Rien que pour cela, il faut monter !
Aux guichets du rez-de-chaussée achetez directement un ticket pour monter jusqu’à la Nacelle, l’observatoire qui permet d’avoir une vue claire derrière les vitres.
Vous pouvez aussi décider de vous offrir l’expérience particulière de marcher à 356 mètres de haut, à l’air libre, sécurisé par un harnais. Cette possibilité – très récente – de vous colleter au vertige ou de vous prendre pour un oiseau – est filmée, photographiée, et vous repartez avec ce souvenir sous le bras (prenez rendez-vous quelques semaines à l’avance, les places sont rares : j’ai voulu le faire, impossible…).
Plus bas, à 346 mètres, vous parviendrez au Belvédère : un couloir d’observation à l’air libre mais derrière un fin grillage, pour des mesures de sécurité, sur une moitié de la tour. Oubliez les photos donc, rendues impossibles avec ce grillage en premier plan.
Un peu plus bas, à 342 mètres, c’est sur quelques carreaux de verre que vous pourrez marcher pour vérifier votre hardiesse ou mesurer votre peur du vide. Le tout, parfaitement sécurisé, en intérieur, sur un plancher de verre de quelques mètres carrés. Parfait pour les enfants !
Expérience plus satisfaisante à mon goût, je vous recommande vivement de réserver à l’avance une table au restaurant panoramique 360. Si vous avez oublié de réserver, montez tout de même l’escalier qui monte vers le restaurant depuis le Belvédère, et tentez votre chance : la salle est grande, circulaire, disposée sur un plateau qui tourne lentement sur lui-même pour vous offrir pendant tout le repas un véritable tour de la ville sur 360°, devant de grandes vitres sans grillages cette fois.
Si vous ne vivrez pas là l’expérience culinaire de votre vie, il faut tout de même vous l’offrir pour profiter de ce qui est – à mon avis – la meilleure façon de profiter des atouts de la tour : une vue aérienne tous azimuts, depuis 351m de haut. Conseil : quand vous réserverez votre table, insistez pour être placé à une table CONTRE la vitre, sinon vous en profiterez moins.
En visitant la tour on apprend aussi que Toronto est situé à 6 015 kilomètres de Paris, et que la tour sert de relais de transmission pour plus de 30 diffuseurs d’émissions de radio et de télévision.
Enfin, depuis 1995 la tour CN fait partie des 7 Merveilles du Monde Moderne au même titre que le pont du Golden Gate Bridge à San Francisco (U.S.A.), l’Empire State Building à New York (U.S.A.), le Tunnel sous la Manche (France / Royaume-Uni) ou le Canal de Panama. Un beau palmarès pour une vieille dame…
La nuit elle se pare de lumières grâce à un système numérique à LED qui lui offre 16,7 millions de couleurs !
Quand je reviendrai à Toronto je monterai de nouveau jusqu’au 147ème étage, mais de nuit cette fois, pour admirer les lumières de la ville sur fond de velours noir.
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages au Canada ? Voici quelques pistes à explorer :
- Mes articles sur le Canada
- Mes photos sur le Canada
- Mon hôtel à Toronto (parfait et idéalement situé) : Le Germain
- Partir au Canada avec : office du tourisme du Canada, Alberta, Nouveau-Brunswick, Colombie-britannique
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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