Ce voyage en Irlande est ma toute première mission rémunérée (pour chaque article publié pendant le voyage) en tant que blogueuse voyage, et mon tout premier test en live dans des Bed & Breakfast !
Lorsque je suis partie en Irlande et en Irlande du Nord à la demande de l’Office de Tourisme pour en être l’ambassadrice sur Un Monde Ailleurs, j’ai accepté de tester le réseau bien implanté de l’association des Bed & Breakfast. Pourquoi ai-je dit oui ?… Par curiosité !
Parce que je ne connaissais pas.
Bien sûr au gré des tournages auxquels je participe il m’arrive de dormir chez l’habitant, d’être reçue dans des conditions très éloignées des hôtels, de luxe ou non. Ou même de dormir sur le pont d’un bateau ou sous le porche des grottes, à la belle étoile. Mais cette fois j’étais curieuse de faire l’expérience du Bed & Breakfast, à la mode anglo-saxonne.
J’avais six nuits à passer en Irlande, et j’ai testé quatre nuits chez l’habitant puisque c’est, je crois, la traduction la plus adaptée à ce mode d’hébergement. Pour Belfast, c’est quasiment mission impossible puisque aucun Bed & Breakfast n’est situé en ville. J’ai donc opté pour un hôtel de centre ville afin d’être au cœur de la vie. Mais j’avais réservé ma première chambre avant même de quitter la France.
Vous trouverez la liste des Bed & Breakfast d’Irlande sur le site web mis à disposition des visiteurs en cliquant d’abord sur le comté qui vous intéresse puis en sélectionnant la ville appropriée dans l’onglet Rechercher. C’est ce que j’ai fait pour choisir ma première étape dans le comté du Donegal.
Irlande, Bed & Breakfast Arches Country House.
J’ai ainsi testé le The Arches Country House, à Donegal Lough Eske, à une dizaine de kilomètres de la ville de Donegal. Une adresse recommandée par de multiples guides locaux. Une immense maison située au-dessus du lac Eske face aux Bluestack Mountains. Un bel environnement au petit matin… La chambre au lit très confortable et mon premier vrai petit déjeuner irlandais (avec le réputé et solide « traditionnal Irish fry« , photo ci-dessous) m’ont paru de bon augure. Même si l’affable Noreen s’est montrée soudain plus bavarde quand elle a compris que j’étais en Irlande… pour parler de l’Irlande. Elle a ainsi aussitôt insisté pour me présenter une autre chambre, plus grande, plus confortable encore. Mais avec la même vue sur le lac et les montagnes (photo ci-dessus).
Irlande, Bed & Breakfast, Irish fry petit déjeuner traditionnel irlandais.
Pour le soir suivant, j’avais choisi de faire comme la majorité des voyageurs utilisant ce type d’hébergement et de parier sur l’impromptu : je n’ai ouvert le guide fourni par l’association des Bed & Breakfast qu’en arrivant à destination, à Westport dans le comté de Mayo (non, pas comme le régime…). Etant soumise à l’acceptation par les propriétaires des vouchers fournis par l’association, je me suis rendue directement devant la maison qui me semblait la plus adaptée à mes besoins puisqu’elle promettait le Graal : un accès wifi, dont j’avais été privée la veille… Peu avant 18:00, j’ai sonné, frappé. Et n’ai reçu aucune réponse. Je suis donc remontée en voiture sur le parking devant la maison et j’ai téléphoné, pour m’entendre répondre immédiatement que non, ce soir et malgré l’annonce « vacancy » affichée à l’entrée, il était impossible de me recevoir. Déception, et frustration.
J’ai donc appelé deux autres maisons, et j’ai été acceptée dans la plus éloignée du centre ville animé de Westport, dans un village situé à dix minutes en voiture : Sea Breeze. Je ne saurais résumer facilement mon impression : une maison modeste, mais un accueil chaleureux qui n’a pas été modifié quand le lendemain matin la dame a appris que j’étais journaliste (ce qui lui a permis de comprendre pourquoi j’avais tant besoin d’Internet la veille au soir). Un thé m’a été proposé dès mon arrivée dans cette toute petite chambre au cabinet de douche glaciale mais au lit extrêmement moelleux, doté d’une couverture électrique pour rendre l’introduction entre les draps encore plus agréable lorsque la température extérieure baisse. Si l’utilisation d’Internet n’a été possible en bas débit que sur le PC mis à disposition par la gentille adolescente de la maison dans le salon, j’ai mangé là au petit déjeuner les meilleurs œufs brouillés au saumon fumé de toute ma vie ! Un saumon épais, peu salé, au fumage subtil dans une région réputée pour sa pêche (photo ci-dessous). A noter également la localisation de cette maison, en bord de mer (une route à traverser) et une vue splendide (photo en tête d’article).
Irlande, oeufs brouillés au saumon frais, autre petit déjeuner traditionnel irlandais.
Le lendemain, j’ai eu moins de chance… Avec l’intention de dormir à Galway dans le comté du même nom, et devant la profusion d’adresses disponibles dans le guide, je ne me suis pas inquiétée outre mesure. Mais pour prendre quelques précautions, et après une journée bien chargée, je me suis tout de même assurée d’arriver suffisamment tôt pour trouver une chambre en ville afin de profiter de la vie nocturne des rues piétonnes de Galway.
À 16:00 donc, je me garais dans une rue à proximité du centre ville et j’appelais les maisons que j’avais repérées la veille au soir grâce aux petites icônes indiquant les facilités mises à disposition : parking pour la voiture, acceptation des vouchers, et si possible accès à Internet.
J’ai appelé… huit maisons, les unes après les autres, en m’éloignant progressivement du centre ville. Toutes affichaient « complet ». Trois autres ne recevaient pas en cette saison, ou étaient juste fermées, contrairement à ce qui était inscrit dans le guide. Deux autres n’ont pas répondu malgré mes appels répétés. Et j’avais depuis bien longtemps abandonné toute possibilité de travailler sur Internet le soir-même.
Peu désireuse de rester sur un échec, j’ai alors tenté ma chance en frappant directement à la porte de deux autres maisons croisées sur ma route alors que j’essayais de sortir de la ville (dans des encombrements de circulation). Chou blanc !
Et la pluie s’est abattue violemment sur la voiture, noyant le pare-brise et mes illusions, me ramenant soudain à la réalité de ma situation : il était 18:00 et je n’avais aucune chambre pour la nuit. L’enseigne et le bâtiment avant-gardiste d’un hôtel Radisson se dressant soudain devant moi, j’ai décidé de faire faux-bond aux Bed & Breakfast pour cette nuit-là et je me suis rendue tout droit à la réception de l’hôtel, en laissant prudemment mes bagages dans la voiture. Bien m’en a pris : l’hôtel et ses 284 chambres affichaient complet ! J’ai alors posé la question qu’il aurait fallu poser depuis deux bonnes heures : que se passait-il à Galway ce soir-là ?… L’aimable réceptionniste confus de ne pouvoir satisfaire la Française répliqua immédiatement : une exposition !
Hum… congrès, exposition, foire,… qu’importe. La ville était envahie par les visiteurs et ne pourrait en accueillir une de plus. J’ai rejoint le volant de ma voiture et attrapé le Lonely Planet, source de toutes les satisfactions du voyageur en détresse. Après un coup d’œil sur la carte Michelin et un vague souvenir du kilométrage que j’avais calculé la veille, j’ai estimé qu’il valait mieux remonter le plus tôt possible vers la prochaine étape de mon voyage qui me ramenait vers le Nord, à Sligo (dans le comté du même nom). Excédée, affamée, fatiguée et dépitée, j’ai choisi le seul hôtel qui me semblait digne de relever le défi de mon impatience et de ma frustration : il me fallait du solide, du réconfortant, un accueil à toute heure et si possible un restaurant dans l’établissement. Après un coup de fil rapide et (enfin !) satisfaisant, j’ai démarré sous une pluie battante pour avaler les 149 kilomètres qui me séparaient encore de mon lit…
Par précaution, et pour respecter l’engagement que j’avais pris de favoriser autant que possible le réseau des Bed & Breakfast, j’ai appelé dès le lendemain matin deux ou trois maisons pour réserver une chambre avant même de quitter l’hôtel de Sligo. Et puisque je devais rejoindre l’Irlande du Nord, j’ai opté pour le Arch House Tullyhona proche de Enniskillen dans le comté de Fermanagh.
Je n’ai pas eu trop de mal à localiser la maison, grâce aux panneaux indicateurs qui sont tout de même très présents au milieu de la signalisation routière. Cette grande maison qui semble mettre à disposition des visiteurs les chambres des enfants ayant quitté le nid familial est recommandée par différents guides locaux ou internationaux dont le fameux Routard. Située à proximité d’une attraction touristique et géologique, les Marble Arch Caves, elle est lovée dans une région extrêmement vallonnée, verdoyante. Si vous aimez la campagne, visitez le Fermanagh !
Irlande du Nord, Bed & Breakfast, Arch House Tullyhona.
Je n’ai jamais vu de chambre aussi… aussi bleue !… ni aussi soyeuse !… Une chambre noyée sous les soieries et satin bleu pâle, un délire de jeune fille du siècle passé. La souriante maîtresse de maison offre dès votre arrivée les brochures de la région puis indique que le dîner sera servi à partir de 18:30. Parce que, oui, pour ce soir j’ai préféré une maison qui propose aussi le dîner. Après une douche rapide dans une très jolie salle de bains (toujours en dominante de bleu mais plutôt style grec cette fois), je descends goûter à la truite de rivière servie avec un assortiment de purée de carottes, chou et pommes de terre écrasées. Simple, mais délicieux. Le dessert, une pavlova au brandy servie avec un sorbet aux noix est… congelé, et aurait mérité de reposer davantage en cuisine avant de m’être apporté. D’autant que j’échange dans un dialogue du 3ème type avec un charmant retraité de la Royal Air Force qui me raconte son unique voyage à Paris après la seconde guerre mondiale avant d’ouvrir sa chemise pour me montrer le haut de sa cicatrice valeureuse, tout cela dans un anglais pur british mâtiné d’une diction digne des 79 printemps qui ont du mal à se faire comprendre…
La bonne surprise c’est que je réussis à me connecter sans le vouloir sur le réseau wifi de la maison sans quitter ma chambre bleue, le PC sur les genoux et sous les nuages aériens de la mousseline qui agrémente le lit à baldaquin. Le petit déjeuner le lendemain matin est sans surprise, les œufs brouillés au saumon fumé étaient bien plus onctueux et plus généreux dans la modeste maison de Westport, mais j’apprécie ici les compotes faites maison et sans sucre ajouté…
Et comme la propriétaire de l’autre maison réputée de Donegal Lough Eske, dès qu’elle comprend que je vais parler de son établissement, la dame m’entraîne vers une autre chambre, plus grande, avec une salle de bains plus grande également. Qu’importe, je préférais l’ahurissante chambre bleue qui a le mérite d’avoir du caractère même si la nouvelle a vue sur le jardin et non pas sur la cour arrière comme la chambre bleue.
Par contre, elle a la gentillesse de se préoccuper de ma prochaine nuit et je lui annonce que, prenant l’avion du lendemain matin pour Paris, je compte dormir dans un Bed & Breakfast à proximité de l’aéroport. Elle me signale alors que ce week-end sera férié et que les hôtels de Belfast devraient afficher complet… Le spectre d’une nouvelle recherche pénible se profile alors à l’horizon jusqu’à ce qu’elle prenne d’autorité la direction des opérations.
Elle me suggère une maison située à 5 kilomètres de l’aéroport, j’accepte, elle téléphone immédiatement au propriétaire qu’elle appelle par son prénom et l’affaire est rondement menée : avant de quitter sa maison extrêmement encombrée de tout un tas de bibelots et objets hétéroclites, ma réservation pour la nuit est assurée dans une maison d’excellente réputation m’assure-t-elle. Et je l’ai entendue ajouter : « la dame est journaliste !« . Ce qui me donnerait presque envie d’annuler la réservation pour aller vers davantage d’anonymat… Mais sa démarche partait d’un bon sentiment et je lui suis reconnaissante de m’avoir donné le coup de pouce nécessaire pour me libérer de ce souci avant même de reprendre le volant vers Belfast.
Quant au terme de ce voyage en Irlande je cherche à localiser ma dernière étape, je suis obligée d’appeler pour réussir à trouver la Keef Halla Country House. Un monsieur courtois a la gentillesse de me rassurer, d’abord, et d’être précis, ensuite, pour me diriger jusqu’à sa maison qui se trouve située au bord d’une route nationale qui mène tout droit à l’aéroport. Il est 19:30, je suis exténuée et n’ai qu’une envie : me mettre au lit.
Heureusement l’accueil est discret mais efficace, on m’aide à porter mes sacs et la propriétaire, grande brune élancée et élégante, me propose gentiment un thé ou du café. Devant mon hésitation, et mes traits tirés ?, elle suggère une camomille. Ce sera soirée vieille dame, j’opte pour la camomille que je vais siroter tranquillement, entre la salle de bains claire et fonctionnelle et la chambre, grande, confortable et élégante, et sans surcroît de décoration étouffante. Ici, je me sens plus à mon aise et je vais vite deviner pourquoi : si proche de l’aéroport, elle est sans doute la cible d’une clientèle d’affaires appréciant la bouilloire électrique, les cookies, le nécessaire pour repasser le costume du lendemain, et surtout le bureau avec toutes les prises électriques situées au bon endroit, dans un souci d’efficacité maximum !
Irlande du Nord, Bed & Breakfast à Belfast, Keef Halla Country House.
Et je ne parle pas de l’accès Internet au réseau wifi qui indique une connexion dès que je lance mon PC pour télécharger mes photos du jour…
Un lit très confortable, une salle de bains appréciable, de l’espace pour tout le monde puisque je n’ai pas été dérangée par la promiscuité d’autres personnes, et un petit déjeuner servi dans de la jolie porcelaine blanche sur une table amidonnée immaculée, avec un pichet de jus d’orange frais pour moi toute seule et l’assiette du petit déjeuner traditionnel, copieux et pour la première fois avec un œuf au plat cuit à la perfection, le tout servi sous une vaste véranda et avec la discrétion et le souci du détail du maître des lieux attentif, et me voici de nouveau prête à voter pour ce type d’hébergement !
Surtout quand le Monsieur en question m’aidera obligeamment à porter mon sac de voyage jusque dans le coffre de ma voiture avant de m’indiquer précisément la direction de l’aéroport.
Je voudrais préciser ici que si l’Office de Tourisme m’a suggéré ce type d’hébergement, personne ne m’a demandé d’écrire un article spécifique sur les Bed & Breakfast, c’est une initiative personnelle. Et il me semblait intéressant de parler pour une fois sur ce blog de l’hébergement chez l’habitant, puisqu’il s’agit bien de cela. Si j’ai cité chacune de ces maisons, ce n’est pas pour leur offrir de la promotion, elles n’ont sans doute pas besoin de moi pour cela. Par contre il m’était difficile de parler de chacune de leur spécificité sans les citer, sans les localiser. Et j’aurais bien du mal à les départager.
Ma première recommandation, si vous avez envie de tester les Bed & Breakfast d’Irlande, est de ne pas trop partir à l’aventure en comptant sur la chance ou sur les réservations de dernière minute. Pour ma part, si je dois renouveler l’expérience, je réserverais chaque nuit à l’avance, depuis mon domicile, afin de ne pas avoir le souci de trouver une chambre chaque soir, ce qui allègera considérablement votre facture de téléphone et supprimera le stress de ne pas savoir où dormir le soir-même.
Par ailleurs, et si j’admets que ce type d’hébergement peut faciliter le dialogue entre le visiteur et l’hôte qui reçoit, les Bed & Breakfast ont l’air d’être fréquentés davantage par une clientèle en couple et d’une tranche d’âge qui n’est pas encore la mienne. En couple, ou en famille, c’est sans aucun doute le logement à privilégier pour se sentir presque chez soi. Les formalités sont réduites au strict minimum (un coup de téléphone pour réserver), et vous payez en voucher dans la plupart d’entre eux, ce qui vous permet de maîtriser votre budget.
Par contre ce n’est pas un type de logement favorable aux personnes se déplaçant sans moyen de locomotion personnel : les chambres sont rarement situées en centre ville, ou bien celles-ci sont réservées longtemps à l’avance, et d’autre part rares sont les maisons qui proposent le dîner sur place. Ce qui vous oblige, après installation dans votre chambre avant 19:00, à ressortir en voiture pour faire entre un à dix ou quinze kilomètres, en bord de mer, de lac ou en montagne, pour trouver de quoi vous nourrir décemment. Et si par hasard vous arrivez tard et qu’il s’agit d’un Bed & Breakfast vraiment isolé, je vous recommande de vous arrêter dans un fast-food pour vous éviter d’avoir à ressortir ensuite… Si vous devez arriver après 19:00, il faut tout de même prendre en considération le fait que vous êtes reçu(e) chez l’habitant et qu’il est courtois de ne pas se comporter comme dans un hôtel où l’anonymat permet souvent d’arriver et de partir sans conditions.
Enfin, je dirais que ce n’est pas un mode d’hébergement pour les professionnels du voyage : si vous avez besoin de téléphoner le soir, ou d’avoir une connexion Internet disponible, passez votre chemin. Dans les campagnes, rares sont les chambres connectées au réseau. Et dans la première maison je n’avais même pas accès à mon fournisseur d’accès SFR local.
Donc, et pour conclure, je suis favorable au Bed & Breakfast si vous êtes vacancier, que vous êtes en couple ou en famille, que vous avez un moyen de locomotion propre et que vous ne considérez pas comme un handicap de devoir ressortir chaque soir de la maison pour chercher à vous nourrir ailleurs. Si vous voyagez pour des raisons professionnelles, préférez l’hôtel, la facilité d’arriver à n’importe quelle heure, le restaurant sur place ou dans la même rue, les prises électriques mises à disposition dans les chambres, l’accès au téléphone et à Internet.
Et si vous avez déjà essayé ce mode d’hébergement, je serais curieuse de lire vos réactions !…
🙂
Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage en république d’Irlande et en Irlande du Nord ? Voici quelques pistes à explorer :
Cet article a été publié une première fois en juin 2008 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne à ce jour. Les articles re-publiés ici sont tous rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Ce voyage en Irlande est ma toute première mission rémunérée (pour chaque article publié pendant le voyage) en tant que blogueuse voyage, et mon tout premier test en live dans des Bed & Breakfast !
Lorsque je suis partie en Irlande et en Irlande du Nord à la demande de l’Office de Tourisme pour en être l’ambassadrice sur Un Monde Ailleurs, j’ai accepté de tester le réseau bien implanté de l’association des Bed & Breakfast. Pourquoi ai-je dit oui ?… Par curiosité !
Parce que je ne connaissais pas.
Bien sûr au gré des tournages auxquels je participe il m’arrive de dormir chez l’habitant, d’être reçue dans des conditions très éloignées des hôtels, de luxe ou non. Ou même de dormir sur le pont d’un bateau ou sous le porche des grottes, à la belle étoile. Mais cette fois j’étais curieuse de faire l’expérience du Bed & Breakfast, à la mode anglo-saxonne.
J’avais six nuits à passer en Irlande, et j’ai testé quatre nuits chez l’habitant puisque c’est, je crois, la traduction la plus adaptée à ce mode d’hébergement. Pour Belfast, c’est quasiment mission impossible puisque aucun Bed & Breakfast n’est situé en ville. J’ai donc opté pour un hôtel de centre ville afin d’être au cœur de la vie. Mais j’avais réservé ma première chambre avant même de quitter la France.
Vous trouverez la liste des Bed & Breakfast d’Irlande sur le site web mis à disposition des visiteurs en cliquant d’abord sur le comté qui vous intéresse puis en sélectionnant la ville appropriée dans l’onglet Rechercher. C’est ce que j’ai fait pour choisir ma première étape dans le comté du Donegal.
Irlande, Bed & Breakfast Arches Country House.
J’ai ainsi testé le The Arches Country House, à Donegal Lough Eske, à une dizaine de kilomètres de la ville de Donegal. Une adresse recommandée par de multiples guides locaux. Une immense maison située au-dessus du lac Eske face aux Bluestack Mountains. Un bel environnement au petit matin… La chambre au lit très confortable et mon premier vrai petit déjeuner irlandais (avec le réputé et solide « traditionnal Irish fry« , photo ci-dessous) m’ont paru de bon augure. Même si l’affable Noreen s’est montrée soudain plus bavarde quand elle a compris que j’étais en Irlande… pour parler de l’Irlande. Elle a ainsi aussitôt insisté pour me présenter une autre chambre, plus grande, plus confortable encore. Mais avec la même vue sur le lac et les montagnes (photo ci-dessus).
Irlande, Bed & Breakfast, Irish fry petit déjeuner traditionnel irlandais.
Pour le soir suivant, j’avais choisi de faire comme la majorité des voyageurs utilisant ce type d’hébergement et de parier sur l’impromptu : je n’ai ouvert le guide fourni par l’association des Bed & Breakfast qu’en arrivant à destination, à Westport dans le comté de Mayo (non, pas comme le régime…). Etant soumise à l’acceptation par les propriétaires des vouchers fournis par l’association, je me suis rendue directement devant la maison qui me semblait la plus adaptée à mes besoins puisqu’elle promettait le Graal : un accès wifi, dont j’avais été privée la veille… Peu avant 18:00, j’ai sonné, frappé. Et n’ai reçu aucune réponse. Je suis donc remontée en voiture sur le parking devant la maison et j’ai téléphoné, pour m’entendre répondre immédiatement que non, ce soir et malgré l’annonce « vacancy » affichée à l’entrée, il était impossible de me recevoir. Déception, et frustration.
J’ai donc appelé deux autres maisons, et j’ai été acceptée dans la plus éloignée du centre ville animé de Westport, dans un village situé à dix minutes en voiture : Sea Breeze. Je ne saurais résumer facilement mon impression : une maison modeste, mais un accueil chaleureux qui n’a pas été modifié quand le lendemain matin la dame a appris que j’étais journaliste (ce qui lui a permis de comprendre pourquoi j’avais tant besoin d’Internet la veille au soir). Un thé m’a été proposé dès mon arrivée dans cette toute petite chambre au cabinet de douche glaciale mais au lit extrêmement moelleux, doté d’une couverture électrique pour rendre l’introduction entre les draps encore plus agréable lorsque la température extérieure baisse. Si l’utilisation d’Internet n’a été possible en bas débit que sur le PC mis à disposition par la gentille adolescente de la maison dans le salon, j’ai mangé là au petit déjeuner les meilleurs œufs brouillés au saumon fumé de toute ma vie ! Un saumon épais, peu salé, au fumage subtil dans une région réputée pour sa pêche (photo ci-dessous). A noter également la localisation de cette maison, en bord de mer (une route à traverser) et une vue splendide (photo en tête d’article).
Irlande, oeufs brouillés au saumon frais, autre petit déjeuner traditionnel irlandais.
Le lendemain, j’ai eu moins de chance… Avec l’intention de dormir à Galway dans le comté du même nom, et devant la profusion d’adresses disponibles dans le guide, je ne me suis pas inquiétée outre mesure. Mais pour prendre quelques précautions, et après une journée bien chargée, je me suis tout de même assurée d’arriver suffisamment tôt pour trouver une chambre en ville afin de profiter de la vie nocturne des rues piétonnes de Galway.
À 16:00 donc, je me garais dans une rue à proximité du centre ville et j’appelais les maisons que j’avais repérées la veille au soir grâce aux petites icônes indiquant les facilités mises à disposition : parking pour la voiture, acceptation des vouchers, et si possible accès à Internet.
J’ai appelé… huit maisons, les unes après les autres, en m’éloignant progressivement du centre ville. Toutes affichaient « complet ». Trois autres ne recevaient pas en cette saison, ou étaient juste fermées, contrairement à ce qui était inscrit dans le guide. Deux autres n’ont pas répondu malgré mes appels répétés. Et j’avais depuis bien longtemps abandonné toute possibilité de travailler sur Internet le soir-même.
Peu désireuse de rester sur un échec, j’ai alors tenté ma chance en frappant directement à la porte de deux autres maisons croisées sur ma route alors que j’essayais de sortir de la ville (dans des encombrements de circulation). Chou blanc !
Et la pluie s’est abattue violemment sur la voiture, noyant le pare-brise et mes illusions, me ramenant soudain à la réalité de ma situation : il était 18:00 et je n’avais aucune chambre pour la nuit. L’enseigne et le bâtiment avant-gardiste d’un hôtel Radisson se dressant soudain devant moi, j’ai décidé de faire faux-bond aux Bed & Breakfast pour cette nuit-là et je me suis rendue tout droit à la réception de l’hôtel, en laissant prudemment mes bagages dans la voiture. Bien m’en a pris : l’hôtel et ses 284 chambres affichaient complet ! J’ai alors posé la question qu’il aurait fallu poser depuis deux bonnes heures : que se passait-il à Galway ce soir-là ?… L’aimable réceptionniste confus de ne pouvoir satisfaire la Française répliqua immédiatement : une exposition !
Hum… congrès, exposition, foire,… qu’importe. La ville était envahie par les visiteurs et ne pourrait en accueillir une de plus. J’ai rejoint le volant de ma voiture et attrapé le Lonely Planet, source de toutes les satisfactions du voyageur en détresse. Après un coup d’œil sur la carte Michelin et un vague souvenir du kilométrage que j’avais calculé la veille, j’ai estimé qu’il valait mieux remonter le plus tôt possible vers la prochaine étape de mon voyage qui me ramenait vers le Nord, à Sligo (dans le comté du même nom). Excédée, affamée, fatiguée et dépitée, j’ai choisi le seul hôtel qui me semblait digne de relever le défi de mon impatience et de ma frustration : il me fallait du solide, du réconfortant, un accueil à toute heure et si possible un restaurant dans l’établissement. Après un coup de fil rapide et (enfin !) satisfaisant, j’ai démarré sous une pluie battante pour avaler les 149 kilomètres qui me séparaient encore de mon lit…
Par précaution, et pour respecter l’engagement que j’avais pris de favoriser autant que possible le réseau des Bed & Breakfast, j’ai appelé dès le lendemain matin deux ou trois maisons pour réserver une chambre avant même de quitter l’hôtel de Sligo. Et puisque je devais rejoindre l’Irlande du Nord, j’ai opté pour le Arch House Tullyhona proche de Enniskillen dans le comté de Fermanagh.
Je n’ai pas eu trop de mal à localiser la maison, grâce aux panneaux indicateurs qui sont tout de même très présents au milieu de la signalisation routière. Cette grande maison qui semble mettre à disposition des visiteurs les chambres des enfants ayant quitté le nid familial est recommandée par différents guides locaux ou internationaux dont le fameux Routard. Située à proximité d’une attraction touristique et géologique, les Marble Arch Caves, elle est lovée dans une région extrêmement vallonnée, verdoyante. Si vous aimez la campagne, visitez le Fermanagh !
Irlande du Nord, Bed & Breakfast, Arch House Tullyhona.
Je n’ai jamais vu de chambre aussi… aussi bleue !… ni aussi soyeuse !… Une chambre noyée sous les soieries et satin bleu pâle, un délire de jeune fille du siècle passé. La souriante maîtresse de maison offre dès votre arrivée les brochures de la région puis indique que le dîner sera servi à partir de 18:30. Parce que, oui, pour ce soir j’ai préféré une maison qui propose aussi le dîner. Après une douche rapide dans une très jolie salle de bains (toujours en dominante de bleu mais plutôt style grec cette fois), je descends goûter à la truite de rivière servie avec un assortiment de purée de carottes, chou et pommes de terre écrasées. Simple, mais délicieux. Le dessert, une pavlova au brandy servie avec un sorbet aux noix est… congelé, et aurait mérité de reposer davantage en cuisine avant de m’être apporté. D’autant que j’échange dans un dialogue du 3ème type avec un charmant retraité de la Royal Air Force qui me raconte son unique voyage à Paris après la seconde guerre mondiale avant d’ouvrir sa chemise pour me montrer le haut de sa cicatrice valeureuse, tout cela dans un anglais pur british mâtiné d’une diction digne des 79 printemps qui ont du mal à se faire comprendre…
La bonne surprise c’est que je réussis à me connecter sans le vouloir sur le réseau wifi de la maison sans quitter ma chambre bleue, le PC sur les genoux et sous les nuages aériens de la mousseline qui agrémente le lit à baldaquin. Le petit déjeuner le lendemain matin est sans surprise, les œufs brouillés au saumon fumé étaient bien plus onctueux et plus généreux dans la modeste maison de Westport, mais j’apprécie ici les compotes faites maison et sans sucre ajouté…
Et comme la propriétaire de l’autre maison réputée de Donegal Lough Eske, dès qu’elle comprend que je vais parler de son établissement, la dame m’entraîne vers une autre chambre, plus grande, avec une salle de bains plus grande également. Qu’importe, je préférais l’ahurissante chambre bleue qui a le mérite d’avoir du caractère même si la nouvelle a vue sur le jardin et non pas sur la cour arrière comme la chambre bleue.
Par contre, elle a la gentillesse de se préoccuper de ma prochaine nuit et je lui annonce que, prenant l’avion du lendemain matin pour Paris, je compte dormir dans un Bed & Breakfast à proximité de l’aéroport. Elle me signale alors que ce week-end sera férié et que les hôtels de Belfast devraient afficher complet… Le spectre d’une nouvelle recherche pénible se profile alors à l’horizon jusqu’à ce qu’elle prenne d’autorité la direction des opérations.
Elle me suggère une maison située à 5 kilomètres de l’aéroport, j’accepte, elle téléphone immédiatement au propriétaire qu’elle appelle par son prénom et l’affaire est rondement menée : avant de quitter sa maison extrêmement encombrée de tout un tas de bibelots et objets hétéroclites, ma réservation pour la nuit est assurée dans une maison d’excellente réputation m’assure-t-elle. Et je l’ai entendue ajouter : « la dame est journaliste !« . Ce qui me donnerait presque envie d’annuler la réservation pour aller vers davantage d’anonymat… Mais sa démarche partait d’un bon sentiment et je lui suis reconnaissante de m’avoir donné le coup de pouce nécessaire pour me libérer de ce souci avant même de reprendre le volant vers Belfast.
Quant au terme de ce voyage en Irlande je cherche à localiser ma dernière étape, je suis obligée d’appeler pour réussir à trouver la Keef Halla Country House. Un monsieur courtois a la gentillesse de me rassurer, d’abord, et d’être précis, ensuite, pour me diriger jusqu’à sa maison qui se trouve située au bord d’une route nationale qui mène tout droit à l’aéroport. Il est 19:30, je suis exténuée et n’ai qu’une envie : me mettre au lit.
Heureusement l’accueil est discret mais efficace, on m’aide à porter mes sacs et la propriétaire, grande brune élancée et élégante, me propose gentiment un thé ou du café. Devant mon hésitation, et mes traits tirés ?, elle suggère une camomille. Ce sera soirée vieille dame, j’opte pour la camomille que je vais siroter tranquillement, entre la salle de bains claire et fonctionnelle et la chambre, grande, confortable et élégante, et sans surcroît de décoration étouffante. Ici, je me sens plus à mon aise et je vais vite deviner pourquoi : si proche de l’aéroport, elle est sans doute la cible d’une clientèle d’affaires appréciant la bouilloire électrique, les cookies, le nécessaire pour repasser le costume du lendemain, et surtout le bureau avec toutes les prises électriques situées au bon endroit, dans un souci d’efficacité maximum !
Irlande du Nord, Bed & Breakfast à Belfast, Keef Halla Country House.
Et je ne parle pas de l’accès Internet au réseau wifi qui indique une connexion dès que je lance mon PC pour télécharger mes photos du jour…
Un lit très confortable, une salle de bains appréciable, de l’espace pour tout le monde puisque je n’ai pas été dérangée par la promiscuité d’autres personnes, et un petit déjeuner servi dans de la jolie porcelaine blanche sur une table amidonnée immaculée, avec un pichet de jus d’orange frais pour moi toute seule et l’assiette du petit déjeuner traditionnel, copieux et pour la première fois avec un œuf au plat cuit à la perfection, le tout servi sous une vaste véranda et avec la discrétion et le souci du détail du maître des lieux attentif, et me voici de nouveau prête à voter pour ce type d’hébergement !
Surtout quand le Monsieur en question m’aidera obligeamment à porter mon sac de voyage jusque dans le coffre de ma voiture avant de m’indiquer précisément la direction de l’aéroport.
Je voudrais préciser ici que si l’Office de Tourisme m’a suggéré ce type d’hébergement, personne ne m’a demandé d’écrire un article spécifique sur les Bed & Breakfast, c’est une initiative personnelle. Et il me semblait intéressant de parler pour une fois sur ce blog de l’hébergement chez l’habitant, puisqu’il s’agit bien de cela. Si j’ai cité chacune de ces maisons, ce n’est pas pour leur offrir de la promotion, elles n’ont sans doute pas besoin de moi pour cela. Par contre il m’était difficile de parler de chacune de leur spécificité sans les citer, sans les localiser. Et j’aurais bien du mal à les départager.
Ma première recommandation, si vous avez envie de tester les Bed & Breakfast d’Irlande, est de ne pas trop partir à l’aventure en comptant sur la chance ou sur les réservations de dernière minute. Pour ma part, si je dois renouveler l’expérience, je réserverais chaque nuit à l’avance, depuis mon domicile, afin de ne pas avoir le souci de trouver une chambre chaque soir, ce qui allègera considérablement votre facture de téléphone et supprimera le stress de ne pas savoir où dormir le soir-même.
Par ailleurs, et si j’admets que ce type d’hébergement peut faciliter le dialogue entre le visiteur et l’hôte qui reçoit, les Bed & Breakfast ont l’air d’être fréquentés davantage par une clientèle en couple et d’une tranche d’âge qui n’est pas encore la mienne. En couple, ou en famille, c’est sans aucun doute le logement à privilégier pour se sentir presque chez soi. Les formalités sont réduites au strict minimum (un coup de téléphone pour réserver), et vous payez en voucher dans la plupart d’entre eux, ce qui vous permet de maîtriser votre budget.
Par contre ce n’est pas un type de logement favorable aux personnes se déplaçant sans moyen de locomotion personnel : les chambres sont rarement situées en centre ville, ou bien celles-ci sont réservées longtemps à l’avance, et d’autre part rares sont les maisons qui proposent le dîner sur place. Ce qui vous oblige, après installation dans votre chambre avant 19:00, à ressortir en voiture pour faire entre un à dix ou quinze kilomètres, en bord de mer, de lac ou en montagne, pour trouver de quoi vous nourrir décemment. Et si par hasard vous arrivez tard et qu’il s’agit d’un Bed & Breakfast vraiment isolé, je vous recommande de vous arrêter dans un fast-food pour vous éviter d’avoir à ressortir ensuite… Si vous devez arriver après 19:00, il faut tout de même prendre en considération le fait que vous êtes reçu(e) chez l’habitant et qu’il est courtois de ne pas se comporter comme dans un hôtel où l’anonymat permet souvent d’arriver et de partir sans conditions.
Enfin, je dirais que ce n’est pas un mode d’hébergement pour les professionnels du voyage : si vous avez besoin de téléphoner le soir, ou d’avoir une connexion Internet disponible, passez votre chemin. Dans les campagnes, rares sont les chambres connectées au réseau. Et dans la première maison je n’avais même pas accès à mon fournisseur d’accès SFR local.
Donc, et pour conclure, je suis favorable au Bed & Breakfast si vous êtes vacancier, que vous êtes en couple ou en famille, que vous avez un moyen de locomotion propre et que vous ne considérez pas comme un handicap de devoir ressortir chaque soir de la maison pour chercher à vous nourrir ailleurs. Si vous voyagez pour des raisons professionnelles, préférez l’hôtel, la facilité d’arriver à n’importe quelle heure, le restaurant sur place ou dans la même rue, les prises électriques mises à disposition dans les chambres, l’accès au téléphone et à Internet.
Et si vous avez déjà essayé ce mode d’hébergement, je serais curieuse de lire vos réactions !…
🙂
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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