Je n’ai pas l’habitude de faire la promo de produits spécifiques, mais certains d’entre vous le savent déjà, l’Homme est équipé par Cressi pour la plongée, par DPL / Plongimage pour la photo et par Bersub pour l’éclairage sous-marin. De fait, en tant que binôme et modèle sous-marin, je bénéficie forcément par ricochet de certains matériels ou équipements mis à disposition de Francis pour des tests d’utilisateur ou de qualité. Pour une fois, laissez-moi vous parler cette semaine de deux coups de coeur « spécial plongée » – de plongeuse à plongeurs – dont le gilet Flex de Cressi ce matin…
Je vous ai déjà parlé à de nombreuses reprises du Canon 400D et du Canon 5D que j’utilise pour la photo. Mais ce matin, et après quinze jours de plongées en Mer Rouge, j’aimerais, sans aucune obligation de publicité je tiens à le préciser, vous entretenir d’un tout nouveau gilet stabilisateur que Cressi a mis sur le marché récemment et qu’il faudra désormais m’arracher pour que j’accepte d’en changer : il s’agit du Flex, un gilet spécialement réfléchi, conçu et produit pour les plongeurs voyageurs qui savent ce qu’un surcroît de bagages peut coûter au moment de l’enregistrement dans les aéroports…
Le tout premier atout du gilet Flex est son incroyable légèreté : de 1,690 kg pour la taille XS qui conviendra aux petits gabarits, à 1,900 kg pour les costauds en taille XL. Soit, comme l’affirme Cressi, « une réduction de poids de 40 % par rapport à n’importe quel autre gilet du marché » ! Vous, plongeurs qui me lisez, vous savez qu’au moment de boucler le sac de voyage, le poids du gilet est souvent déterminant quand il faut se résoudre à retirer un phare de plongée ou les deux livres d’après-plongée par crainte d’alourdir la facture présentée par la compagnie aérienne… Qui ne s’est pas posé la question au dernier moment : « si je laisse mon gilet à la maison, celui du centre de plongée me conviendra-t-il ?…« .
Ce qui est un atout indéniable c’est aussi d’avoir moins de poids sur les épaules au moment d’enfiler son équipement à bord du bateau ou sur la plage : combien d’entre nous regrettent-ils de devoir jouer aux poids et haltères quand il faut soulever le gilet (vide et encore sec) pour équiper sa bouteille ou pire quand, plein d’eau et les poches garnies (de plomb et d’accessoires), il faut soulever de nouveau le gilet en fin de plongée pour déséquiper sa bouteille ?… Pour les filles qui, comme moi, sont abonnées à des tailles inférieures à la M, elles n’auront au pire (et à sec) qu’à soulever un petit 1,820 kg au maximum… Soit à peine plus qu’une bouteille d’Evian !
Cressi vous expliquera que pour atteindre ce résultat les développeurs ont travaillé sur la matière de ce gilet et sur son dosseret. Les fiches techniques n’étant pas ma tasse de thé, je me contenterai de vous confirmer qu’après avoir utilisé un grand nombre de gilets différents, et de toutes marques, le Flex me paraît extrêmement confortable :
Cette fois, pas de poignée de portage rétractable qui ajoute au poids et n’est pas toujours sans inconvénients, une poignée souple permet de le soulever sans difficulté et de le déplacer sans s’abîmer les doigts (ceux et celles qui savent que des mains et des ongles mouillés sont plus fragiles que secs me comprendront).
Par ailleurs, cette fois pas de poche encombrante spécial lestage avec poignées d’arrachage autobloquantes ou non. Vous, je ne sais pas, mais moi je n’apprécie pas trop ces mini-sacs à fixer dans le gilet qui, s’ils sont mal bloqués, risquent en glissant vers le fond (de l’eau !) de vous faire remonter en surface plus vite que prévu, avec le danger que cela suppose. D’autre part sous l’eau il faut souvent l’aide du binôme ou du moniteur pour vous aider à gérer ces fameuses poches en cas de besoin. Et sans compter qu’il m’est aussi arrivé que ces poches spécial lest soient trop étroites pour y introduire des plombs qui sont parfois fabriqués localement, en dehors de toute norme, et qu’il faut alors introduire puis retirer les plombs façon… forceps !
Ensuite j’ai apprécié le fait de n’avoir que deux grandes poches latérales pour y caser tout mon petit bazar de plongeuse (au fait les garçons, soyez gentils de ne pas mettre le nez dans les poches de gilet de votre binômE : les poches d’un gilet c’est comme le sac à main, on n’y touche pas !). Deux grands zips assurent une large ouverture à l’air libre et sont faciles à saisir et à refermer sous l’eau, même avec des gants. A l’intérieur de ces poches, pour satisfaire les plus exigeant(e)s, deux compartiments en maille filet permettent d’y glisser de plus petits objets (ou un plomb supplémentaire). J’y ai rangé, entre autres, mon ordi de secours et je ne l’ai pas perdu.
Puisque je parle des poches, autant noter aussi les deux petites poches extérieures situées à l’arrière à hauteur des omoplates pour y caser un plomb chacune, maintenus en place par un rabat Velcro plus un bouton-pression. C’est autant de moins à porter en ceinture au-dessus des hanches. J’avais installé un plomb de un kilo dans chaque poche et ils n’ont pas bougé malgré toutes les plongées, les postures photo les plus improbables et les manipulations en tous genres même entre les trois villages.
Les sangles : curieux comme on peut passer facilement à côté des petits détails… Jusqu’à présent je n’avais guère prêté attention à ces sangles que nous avons souvent du mal à serrer, plaquer, etc… Sur le Flex, outre la petite poignée souple qui autorise le transport facile et le maintien autour de la robinetterie (j’aurais apprécié une boucle de serrage… je le signalerai à Monsieur Cressi !), on trouve une première sangle à serrer autour du haut de la bouteille (grâce à un Velcro) puis la sangle classique pour fixer le gilet sur la bouteille avec un Velcro large et une bonne boucle de fixation. Et pour adapter la légèreté de ma bouteille alu à mes conditions de plongée photo, j’ai réussi sans problème à fixer un plomb sur cette sangle, avant la boucle de serrage.
Mais le petit bonus qui m’a bien plu également puisque je trouve l’idée ingénieuse, c’est cette petite poche discrète fermée par un zip et située en bordure du gilet dans le bas du dos : elle dissimule une autre sangle dont j’ai eu du mal à trouver l’utilité jusqu’à ce que, eureka !, la lumière jaillisse : l’atout principal du Flex étant sa légèreté, Cressi a renforcé son aspect pratique en nous permettant aussi de le plier (oui j’ai dit plier !) et même pourquoi pas de le rouler, puis de le sangler avec ce lien Velcro, pour qu’il prenne encore moins de place dans notre bagage plongée !… Le gilet prend alors moitié moins de place et se range sans difficulté dans un petit sac en nylon léger (et perforé) livré avec, et portable à l’épaule.
Pour le reste, vous pourrez compter sur un dosseret rembourré et confortable, et sur des anneaux en alliage léger (qui me permettent d’y suspendre phares et appareil photo, comme vous !) et le plaisir d’utiliser, en plus de la purge classique, deux soupapes de purge situées toutes deux à droite et devant pour vous éviter de chercher désespérément la purge localisée habituellement à l’arrière bas du gilet, en un endroit qui n’est pas forcément aisé dans n’importe quelle condition de plongée.
Et pour les tatillons, voici un renseignement supplémentaire :
Poussée de flottabilité : 6.6 kg (XS), 9.2 kg (S), 10.2 kg (M), 14.3 kg (L), 16.3 kg (XL)
Alors même si certain(e)s d’entre vous ne jurent que par les gilets sophistiqués, pour des plongées loisir et sereines, et même si vous avez déjà investi dans l’un de ces gilets à poches multiples à poignée robuste et à poches de lest largables, envisagez tout de même l’utilisation d’un gilet tout aussi efficace sous l’eau (enfin un gilet qui ne m’engonce pas outre mesure et me laisse libre de mes mouvements !) mais version poids plume, aussi bien pour l’aspect pratique que pour le côté économique. Quand, pendant vos prochaines vacances, vous vous offrirez quelques repas supplémentaires au restaurant du coin avec les € que vous n’aurez pas laissés à la compagnie aérienne, vous me remercierez peut-être !…
J’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir fait part de mon enthousiasme pour ce gilet confortable et pratique, pour une fois que je m’emballe pour un matériel technique, j’avais envie de le dire ! Et en plus, il est beau ! Et je vous le montre en vidéo, dans le centre de plongée de Marsa Shagra, en Mer Rouge…
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Je n’ai pas l’habitude de faire la promo de produits spécifiques, mais certains d’entre vous le savent déjà, l’Homme est équipé par Cressi pour la plongée, par DPL / Plongimage pour la photo et par Bersub pour l’éclairage sous-marin. De fait, en tant que binôme et modèle sous-marin, je bénéficie forcément par ricochet de certains matériels ou équipements mis à disposition de Francis pour des tests d’utilisateur ou de qualité. Pour une fois, laissez-moi vous parler cette semaine de deux coups de coeur « spécial plongée » – de plongeuse à plongeurs – dont le gilet Flex de Cressi ce matin…
Je vous ai déjà parlé à de nombreuses reprises du Canon 400D et du Canon 5D que j’utilise pour la photo. Mais ce matin, et après quinze jours de plongées en Mer Rouge, j’aimerais, sans aucune obligation de publicité je tiens à le préciser, vous entretenir d’un tout nouveau gilet stabilisateur que Cressi a mis sur le marché récemment et qu’il faudra désormais m’arracher pour que j’accepte d’en changer : il s’agit du Flex, un gilet spécialement réfléchi, conçu et produit pour les plongeurs voyageurs qui savent ce qu’un surcroît de bagages peut coûter au moment de l’enregistrement dans les aéroports…
Le tout premier atout du gilet Flex est son incroyable légèreté : de 1,690 kg pour la taille XS qui conviendra aux petits gabarits, à 1,900 kg pour les costauds en taille XL. Soit, comme l’affirme Cressi, « une réduction de poids de 40 % par rapport à n’importe quel autre gilet du marché » ! Vous, plongeurs qui me lisez, vous savez qu’au moment de boucler le sac de voyage, le poids du gilet est souvent déterminant quand il faut se résoudre à retirer un phare de plongée ou les deux livres d’après-plongée par crainte d’alourdir la facture présentée par la compagnie aérienne… Qui ne s’est pas posé la question au dernier moment : « si je laisse mon gilet à la maison, celui du centre de plongée me conviendra-t-il ?…« .
Ce qui est un atout indéniable c’est aussi d’avoir moins de poids sur les épaules au moment d’enfiler son équipement à bord du bateau ou sur la plage : combien d’entre nous regrettent-ils de devoir jouer aux poids et haltères quand il faut soulever le gilet (vide et encore sec) pour équiper sa bouteille ou pire quand, plein d’eau et les poches garnies (de plomb et d’accessoires), il faut soulever de nouveau le gilet en fin de plongée pour déséquiper sa bouteille ?… Pour les filles qui, comme moi, sont abonnées à des tailles inférieures à la M, elles n’auront au pire (et à sec) qu’à soulever un petit 1,820 kg au maximum… Soit à peine plus qu’une bouteille d’Evian !
Cressi vous expliquera que pour atteindre ce résultat les développeurs ont travaillé sur la matière de ce gilet et sur son dosseret. Les fiches techniques n’étant pas ma tasse de thé, je me contenterai de vous confirmer qu’après avoir utilisé un grand nombre de gilets différents, et de toutes marques, le Flex me paraît extrêmement confortable :
Cette fois, pas de poignée de portage rétractable qui ajoute au poids et n’est pas toujours sans inconvénients, une poignée souple permet de le soulever sans difficulté et de le déplacer sans s’abîmer les doigts (ceux et celles qui savent que des mains et des ongles mouillés sont plus fragiles que secs me comprendront).
Par ailleurs, cette fois pas de poche encombrante spécial lestage avec poignées d’arrachage autobloquantes ou non. Vous, je ne sais pas, mais moi je n’apprécie pas trop ces mini-sacs à fixer dans le gilet qui, s’ils sont mal bloqués, risquent en glissant vers le fond (de l’eau !) de vous faire remonter en surface plus vite que prévu, avec le danger que cela suppose. D’autre part sous l’eau il faut souvent l’aide du binôme ou du moniteur pour vous aider à gérer ces fameuses poches en cas de besoin. Et sans compter qu’il m’est aussi arrivé que ces poches spécial lest soient trop étroites pour y introduire des plombs qui sont parfois fabriqués localement, en dehors de toute norme, et qu’il faut alors introduire puis retirer les plombs façon… forceps !
Ensuite j’ai apprécié le fait de n’avoir que deux grandes poches latérales pour y caser tout mon petit bazar de plongeuse (au fait les garçons, soyez gentils de ne pas mettre le nez dans les poches de gilet de votre binômE : les poches d’un gilet c’est comme le sac à main, on n’y touche pas !). Deux grands zips assurent une large ouverture à l’air libre et sont faciles à saisir et à refermer sous l’eau, même avec des gants. A l’intérieur de ces poches, pour satisfaire les plus exigeant(e)s, deux compartiments en maille filet permettent d’y glisser de plus petits objets (ou un plomb supplémentaire). J’y ai rangé, entre autres, mon ordi de secours et je ne l’ai pas perdu.
Puisque je parle des poches, autant noter aussi les deux petites poches extérieures situées à l’arrière à hauteur des omoplates pour y caser un plomb chacune, maintenus en place par un rabat Velcro plus un bouton-pression. C’est autant de moins à porter en ceinture au-dessus des hanches. J’avais installé un plomb de un kilo dans chaque poche et ils n’ont pas bougé malgré toutes les plongées, les postures photo les plus improbables et les manipulations en tous genres même entre les trois villages.
Les sangles : curieux comme on peut passer facilement à côté des petits détails… Jusqu’à présent je n’avais guère prêté attention à ces sangles que nous avons souvent du mal à serrer, plaquer, etc… Sur le Flex, outre la petite poignée souple qui autorise le transport facile et le maintien autour de la robinetterie (j’aurais apprécié une boucle de serrage… je le signalerai à Monsieur Cressi !), on trouve une première sangle à serrer autour du haut de la bouteille (grâce à un Velcro) puis la sangle classique pour fixer le gilet sur la bouteille avec un Velcro large et une bonne boucle de fixation. Et pour adapter la légèreté de ma bouteille alu à mes conditions de plongée photo, j’ai réussi sans problème à fixer un plomb sur cette sangle, avant la boucle de serrage.
Mais le petit bonus qui m’a bien plu également puisque je trouve l’idée ingénieuse, c’est cette petite poche discrète fermée par un zip et située en bordure du gilet dans le bas du dos : elle dissimule une autre sangle dont j’ai eu du mal à trouver l’utilité jusqu’à ce que, eureka !, la lumière jaillisse : l’atout principal du Flex étant sa légèreté, Cressi a renforcé son aspect pratique en nous permettant aussi de le plier (oui j’ai dit plier !) et même pourquoi pas de le rouler, puis de le sangler avec ce lien Velcro, pour qu’il prenne encore moins de place dans notre bagage plongée !… Le gilet prend alors moitié moins de place et se range sans difficulté dans un petit sac en nylon léger (et perforé) livré avec, et portable à l’épaule.
Pour le reste, vous pourrez compter sur un dosseret rembourré et confortable, et sur des anneaux en alliage léger (qui me permettent d’y suspendre phares et appareil photo, comme vous !) et le plaisir d’utiliser, en plus de la purge classique, deux soupapes de purge situées toutes deux à droite et devant pour vous éviter de chercher désespérément la purge localisée habituellement à l’arrière bas du gilet, en un endroit qui n’est pas forcément aisé dans n’importe quelle condition de plongée.
Et pour les tatillons, voici un renseignement supplémentaire :
Poussée de flottabilité : 6.6 kg (XS), 9.2 kg (S), 10.2 kg (M), 14.3 kg (L), 16.3 kg (XL)
Alors même si certain(e)s d’entre vous ne jurent que par les gilets sophistiqués, pour des plongées loisir et sereines, et même si vous avez déjà investi dans l’un de ces gilets à poches multiples à poignée robuste et à poches de lest largables, envisagez tout de même l’utilisation d’un gilet tout aussi efficace sous l’eau (enfin un gilet qui ne m’engonce pas outre mesure et me laisse libre de mes mouvements !) mais version poids plume, aussi bien pour l’aspect pratique que pour le côté économique. Quand, pendant vos prochaines vacances, vous vous offrirez quelques repas supplémentaires au restaurant du coin avec les € que vous n’aurez pas laissés à la compagnie aérienne, vous me remercierez peut-être !…
J’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir fait part de mon enthousiasme pour ce gilet confortable et pratique, pour une fois que je m’emballe pour un matériel technique, j’avais envie de le dire ! Et en plus, il est beau ! Et je vous le montre en vidéo, dans le centre de plongée de Marsa Shagra, en Mer Rouge…
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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