Dans l’archipel de Malte je suis sous le charme de l’île de Gozo, l’un des secrets les mieux gardés au coeur de la Méditerranée.
J’ai passé la journée sous le soleil, les cheveux au vent, en Jeep sur des chemins cahoteux pour traverser l’île en tous sens et voir un maximum en un minimum de temps. Je n’ai pas chômé, et pourtant j’ai aussi pris le temps. Etrange paradoxe…
Pour venir vous perdre sur l’un des plus beaux secrets de la Méditerranée il vous faudra prendre l’un des nombreux ferries qui effectuent la traversée entre Malte et Gozo, deuxième île de ce petit archipel qui enflamme l’imagination du fait de son histoire riche en chevalerie, piraterie et autres forfanteries. Pendant la petite heure qu’il vous faudra pour traverser les cinq kilomètres qui séparent les deux îles vous saluerez de la main les pêcheurs dans leurs embarcations colorées et vous admirerez les plages de la petite île de Comino à mi-chemin entre ses deux îles-soeurs.
Débarquez dans le petit port de Victoria, la ville principale, trouvez un taxi ou mieux rencontrez le Gozitain venu vous accueillir pour vous emmener jusqu’à votre hôtel. Puis lâchez prise…
Sur Gozo vous ne pourrez pas faire autrement que de lever le pied : le temps glisse sur la lande couverte de thym au parfum puissant, ricoche sur les falaises abruptes et se fait oublier entre les calanques discrètes d’où émergent parfois quelques plongeurs, curieuses silhouettes harnachées de fin Néoprène puisque ici – l’un d’eux me l’a montré sur son ordinateur de plongée – l’eau reste à 25° jusqu’à 20m de profondeur (en ce début d’octobre). Je ne passe que 24 heures sur cette île et je le regrette déjà. J’aurais aimé plonger dans ce trou bleu sous l’arche du même nom ou dans les grottes que l’on m’a décrites cet après-midi avec force poissons multicolores en guise de mise-en-bouche. L’on murmure que Gozo serait l’un des meilleurs endroits pour plonger en Méditerranée, et cette réputation ne fait que croître.
Lorsque vous viendrez à votre tour à Gozo vous admirerez avec respect les temples de Ggantija, temples isolés les plus vieux au monde, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au hasard des petites routes vous visiterez les églises baroques, les forts rénovés, et la citadelle fortifiée de Victoria.
Si vous vous égarez, l’un des 30 000 Gozitains n’hésitera pas à se détourner de sa propre direction pour vous remettre sur le bon chemin. Justement, au bout de ces chemins déserts comme autant de sillons discrets tracés dans la roche, vous découvrirez ces petites plages ourlées d »une eau translucide, ou bien les petites salines à Qbajjar Bay sur la côte Nord creusées à même la pierre, ou encore la fameuse falaise percée qui ressemble à une immense fenêtre sur l’horizon et qui porte le nom de Azure Window.
Gozo, c’est le carillon des chapelles et des églises à différentes heures du jour.
C’est la nonchalance d’un déjeuner sur la plage au creux de la crique Mgarr Ix Xini, avec des moules cuites à l’étouffée sur le barbecue dans une sauce à l’orange et à l’ail ou encore des crevettes roses gonflées de beurre fondu et d’herbes sauvages accompagnées de calmars.
Ce sont les câpres sauvages sur la lande, le thym, le fenouil qui embaument l’air partout.
C’est un ineffable goût de miel ambré sur la table du petit déjeuner, une nuance qui se reflète à l’infini au coucher du soleil sur les falaises dorées qui plongent abruptement dans le velours outremer de la Méditerranée du côté de Sannat.
Et Gozo c’est aussi le sourire. Celui des habitants qui savent que leur île est une retraite parfaite pour ceux qui souhaitent échapper à tout ce qui n’est pas paix et silence.
Si vous allez à Gozo je vous garantis un véritable coup de coeur pour cette destination qui n’en finit pas de jouer la carte de la discrétion.
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages dans l’archipel de Malte ? Voici quelques pistes à explorer :
Cet article a été publié une première fois en septembre 2011 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». Malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à cet article, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Dans l’archipel de Malte je suis sous le charme de l’île de Gozo, l’un des secrets les mieux gardés au coeur de la Méditerranée.
J’ai passé la journée sous le soleil, les cheveux au vent, en Jeep sur des chemins cahoteux pour traverser l’île en tous sens et voir un maximum en un minimum de temps. Je n’ai pas chômé, et pourtant j’ai aussi pris le temps. Etrange paradoxe…
Pour venir vous perdre sur l’un des plus beaux secrets de la Méditerranée il vous faudra prendre l’un des nombreux ferries qui effectuent la traversée entre Malte et Gozo, deuxième île de ce petit archipel qui enflamme l’imagination du fait de son histoire riche en chevalerie, piraterie et autres forfanteries. Pendant la petite heure qu’il vous faudra pour traverser les cinq kilomètres qui séparent les deux îles vous saluerez de la main les pêcheurs dans leurs embarcations colorées et vous admirerez les plages de la petite île de Comino à mi-chemin entre ses deux îles-soeurs.
Débarquez dans le petit port de Victoria, la ville principale, trouvez un taxi ou mieux rencontrez le Gozitain venu vous accueillir pour vous emmener jusqu’à votre hôtel. Puis lâchez prise…
Sur Gozo vous ne pourrez pas faire autrement que de lever le pied : le temps glisse sur la lande couverte de thym au parfum puissant, ricoche sur les falaises abruptes et se fait oublier entre les calanques discrètes d’où émergent parfois quelques plongeurs, curieuses silhouettes harnachées de fin Néoprène puisque ici – l’un d’eux me l’a montré sur son ordinateur de plongée – l’eau reste à 25° jusqu’à 20m de profondeur (en ce début d’octobre). Je ne passe que 24 heures sur cette île et je le regrette déjà. J’aurais aimé plonger dans ce trou bleu sous l’arche du même nom ou dans les grottes que l’on m’a décrites cet après-midi avec force poissons multicolores en guise de mise-en-bouche. L’on murmure que Gozo serait l’un des meilleurs endroits pour plonger en Méditerranée, et cette réputation ne fait que croître.
Lorsque vous viendrez à votre tour à Gozo vous admirerez avec respect les temples de Ggantija, temples isolés les plus vieux au monde, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au hasard des petites routes vous visiterez les églises baroques, les forts rénovés, et la citadelle fortifiée de Victoria.
Si vous vous égarez, l’un des 30 000 Gozitains n’hésitera pas à se détourner de sa propre direction pour vous remettre sur le bon chemin. Justement, au bout de ces chemins déserts comme autant de sillons discrets tracés dans la roche, vous découvrirez ces petites plages ourlées d »une eau translucide, ou bien les petites salines à Qbajjar Bay sur la côte Nord creusées à même la pierre, ou encore la fameuse falaise percée qui ressemble à une immense fenêtre sur l’horizon et qui porte le nom de Azure Window.
Gozo, c’est le carillon des chapelles et des églises à différentes heures du jour.
C’est la nonchalance d’un déjeuner sur la plage au creux de la crique Mgarr Ix Xini, avec des moules cuites à l’étouffée sur le barbecue dans une sauce à l’orange et à l’ail ou encore des crevettes roses gonflées de beurre fondu et d’herbes sauvages accompagnées de calmars.
Ce sont les câpres sauvages sur la lande, le thym, le fenouil qui embaument l’air partout.
C’est un ineffable goût de miel ambré sur la table du petit déjeuner, une nuance qui se reflète à l’infini au coucher du soleil sur les falaises dorées qui plongent abruptement dans le velours outremer de la Méditerranée du côté de Sannat.
Et Gozo c’est aussi le sourire. Celui des habitants qui savent que leur île est une retraite parfaite pour ceux qui souhaitent échapper à tout ce qui n’est pas paix et silence.
Si vous allez à Gozo je vous garantis un véritable coup de coeur pour cette destination qui n’en finit pas de jouer la carte de la discrétion.
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages dans l’archipel de Malte ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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