Je rentre tout juste d’un superbe second voyage en Islande, je vous explique…
Après une première ébauche en 2007 je suis enfin retournée sur mes pas pour en découvrir bien davantage en voyageant différemment, au cours d’un road trip en Islande, pour une durée de 15 jours.
Certains voyages laissent un souvenir impérissable avec le sentiment de n’avoir pourtant qu’effleuré les richesses que le pays a à offrir. Ce fut le cas pour moi en Islande quand j’ai découvert pour la première fois en septembre 2007 une partie de la côte Sud de ce somptueux pays avec quelques sites emblématiques en prime. J’ai quitté l’Islande (pour me rendre au Groënland) en espérant qu’un jour j’en découvrirais davantage.
J’ai publié une dizaine d’articles alors sur mon blog, racontant mes aventures sur cette terre de feu en compagnie d’une équipe de tournage pour une série magazine destinée aux plongeurs mais aussi aux voyageurs.
Ces articles (rassemblés ici sous le mot-clé Islande) ont connu un certain succès puisque peu de voyageurs s’y rendaient alors. J’ai répondu à de nombreuses questions de la part de lecteurs qui n’avaient pas vraiment eu l’envie jusqu’alors de rejoindre ces contrées réputées froides et presque hostiles.
Et puis l’Islande a connu en octobre 2008 une crise financière sans précédent, l’un des premiers pays à être touché par ce tsunami mondial. On a soudain découvert que cette terre de feu qui fut le premier pays au monde à élire une femme pour président (en 1980 pour une durée de 16 ans), que ce pays magnifique donc avait une place dans ce vaste monde.
L’Islande peut vous faire vivre tous les climats…
Cette crise financière désastreuse a fait place en avril 2010 à un autre événement non moins retentissant, au sens strict du terme : les cendres projetées par l’éruption du volcan Eyjafjallajökull paralysaient le traffic aérien de la moitié du monde au-dessus de l’Atlantique.
Ainsi que me l’a confié en riant un Islandais de naissance il y a quelques jours : « sans ces événements graves le monde entier ignorerait encore notre présence, et nous avons su en tirer parti à chaque fois…« .
En effet les reportages se multipliant, le monde découvre alors les différents visages abrupts de l’Islande. Environnement naturel et préservé, courtes distances entre les différents lieux d’intérêt, à seulement 5h de vol de New York et de l’Europe,… et une population bilingue. Tout pour séduire !
Hollywood s’empare de l’Islande (et des sagas islandaises) et les scènes filmées se multiplient : la production d’un James Bond fait geler la lagune glaciaire de Jökulsárlón (Meurs un autre jour), Game of Thrones s’approprie le Parc National de Þingvellir, la série Black Mirror s’installe à Reykjavik, etc…
Le monde entier découvre les paysages intacts de l’Islande qui investit alors dans le secteur du tourisme. Succès foudroyant !
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : n’oubliez pas de cliquer sur chacune des photos ci-dessous pour l’afficher en grand format sur votre écran. C’est aussi la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette.
Lac de cratère Kerið (région de Selfoss, Sud-Ouest de l’Islande).
C’est ce succès touristique qui m’a retenue depuis 2007 : quand je regardais sur Instagram les photos des sites que j’avais moi-même photographié pendant mon voyage d’une semaine en Islande je ne pouvais imaginer y retourner en présence d’un tourisme de plus en plus important. Les cascades que j’avais admirées étaient envahies par des milliers de touristes.
Et puis le Covid, les confinements, le silence, la régénération naturelle des lieux dans le monde entier.
En sortant de cette période de pandémie (et avant même d’en sortir complètement) je me suis précipitée vers les pays qui m’avaient toujours attirée tout en ayant repoussé le moment de m’y rendre à cause de ce tourisme de masse. Navrée, mais visiter des lieux en compagnie de milliers de personnes… j’évite autant que possible !
Je me suis donc rendue en priorité au Mexique, puis en Italie, au Pérou, et… je rentre tout juste de mon second voyage en Islande.
Si vous n’y êtes pas déjà allé(e) foncez en Islande aussi vite que possible, et avant que le monde entier ne s’y précipite à nouveau !
Mes photos de voyages aux quatre coins du monde ?
Je vends mes photos sous format numérique depuis 2006 à la presse, aux offices du tourisme, agences de voyages, compagnies aériennes, hôtels, à des particuliers pour leur blog, etc… Si elles sont en vente chez 500px et Getty Images je ne perçois qu’un infime pourcentage sur ces ventes, le prix étant imposé par ces sociétés. J’ai donc opté pour d’autres solutions, afin d’être libre de fixer moi-même le prix d’une photo et d’en percevoir ledit montant.
Pour découvrir mes photos de voyages aux quatre coins du monde rendez-vous sur ma galerie https://photos.marieangeostre.com/ et sur mon portfolio https://marie-ange-ostre.pixels.com/ (permet aussi d’acheter par exemple l’un de mes plus beaux couchers de soleil sous la forme d’un puzzle entre autres objets dérivés). Que ce soit pour décorer vos murs au bureau ou dans votre salon, ou pour vous souvenir de votre dernier voyage dans les îles, pensez à vous offrir une impression originale qui n’est pas vendue à grande échelle tout en favorisant le photographe ! Merci à vous !
Quelques chiffres pour vous convaincre d’y aller rapidement : en 2007 lors de ma première visite l’Islande n’avait reçu « que » 539 000 visiteurs dans l’année. Le pays a accueilli 2 316 000 touristes en 2018 ! Seulement 478 000 en 2020 (Covid), et les chiffres remontent rapidement depuis (source : Statistiques Islande).
Tout cela pour seulement 388 000 habitants. La population est si peu nombreuse sur le territoire que le gouvernement fait appel à de jeunes Européens pour combler les besoins en personnel dans le secteur du tourisme. Vous bavarderez donc aisément en Islande avec des Lithuaniens, Serbes, Italiens, Espagnols, etc…
Maison du XIXème siècle, au toit de tourbe (région de Selfoss, Sud-Ouest de l’Islande).
Quel type de voyage en Islande ?
Après mon premier coup de coeur pour l’Islande en 2007 (mes photos sont sur ma galerie Picfair) j’ai donc décidé de repartir pour réaliser un véritable road trip en Islande, afin de découvrir cette fois la totalité du territoire (ou presque).
Avant de partir j’ai effectué un long repérage virtuel, en fonction de ce que j’avais déjà vu (et voulais revoir) et en fonction de mon goût pour les vastes paysages intacts. Les sports de neige m’intéressent peu (trop froid !), j’ai déjà admiré les aurores boréales en Norvège, et les activités touristiques organisées ne sont pas ma tasse de thé.
J’apprécie mon autonomie, et j’aime prendre le temps de sortir des sentiers battus tout en ajoutant quelques touches culturelles quand l’opportunité se présente.
J’ai donc conçu un road trip en Islande qui est quasiment un safari photos (sans trop d’animalier tout de même).
Cascade Seljalandsfoss (région de Selfoss, Sud-Ouest de l’Islande).
Quand partir en Islande ?
Le climat est sans doute le critère le plus périlleux quand vous envisagez un voyage en Islande : faut-il privilégier la neige et ses loisirs (et les aurores boréales), ou bien l’été pour avoir moins de pluie et davantage de ciel bleu sur ces paysages somptueux ?
Là réside la véritable difficulté : il faut choisir, l’afflux de visiteurs, ou neige et pluie !
Et parfois même les trois… L’Islande est imprévisible, il faut aussi en tenir compte et en profiter.
Partir en Islande en période d’hiver (globalement d’octobre à mi-avril) c’est avant tout se limiter en terme de déplacements : de nombreuses routes sont fermées (impraticables) et il vous faudra rouler en véhicule de type 4×4 (parfois même insuffisant). Un road trip en hiver est donc peu envisageable, il faudra vous contenter de la côte Sud dont la route est dégagée.
J’ai choisi délibérément le mois de mai pour me rendre en Islande, afin d’éviter la migration du tourisme de masse (je parle ici de quantité pas de qualité) de juillet et août, sans trop souffrir du climat.
En mai je n’ai croisé qu’un nombre très raisonnable de visiteurs, d’autant plus que la majorité d’entre eux se limite à la découverte des sites déjà bien connus de la côte Sud et du parc national de Þingvellir ce qui correspond à un séjour de 7 jours (en incluant la visite de Reykjavik, la capitale). Comme pour moi en 2007, c’est court pour un pays qui a tant à offrir en terme de diversité de paysages.
Les bus de touristes s’arrêtent en général à la hauteur de la lagune glaciaire de Jökulsárlón (photo en tête de cet article). Jusque fin mai ils vont rarement au-delà de la ville de Höfn quelques kilomètres plus loin sur la côte Sud (circuits courts de 5 à 7 jours).
À l’issue du fjord Eyjafjördur, mer du Groënland, à 30km au Sud du Cercle Polaire (région Nord de l’Islande).
Dès que je suis remontée (à l’inverse des aiguilles d’une montre) vers l’Est puis le Nord et enfin l’Ouest du pays j’ai croisé de moins en moins de visiteurs, voire plus du tout ou presque dans l’Ouest.
En ce qui concerne le climat ?… Disons que j’ai essuyé en 15 jours toutes les probabilités : du soleil jusqu’aux tempêtes de blizzard ! Mais pas en-dessous de -5°C (en soirée), donc parfaitement raisonnable pour cette région en terme de température. Un peu plus aléatoire quand il faut conduire sur des routes qui ne sont parfois pas asphaltées et qui accusent une déclivité de 15% de surcroît sous les rafales de vent et de neige (Nord et Nord-Ouest du pays).
L’Islande peut vous faire vivre tous les climats (sauf le tropical bien sûr) en l’espace de 24 heures. Les Islandais vous diront que si le temps est exécrable ici, faites 50km et il fera beau là-bas. Et ils ont raison ! Il m’est arrivé d’entrer dans un tunnel sous le soleil et d’en ressortir 3km plus loin (dans un fjord) sous le blizzard.
Et puis le temps change vite en Islande, s’il pleut ici et maintenant, prenez le temps d’une tasse de thé ou de café (grâce à votre thermos remplie chaque matin à l’hôtel) et patientez. Cinq ou dix minutes plus tard vous pourrez sortir de votre voiture au sec et grimper jusqu’à cette cascade pour prendre quelques photos avant de retrouver l’habitacle de votre véhicule trente minutes plus tard juste avant la seconde ondée.
Alors bien sûr il y aura de nombreuses photos dans des teintes de gris, sous le brouillard et parfois sous la neige. Mais n’est-ce pas cette atmosphère qui a séduit Hollywood d’abord avant de vous convaincre de partir à votre tour ?
Sans aucun doute.
Je prépare une série de récits sur ce road trip de 15 jours en Islande, mais il me semblait nécessaire de publier un préambule pour comprendre le succès touristique de ce pays et évoquer aussi ses aléas climatiques pour le voyageur.
Avant de revenir vers vous avec des récits plus détaillés sur les étapes de ce road trip en Islande, et de vous montrer aussi mon circuit épinglé sur Google Map, je vous livre immédiatement quelques photos, réalisées avec un iPhone. Nul besoin d’un matériel encombrant pour capturer les lumières si particulières à l’Islande.
Et surtout… très peu de retouches sur ces photos que je vous livre presque telles quelles en dehors d’un peu de recadrage pour les adapter au format de ce blog.
Envie d’en apprendre davantage sur mes deux voyages en Islande (2007 et 2023) ? Voici quelques pistes à explorer :
Mes photos sur l’Islande : chez500px.com, Getty Images, et surtout chez Picfair pour des impressions à suspendre sur vos murs et sur mon portfolio pour des impressions et des objets dérivés (puzzles, etc…).
Après mon premier voyage en Islande j’ai aussi découvert le Groënland
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Je rentre tout juste d’un superbe second voyage en Islande, je vous explique…
Après une première ébauche en 2007 je suis enfin retournée sur mes pas pour en découvrir bien davantage en voyageant différemment, au cours d’un road trip en Islande, pour une durée de 15 jours.
Certains voyages laissent un souvenir impérissable avec le sentiment de n’avoir pourtant qu’effleuré les richesses que le pays a à offrir. Ce fut le cas pour moi en Islande quand j’ai découvert pour la première fois en septembre 2007 une partie de la côte Sud de ce somptueux pays avec quelques sites emblématiques en prime. J’ai quitté l’Islande (pour me rendre au Groënland) en espérant qu’un jour j’en découvrirais davantage.
J’ai publié une dizaine d’articles alors sur mon blog, racontant mes aventures sur cette terre de feu en compagnie d’une équipe de tournage pour une série magazine destinée aux plongeurs mais aussi aux voyageurs.
Ces articles (rassemblés ici sous le mot-clé Islande) ont connu un certain succès puisque peu de voyageurs s’y rendaient alors. J’ai répondu à de nombreuses questions de la part de lecteurs qui n’avaient pas vraiment eu l’envie jusqu’alors de rejoindre ces contrées réputées froides et presque hostiles.
Et puis l’Islande a connu en octobre 2008 une crise financière sans précédent, l’un des premiers pays à être touché par ce tsunami mondial. On a soudain découvert que cette terre de feu qui fut le premier pays au monde à élire une femme pour président (en 1980 pour une durée de 16 ans), que ce pays magnifique donc avait une place dans ce vaste monde.
L’Islande peut vous faire vivre tous les climats…
Cette crise financière désastreuse a fait place en avril 2010 à un autre événement non moins retentissant, au sens strict du terme : les cendres projetées par l’éruption du volcan Eyjafjallajökull paralysaient le traffic aérien de la moitié du monde au-dessus de l’Atlantique.
Ainsi que me l’a confié en riant un Islandais de naissance il y a quelques jours : « sans ces événements graves le monde entier ignorerait encore notre présence, et nous avons su en tirer parti à chaque fois…« .
En effet les reportages se multipliant, le monde découvre alors les différents visages abrupts de l’Islande. Environnement naturel et préservé, courtes distances entre les différents lieux d’intérêt, à seulement 5h de vol de New York et de l’Europe,… et une population bilingue. Tout pour séduire !
Hollywood s’empare de l’Islande (et des sagas islandaises) et les scènes filmées se multiplient : la production d’un James Bond fait geler la lagune glaciaire de Jökulsárlón (Meurs un autre jour), Game of Thrones s’approprie le Parc National de Þingvellir, la série Black Mirror s’installe à Reykjavik, etc…
Le monde entier découvre les paysages intacts de l’Islande qui investit alors dans le secteur du tourisme. Succès foudroyant !
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : n’oubliez pas de cliquer sur chacune des photos ci-dessous pour l’afficher en grand format sur votre écran. C’est aussi la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette.
Lac de cratère Kerið (région de Selfoss, Sud-Ouest de l’Islande).
C’est ce succès touristique qui m’a retenue depuis 2007 : quand je regardais sur Instagram les photos des sites que j’avais moi-même photographié pendant mon voyage d’une semaine en Islande je ne pouvais imaginer y retourner en présence d’un tourisme de plus en plus important. Les cascades que j’avais admirées étaient envahies par des milliers de touristes.
Et puis le Covid, les confinements, le silence, la régénération naturelle des lieux dans le monde entier.
En sortant de cette période de pandémie (et avant même d’en sortir complètement) je me suis précipitée vers les pays qui m’avaient toujours attirée tout en ayant repoussé le moment de m’y rendre à cause de ce tourisme de masse. Navrée, mais visiter des lieux en compagnie de milliers de personnes… j’évite autant que possible !
Je me suis donc rendue en priorité au Mexique, puis en Italie, au Pérou, et… je rentre tout juste de mon second voyage en Islande.
Si vous n’y êtes pas déjà allé(e) foncez en Islande aussi vite que possible, et avant que le monde entier ne s’y précipite à nouveau !
Quelques chiffres pour vous convaincre d’y aller rapidement : en 2007 lors de ma première visite l’Islande n’avait reçu « que » 539 000 visiteurs dans l’année. Le pays a accueilli 2 316 000 touristes en 2018 ! Seulement 478 000 en 2020 (Covid), et les chiffres remontent rapidement depuis (source : Statistiques Islande).
Tout cela pour seulement 388 000 habitants. La population est si peu nombreuse sur le territoire que le gouvernement fait appel à de jeunes Européens pour combler les besoins en personnel dans le secteur du tourisme. Vous bavarderez donc aisément en Islande avec des Lithuaniens, Serbes, Italiens, Espagnols, etc…
Maison du XIXème siècle, au toit de tourbe (région de Selfoss, Sud-Ouest de l’Islande).
Quel type de voyage en Islande ?
Après mon premier coup de coeur pour l’Islande en 2007 (mes photos sont sur ma galerie Picfair) j’ai donc décidé de repartir pour réaliser un véritable road trip en Islande, afin de découvrir cette fois la totalité du territoire (ou presque).
Avant de partir j’ai effectué un long repérage virtuel, en fonction de ce que j’avais déjà vu (et voulais revoir) et en fonction de mon goût pour les vastes paysages intacts. Les sports de neige m’intéressent peu (trop froid !), j’ai déjà admiré les aurores boréales en Norvège, et les activités touristiques organisées ne sont pas ma tasse de thé.
J’apprécie mon autonomie, et j’aime prendre le temps de sortir des sentiers battus tout en ajoutant quelques touches culturelles quand l’opportunité se présente.
J’ai donc conçu un road trip en Islande qui est quasiment un safari photos (sans trop d’animalier tout de même).
Cascade Seljalandsfoss (région de Selfoss, Sud-Ouest de l’Islande).
Quand partir en Islande ?
Le climat est sans doute le critère le plus périlleux quand vous envisagez un voyage en Islande : faut-il privilégier la neige et ses loisirs (et les aurores boréales), ou bien l’été pour avoir moins de pluie et davantage de ciel bleu sur ces paysages somptueux ?
Là réside la véritable difficulté : il faut choisir, l’afflux de visiteurs, ou neige et pluie !
Et parfois même les trois… L’Islande est imprévisible, il faut aussi en tenir compte et en profiter.
Partir en Islande en période d’hiver (globalement d’octobre à mi-avril) c’est avant tout se limiter en terme de déplacements : de nombreuses routes sont fermées (impraticables) et il vous faudra rouler en véhicule de type 4×4 (parfois même insuffisant). Un road trip en hiver est donc peu envisageable, il faudra vous contenter de la côte Sud dont la route est dégagée.
J’ai choisi délibérément le mois de mai pour me rendre en Islande, afin d’éviter la migration du tourisme de masse (je parle ici de quantité pas de qualité) de juillet et août, sans trop souffrir du climat.
En mai je n’ai croisé qu’un nombre très raisonnable de visiteurs, d’autant plus que la majorité d’entre eux se limite à la découverte des sites déjà bien connus de la côte Sud et du parc national de Þingvellir ce qui correspond à un séjour de 7 jours (en incluant la visite de Reykjavik, la capitale). Comme pour moi en 2007, c’est court pour un pays qui a tant à offrir en terme de diversité de paysages.
Les bus de touristes s’arrêtent en général à la hauteur de la lagune glaciaire de Jökulsárlón (photo en tête de cet article). Jusque fin mai ils vont rarement au-delà de la ville de Höfn quelques kilomètres plus loin sur la côte Sud (circuits courts de 5 à 7 jours).
À l’issue du fjord Eyjafjördur, mer du Groënland, à 30km au Sud du Cercle Polaire (région Nord de l’Islande).
Dès que je suis remontée (à l’inverse des aiguilles d’une montre) vers l’Est puis le Nord et enfin l’Ouest du pays j’ai croisé de moins en moins de visiteurs, voire plus du tout ou presque dans l’Ouest.
En ce qui concerne le climat ?… Disons que j’ai essuyé en 15 jours toutes les probabilités : du soleil jusqu’aux tempêtes de blizzard ! Mais pas en-dessous de -5°C (en soirée), donc parfaitement raisonnable pour cette région en terme de température. Un peu plus aléatoire quand il faut conduire sur des routes qui ne sont parfois pas asphaltées et qui accusent une déclivité de 15% de surcroît sous les rafales de vent et de neige (Nord et Nord-Ouest du pays).
L’Islande peut vous faire vivre tous les climats (sauf le tropical bien sûr) en l’espace de 24 heures. Les Islandais vous diront que si le temps est exécrable ici, faites 50km et il fera beau là-bas. Et ils ont raison ! Il m’est arrivé d’entrer dans un tunnel sous le soleil et d’en ressortir 3km plus loin (dans un fjord) sous le blizzard.
Et puis le temps change vite en Islande, s’il pleut ici et maintenant, prenez le temps d’une tasse de thé ou de café (grâce à votre thermos remplie chaque matin à l’hôtel) et patientez. Cinq ou dix minutes plus tard vous pourrez sortir de votre voiture au sec et grimper jusqu’à cette cascade pour prendre quelques photos avant de retrouver l’habitacle de votre véhicule trente minutes plus tard juste avant la seconde ondée.
Alors bien sûr il y aura de nombreuses photos dans des teintes de gris, sous le brouillard et parfois sous la neige. Mais n’est-ce pas cette atmosphère qui a séduit Hollywood d’abord avant de vous convaincre de partir à votre tour ?
Sans aucun doute.
Je prépare une série de récits sur ce road trip de 15 jours en Islande, mais il me semblait nécessaire de publier un préambule pour comprendre le succès touristique de ce pays et évoquer aussi ses aléas climatiques pour le voyageur.
Avant de revenir vers vous avec des récits plus détaillés sur les étapes de ce road trip en Islande, et de vous montrer aussi mon circuit épinglé sur Google Map, je vous livre immédiatement quelques photos, réalisées avec un iPhone. Nul besoin d’un matériel encombrant pour capturer les lumières si particulières à l’Islande.
Et surtout… très peu de retouches sur ces photos que je vous livre presque telles quelles en dehors d’un peu de recadrage pour les adapter au format de ce blog.
Envie d’en apprendre davantage sur mes deux voyages en Islande (2007 et 2023) ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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