Blue Lagoon, en Islande

Faut-il tester ou non le célèbre Blue Lagoon situé à une encablure de Reykjavik ? L’actualité me pousse à raconter mon expérience…

Le Sud de l’Islande attire tous les regards ces jours-ci, du fait des secousses sismiques qui annoncent une nouvelle éruption volcanique sur la péninsule de Reykjanes à une cinquantaine de kilomètres au Sud-Ouest de la capitale, Reykjavik.

Cette situation qui a imposé l’évacuation de la petite ville de Grindavik et de ses environs m’a ramenée vers les photographies que j’ai prises en mai dernier lors de mon second voyage en Islande. Je suis surprise que les media n’en parlent pas mais en vérifiant ce matin j’ai constaté que les installations du site touristique Blue Lagoon sont également fermées temporairement (pour l’instant jusqu’au 30 novembre 2023 mais il est fort probable que cette fermeture soit prolongée, l’annonce est visible en cliquant sur ce lien).

La région de Grindavik avant l’éruption volcanique, village de pêcheurs situé sur la côte Sud à 7 minutes en voiture de Blue Lagoon.

Nul doute que Blue Lagoon reprendra ses activités puisqu’il s’agit de l’un des trois spots les plus réputés d’Islande et donc un site commercial d’intérêt élevé pour l’économie locale. Je vais donc aujourd’hui vous raconter mon expérience Blue Lagoon en Islande.

Avant tout, je n’ai pas pour habitude d’expérimenter pour expérimenter. Ce qui signifie que cette tendance récente qu’ont les agences de voyage ou les centrales de réservation d’activités à nous vendre (et parfois sur-vendre) des activités en nous laissant imaginer que si nous n’expérimentons pas nous passerons à côté de l’essence même de notre voyage, cette tendance ne me séduit pas.

Expérimenter parce qu’il faut plaire à une nouvelle tendance ? Non.

En effet, avant la pandémie quand vous construisiez votre itinéraire de voyage ne cherchiez-vous pas les expériences à vivre pendant ce voyage ? Alliez-vous sur l’île de La Réunion sans chercher à grimper sur les flancs du volcan du Piton de la Fournaise ? Alliez-vous à Rome sans visiter le Colisée ou le musée du Vatican ? Alliez-vous à New York sans grimper au sommet du World Trade Center ?

Je suis certaine que si !

Mes photos de voyages aux quatre coins du monde ? 

Je vends mes photos sous format numérique depuis 2006 à la presse, aux offices du tourisme, agences de voyages, compagnies aériennes, hôtels, à des particuliers pour leur blog, etc… Si elles sont en vente chez 500px et Getty Images je ne perçois qu’un infime pourcentage sur ces ventes, le prix étant imposé par ces sociétés. J’ai donc opté pour d’autres solutions, afin d’être libre de fixer moi-même le prix d’une photo et d’en percevoir ledit montant. 

Pour découvrir mes photos de voyages aux quatre coins du monde rendez-vous sur ma galerie https://photos.marieangeostre.com/  et sur mon portfolio https://marie-ange-ostre.pixels.com/ (permet aussi d’acheter par exemple l’un de mes plus beaux couchers de soleil sous la forme d’un puzzle entre autres objets dérivés). Que ce soit pour décorer vos murs au bureau ou dans votre salon, ou pour vous souvenir de votre dernier voyage dans les îles, pensez à vous offrir une impression originale qui n’est pas vendue à grande échelle tout en favorisant le photographe ! Merci à vous !

Pourtant de nos jours on cherche à nous convaincre qu’il faut réinventer le tourisme, sans parler de la notion du voyage. Et beaucoup s’y laissent prendre.

On nous parle d’avant et après, on nous motive en redessinant le discours de vente, en nous injectant des petites doses de « c’est nouveau, le monde a changé !« . Pourtant dès 2010 j’ai séjourné dans des hôtels éco-responsables avant l’heure aux Maldives, j’ai dîné dans des restaurants qui privilégiaient les produits locaux avant que cela ne devienne une tendance, j’ai partagé des expériences de vie au plus près des locaux avant que cela ne devienne une quasi obligation pour rentrer de son voyage en ayant le sentiment que nous sommes meilleurs que les autres, ou que nous avons voyagé différemment.

Faut-il culpabiliser le voyageur (ou le touriste) avant même qu’il ne (re)parte ?

En rédigeant cette introduction à mon article sur le célèbre Blue Lagoon en Islande je me perdrais presque sur un propos que je souhaite développer ultérieurement. Un propos qui fera sans doute polémique, mais la polémique n’est-elle pas à la racine de n’importe quel buzz de nos jours ?

Je n’ai pourtant pas envie de polémique, et nul besoin de buzz.

En réalité je souhaite expliquer pourquoi j’ai sacrifié cette année à cette quasi obligation d’expérimenter le Blue Lagoon en Islande. Pourquoi, même si cette activité ne me séduisait pas plus que cela, je me suis sentie presque obligée de tester : au moment de réserver mon billet d’entrée au Blue Lagoon j’ai pensé que si je n’expérimentais pas cette « piscine » chauffée à ciel ouvert lors de mon second voyage en Islande je le regretterais peut-être. Vous lirez plus bas ma conclusion…

À dire vrai je n’avais pas envie de tremper dans un bain chaud avec des centaines d’autres personnes en même temps. Je ne suis pas adepte des bouillons de culture, je n’aime pas les rassemblements de troupeaux. Ceux qui me lisent sur mon blog de voyages depuis 2004 savent que je fuis le tourisme de masse, et que je ne me joins que rarement à des groupes pour vivre un événement particulier.

En voyage j’aime être seule (ou à deux, quatre au maximum) pour vivre pleinement l’émotion, pour profiter d’un moment unique. Qualifiez-moi de sauvage, d’égoïste, que sais-je ! Je l’assume parfaitement.

Pourtant j’ai réservé mon ticket d’entrée au Blue Lagoon, je peux donc vous raconter ce qu’il y a à savoir au sujet de cette piscine géo-thermale.

Sur un second article je résumerai tout ce qu’il faut savoir sur le Blue Lagoon en Islande.

Et sur un troisième article je donnerai quelques conseils aux photographes qui cherchent à photographier le Blue Lagoon (sans pour autant en payer l’accès).

Est-ce l’expérience d’une vie ? Bien sûr que non…

Tout d’abord j’étais curieuse de savoir comment cela fonctionne, et pourquoi chaque visiteur qui pose le pied sur le sol islandais ressent depuis une dizaine d’années le besoin d’aller tremper dans ces eaux laiteuses à la réputation conjuguée au superlatif.

Par ailleurs avant même d’y pénétrer j’ai été attirée (en tant que photographe) par cette couleur unique au monde qui tranche sur les roches de lave noire de cette vaste plaine du Sud de l’Islande. Une plaine qui se déchire ces jours-ci sous les coups de boutoir d’une éruption qui ne cesse de s’annoncer depuis quelques semaines.

Usine géo-thermale de Blue Lagoon, en Islande

Ces eaux bleu pâle attirent l’oeil. La centrale géo-thermique que l »on voit à proximité (photo ci-dessus) et cette légère odeur soufrée véhiculée par le vent sont nettement moins séduisantes. Pourtant l’avant-veille de mon départ d’Islande j’ai réservé mon billet d’entrée sur un coup de tête, pensant que s’il s’agissait cette fois de mon dernier séjour en Islande je regretterais de ne pas avoir vécu cette expérience comme des millions d’autres visiteurs avant moi.

Comment fonctionne le Blue Lagoon en Islande ?

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer le Blue Lagoon est un site récréatif 100% artificiel, un concept très éloigné des autres sources d’eau chaude qui alimentent quelques bains thermaux repartis sur le territoire islandais. J’aurai l’occasion lors de prochains articles de vous en montrer quelques-uns.

Les bains sont ouverts au public depuis 1987, mais la société Blue Lagoon s’est véritablement développée depuis 1992. Le site de Blue Lagoon rassemble ce que l’on peut appeler une piscine à ciel ouvert, avec des installations de type spa (hammam, sauna, etc…), deux hôtels (pour différents budgets), un restaurant renommé et un autre plus standard, une cafétéria, une boutique de vente de produits cosmétiques.

L’eau de la piscine est chauffée toute l’année, grâce à une usine géo-thermale qui utilise l’eau de mer et les sources chaudes naturelles de son environnement immédiat, et qui en régule la température.

Cette usine permet également d’ajouter à cette eau de manière constante des éléments tels que sels minéraux, silicate, silice et autres minéraux et micro-algues. La silice présente dans ces eaux réfléchit la lumière du soleil, et offre cette couleur laiteuse et bleutée qui s’approche d’une couleur turquoise selon l’ensoleillement et l’heure du jour.

L’ensemble de ces éléments fournirait un écosystème sain qui permettrait d’éviter l’usage de chlore ou d’un quelconque désinfectant.

Par ailleurs un organisme de santé local a validé des propriétés curatives notamment pour le psoriasis et l’eczéma (maladies de peau).

Le Blue Lagoon est ouvert toute l’année, avec des horaires fluctuant légèrement en fonction de la saison et des jours fériés. Certains auront envie de s’y rendre sous le soleil en pleine journée, d’autres privilégieront l’obscurité pendant la saison des aurores boréales. Les horaires d’ouverture sont consultables sur le site web ici : Blue Lagoon

Attention, les enfants de moins de 2 ans ne sont pas acceptés (vous comprendrez pourquoi plus bas).

Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : n’oubliez pas de cliquer sur chacune des photos ci-dessous pour l’afficher en grand format sur votre écran. C’est aussi la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette.

Combien de temps resterez-vous dans les eaux chaudes du Blue Lagoon ?

Il n’y a pas de restriction de temps, une fois que vous y entrez vous y restez autant que vous le souhaitez. Néanmoins je présume que si le nombre de baigneurs est élevé vous y passerez moins de temps.

En mai dernier je comptais y passer deux heures au maximum, n’étant pas une grande adepte des piscines en général. Pourtant le beau temps (grand ciel bleu), le peu de fréquentation (une centaine de personnes au grand maximum à 14h un dimanche), et l’utilisation de trois masques successifs tout en trempant dans ces eaux chaudes m’ont maintenue pendant plus de deux heures dans l’eau.

Ajoutez à cela le processus d’entrée, les douches avant et après (le shampooing surtout !), etc… Comptez au total entre trois et quatre heures pour une expérience à peu près complète en incluant une boisson chaude après et la visite de la boutique avant de partir.

Les tarifs d’accès au Blue Lagoon en Islande

Difficile de vous indiquer un tarif moyen, tant ils fluctuent en fonction de la saison, du jour de la semaine, mais aussi de l’heure de votre entrée au Blue Lagoon et du forfait que vous aurez choisi (résumons en l’appelant « budget » ou « luxe »). D’ailleurs si vous êtes un lecteur assidu de mon blog de voyage vous savez que j’évoque rarement les prix puisqu’ils sont rapidement obsolètes. Je vous suggère donc de consulter cette page pour découvrir les tarifs en vigueur : tarifs d’accès au Blue Lagoon.

Néanmoins (rapidement et pour vous éviter de chercher) en novembre 2023 le prix d’accès au Blue Lagoon varie entre 57€ et 108€. Comptez davantage bien sûr si vous souhaitez profiter de la formule Retreat Spa (à réserver plus longtemps à l’avance, les places sont comptées).

Oublions le spa (qui ne vous donne pas tant d’avantages mais coûte nettement plus, pour un peu plus d’exclusivité). Vous hésiterez entre deux forfaits pour le ticket d’entrée : le forfait Comfort et le forfait Premium.

Le forfait minimum (Comfort) inclut l’entrée, le prêt d’une serviette de bain, un masque de boue à la silice (à appliquer sur votre visage pendant l’usage de la piscine), une boisson sans alcool (jus de fruits ou sodas, à prendre au bar de la piscine pendant que vous trempez dans l’eau chaude).

Le forfait Premium offre les mêmes services + quelques avantages : la serviette de bain + un peignoir éponge, deux masques supplémentaires conçus par la société Blue Lagoon, un verre de vin pétillant si vous optez pour un dîner (en supplément) au restaurant Lava.

Pourquoi ai-je opté pour le tarif Premium ?
– Parce qu’en Islande votre budget dépenses est de toutes façons élevé, et qu’en fin de voyage vous ne regardez plus à 30 ou 40€ supplémentaires (par personne) pour profiter davantage.
– Parce que je savais que ce serait mon unique visite au Blue Lagoon, pas de regrets ultérieurs en choisissant le forfait maximum.
– Parce que le confort du peignoir en éponge (épais) est vraiment un atout considérable lorsque vous sortez d’une eau entre 36 et 39° et qu’il fait à peine 15° en mai !
– Surtout parce que je tenais à tester (avant d’acheter éventuellement) les produits cosmétiques du Blue Lagoon qui auraient des vertus curatives. J’ai ainsi pu tester trois des produits les plus réputés.

L’expérience du Blue Lagoon en Islande

J’ai donc opté pour le forfait Premium, et je m’en félicite.

Sur présentation de votre ticket d’entrée du personnel multilingue vous attribue un bracelet électronique (même système dans d’autres centres thermaux du pays) qui vous permet d’entrer au Blue Lagoon et qui comptabilisera aussi le nombre de boissons que vous souhaiterez consommer pendant votre baignade. Vous réglerez le montant excédentaire avant votre sortie.

On vous explique comment fonctionnent les installations du Blue Lagoon (et surtout du vestiaire / douches). Ces installations sont modernes, confortables, et fonctionnelles (comme savent les concevoir les Scandinaves). Environnement de couleur lave noire, produits cosmétiques maison (gel douche, shampooing, après-shampooing, lait pour le corps), sèche-cheveux, etc…

Les messieurs sont orientés vers l’espace masculin, les femmes ont leur propre espace. Pas de mixité.

Les douches sont communes, mais vous pouvez aussi utiliser les cabines de douche et vestiaires privés si vous le souhaitez (portes en verre dépoli, intimité préservée). Maillot de bain pour tout le monde à l’extérieur, chacun fait ce qu’il veut dans l’espace douches.

Grâce à votre bracelet électronique vous pourrez enfermer vos affaires personnelles dans un casier de consigne, et y revenir autant de fois que vous le souhaiterez. Le système de fermeture n’est pas aussi intuitif qu’on le souhaiterait mais du personnel autour de vous vous aidera à sécuriser vos biens.

L’ensemble est très propre. Cependant en cas d’affluence vous ferez la queue pour prendre votre douche si vous préférez l’une des cabines privées.

On vous recommande de prendre une douche une fois que vous serez en maillot de bain. C’est simplement du bon sens dans tout espace de bains publics, mais il semblerait que ça ne soit pas aussi limpide que cela pour tout le monde. Prenez une douche !

En sortant de l’espace douches vous pouvez retrouver votre moitié dans un espace clos (mixte cette fois) où l’on vous attribue le peignoir (forfait Premium) et la serviette de bain, et par lequel vous entrez dans un petit couloir qui descend en pente douce vers le Blue Lagoon à proprement dit.

Vous passez ainsi doucement dans l’eau chauffée à 36-39° en vous immergeant jusqu’aux cuisses avant de vous retrouver à l’air libre dans le Blue Lagoon. Progressez dans l’eau, et découvrez un espace d’environ 200 mètres de long qui se divise presque naturellement en différents bassins chauffés à différents degrés.

Le premier bassin dispose de son bar semi-immergé (le bonheur des Américains qui aiment siroter leur boisson dans l’eau, allez aux Bahamas ou en Floride et vous le constaterez !), et de son kiosque à cosmétiques. Vous trouverez là le plus grand nombre de baigneurs, faisant la queue au bar pour la boisson gratuite, ou patientant avec le visage couvert d’un masque aux propriétés diverses.

Les autres bassins plus éloignés atteignent une température un peu plus élevée (pour moi plus confortable) et ils sont moins fréquentés. La profondeur des bassins est fluctuante également. Pour les jeunes enfants emportez des brasseurs à flotteurs.

Les bassins sont attentivement surveillés par du personnel de sécurité.

Des sources d’eau fraîche et potable sont à portée ici et là pour vous abreuver sans quitter le bassin, ou pour rincer les masques à l’eau claire (de nombreux baigneurs rincent leur visage avec l’eau du bain cependant je vous le déconseille étant donné les éléments silice et autres contenus dans cette eau).

Pour profiter du lieu pleinement je me suis rapidement éloignée, pour baigner dans une eau chaude et confortable sous le soleil. On contemple, on se détend, on profite.

Puis je me suis rendue au kiosque à masques pour tester chacun des produits proposés. Une jeune femme jette un oeil sur votre bracelet (qui identifie votre forfait) et dépose sur le creux de votre main une grosse noix de crème à appliquer sur votre visage, en indiquant les vertus et le temps de pose.

Vous barbotez un moment, couvert.e d’une texture blanche, verte ou grise selon les composants de votre masque, vous rincez, et vous revenez vers elle si vous avez opté pour le forfait Premium (et ses 3 masques successifs qu’elle distribue alors dans le bon ordre : purifiant, gommage, revitalisant, hydratant,…).

Sirotez votre boisson gratuite (de l’industriel, c’est dommage pour le lieu et pour l’Islande), faites quelques brasses, puis sortez pour rejoindre l’espace douches et vestiaires, ou profitez aussi du hammam situé à proximité immédiate des bains.

Une fois rhabillé.e, quand vous serez sorti.e de la zone Blue Lagoon, vous pourrez vous offrir un snack chaud ou froid et une boisson, à la cafétéria en observant les baigneurs depuis l’intérieur. Ou déjeuner ou dîner dans l’un des restaurants. Et parcourir la boutique qui vend les produits cosmétiques et maison de Blue Lagoon, produits dont vous venez de tester les best-sellers.

Fin de l’expérience Blue Lagoon en Islande.

Masques visage, Blue Lagoon Islande

Conclusion : faut-il ou non tenter l’expérience du Blue Lagoon en Islande ?

Ma réponse reste mitigée. Est-ce l’expérience d’une vie ? Bien sûr que non. Peut-on s’en passer ? Bien sûr que oui.

Tout dépend de la durée de votre séjour en Islande, et de vos objectifs pendant ce voyage en Islande.

La durée de votre séjour en Islande :

Si vous ne passez que 3 ou 4 jours en Islande c’est sans doute pour y admirer les aurores boréales. En hiver elles sont à peu près partout, dès lors que vous vous éloignez des zones lumineuses (et encore…). Admirer les aurores boréales en hiver en trempant dans une eau chaude n’a sans doute pas de prix, c’est le motif de nombre d’entre vous pour un séjour court en Islande.

À cet effet je vous recommande vivement l’application My Aurora Forecast and Alerts (Aurora) : en un clic, basée sur votre géo-localisation, elle vous indique la probabilité d’aurore boréale en temps réel et en prévisions. La version pour Apple se trouve : ici.

Si vous restez moins d’une semaine en Islande il vaut mieux explorer la côte Sud jusqu’à Höfn et faire le tour du Cercle d’Or. Ceci pour découvrir un maximum, en conservant un peu de temps pour entrer sous un glacier et faire une belle balade sur le lac glaciaire Jökulsárlón. Vous ne chômerez pas, et il ne vous restera que trop peu de temps pour expérimenter le Blue Lagoon (sauf à décider de le placer en haut de votre liste au détriment d’autres sites intéressants).

Si vous séjournez 10 jours en Islande vous disposez d’un peu plus de temps pour explorer la côte Sud et le Cercle d’Or, visiter correctement Reykjavik, faire les activités citées ci-dessus, et y ajouter le Blue Lagoon en fin de parcours.

Pour un séjour de 15 jours en Islande vous aurez le temps de faire le tour complet de l’île (en prenant en compte la saison bien sûr, plus difficile en hiver), sans trop traîner, et terminer par le Blue Lagoon avant de reprendre l’avion. Expérimenter Blue Lagoon en fin de parcours vous permet de terminer sur une note détendue et confortable.

Les objectifs de votre voyage en Islande :

Êtes-vous plutôt du genre contemplatif en voyage ou préférez-vous les activités à tout prix ?

En ce qui me concerne rester bouche bée devant un splendide paysage est déjà une activité à part entière, 100% satisfaisante et au-delà. L’Islande offre de tels moments, dans chacune de ses régions.

Faire un survol en ballon au-dessus du désert en Namibie, un tour en hélicoptère au-dessus du volcan du Piton de la Fournaise à La Réunion, grimper au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama au Chili à 3 200m, plonger à -50m sur une épave à l’île Maurice, ou se lever à 5h pour admirer le lever du soleil sur les moais de l’île de Pâques sont pour moi autant d’activités qui méritent l’effort et font partie intégrante de la découverte.

Tremper dans un bain chaud pendant deux heures, même sous le soleil et par 15° en extérieur, avec au minimum 100 baigneurs aux alentours, ne fait pas partie de mes activités plaisir. Je le considère plutôt comme un test d’activité à raconter plus tard à mes lecteurs.

Pour être honnête, je n’aurai pas le regret de ne pas l’avoir fait. Mais cela ne restera pas un souvenir indélébile de mon second voyage en Islande. J’ai pris les photos, pour faire comme tout le monde et parce que l’environnement reste unique (mais peu naturel). Mais j’ai nettement préféré ma baignade, en plus petit comité et dans un contexte nettement plus naturel, dans les sources chaudes de Vök (à l’Est). Je vous raconterai (abonnez-vous pour ne pas manquer mes articles, je ne les partage pas tous sur Facebook !).

Par contre… j’ai découvert les produits cosmétiques Blue Lagoon (photo plus haut). Je dois admettre qu’un bain prolongé dans ces eaux artificielles (environ deux heures dans l’eau mais moins est peut-être suffisant ?), avec ou sans masques, vous laisse une peau de bébé pendant près de 48 heures ! Ce n’est ni une séance scrub (gommage) ni un bain de jouvence, mais les éléments présents dans cette eau adoucissent la peau (au minimum).

J’ai testé les masques proposés par le kiosque à cosmétiques dans le bain, trois produits distribués plutôt généreusement pour vous permettre de tester confortablement. Vous repartez avec une peau qui semble plus douce, plus claire, plus lumineuse. Et avec 4 masques achetés à la boutique en fin de parcours ! Vous profiterez d’un petit discount après votre bain.

Ces produits sont onéreux (boutique en ligne Blue Lagoon), comme peut l’être tout ce que vous achetez en Islande. Mais même de retour chez vous ils restent efficaces, avec de surcroît le sentiment de prolonger le voyage… Il est probable que j’en rachèterai.

 

Pour conclure sur le Blue Lagoon en Islande : ce n’est pas indispensable à votre circuit découverte de ce splendide pays qui recèle bien d’autres lieux admirables, mais c’est un moment plaisir et détente que vous pouvez vous accorder en fin de parcours s’il vous reste un peu de temps (et de budget).

Envie d’en apprendre davantage sur mes deux voyages en Islande (2007 et 2023) ? Voici quelques pistes à explorer :

  • Tous mes articles sur l’Islande
  • Mes photos sur l’Islande : chez 500px.com, Getty Images, et surtout chez Picfair pour des impressions à suspendre sur vos murs et sur mon portfolio pour des impressions et des objets dérivés (puzzles, etc…).
  • Après mon premier voyage en Islande j’ai aussi découvert le Groënland

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