Avant de vous raconter quelques anecdotes sur ce superbe pays nordique j’aimerais vous faire profiter de mon expérience, vous aider à préparer votre voyage en Islande…
L’Islande… De nos jours tout le monde en a entendu parler ! Les éruptions volcaniques qui se succèdent depuis quelques semaines sur la péninsule de Reykjanes au Sud du pays nous montrent des images flamboyantes et quelque peu effrayantes.
C’est beau une éruption volcanique, j’ai eu le plaisir d’en admirer deux ou trois quand je vivais sur l’île de La Réunion. Le volcan de La Fournaise offre ce plaisir aux Réunionnais et aux touristes de passage au moins une fois l’an. Mais La Fournaise est loin des habitations, il présente peu de risques pour la population, contrairement aux éruptions islandaises.
Vous qui préparez aujourd’hui votre prochain voyage en Islande gardez en tête que cette terre de feu peut surprendre à tout moment, et pas seulement du fait de son potentiel explosif.
L’Islande est un concentré de paysages à couper le souffle…
L’Islande c’est avant tout un concentré de paysages à couper le souffle, de vastes espaces brossés à grands coups de brouillard, de vents féroces et de rayons de soleil qui soudain caressent les prairies d’un vert tendre et adoucissent les contours abrupts des fjords sombres d’une lumière dorée qui ne durera pas.
L’Islande c’est surtout son climat imprévisible : une surprise au détour de chaque virage, après chaque quart d’heure. Vous entrez sous un tunnel (5km de long tout de même…) sous le blizzard, vous en ressortez sous le soleil.
L’Islande c’est aussi les cygnes en migration, les chevaux islandais à la silhouette trapue, et les cascades, les chutes d’eau. Des milliers de chutes d’eau en saison de fonte des neiges ! Elles sont si nombreuses qu’elles n’ont pas toutes un nom. Et quand elles en ont un il se décline souvent en deux versions (islandaise et… plus internationale).
Enfin pour le photographe l’Islande c’est à la fois sa lumière si particulière et ses textures innombrables : le poli de la glace que l’on veut caresser sur le glacier, la dentelle du givre sur votre pare-brise au petit matin, les arêtes des colonnes basaltiques d’une grotte, le granulé du sable noir sur la plage, la rondeur de la mousse épaisse sur toutes ces roches volcaniques qui ont roulé là sur les flancs du volcan il y a quelques centaines d’années.
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : c’est la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette.
Paysage dans les fjords du Nord (au-dessus d’Akureyri).
Si elles sont belles il vous faudra aussi tenir compte de ces lumières quand vous bâtirez votre itinéraire de voyage en Islande : parce que l’ensoleillement est parfois limité (longs hivers) ou au contraire prolongé (soleil de minuit dans le Nord du pays), mais surtout parce que le climat ne vous offrira parfois pas d’autre alternative que de revenir sur vos pas le lendemain pour profiter d’une meilleure luminosité.
Les conditions climatiques pendant votre voyage vous feront parfois sauter une étape (ou un arrêt sur un site particulier) pour vous y ramener le lendemain. Admirer une chute d’eau sous une pluie battante, ou faire une randonnée dans le brouillard n’a rien de très satisfaisant. Sachez écourter votre étape pour allonger la suivante en revenant un peu sur vos pas.
Votre itinéraire en ce sens doit pouvoir rester un peu flexible, sur deux ou trois heures. Ne prévoyez donc pas de journée trop dense !
Ceci étant dit je vais tenter de rassembler ici quelques remarques que j’ai noté pour vous pendant mon second voyage en Islande. Plus bas je vous proposerai une liste d’applications à télécharger sur votre smartphone, spécifiques à l’Islande, qui vous seront très utiles sur place.
Vous verrez un peu partout dans le pays les célèbres chevaux islandais.
Selon Wikipedia : ces animaux sont vraisemblablement les descendants directs des montures amenées en bateau par les Vikings lors de la colonisation de l’Islande.
En préparant votre voyage en Islande gardez à l’esprit les points suivants :
La haute saison s’étend comme dans le reste de l’Europe de début juin à mi-septembre, avec un pic évident de juillet à août. C’est la période la plus favorable d’un point de vue climat, mais c’est aussi la plus fréquentée par les touristes, et la plus cher. Le pays peut accueillir jusqu’à 2 millions de touristes en l’espace de quelques semaines.
La basse saison s’étend de mi-septembre à fin mai, avec un pic (de froid !) entre fin novembre et fin mars. Des conditions climatiques plus rudes (surtout dans le Nord), signifie aussi moins de tourisme (nombreuses routes fermées régulièrement) qui reste ainsi concentré dans le Sud du pays (plus accessible). Moins de tourisme signifie aussi moins d’hôtels ouverts, et des tarifs plus favorables.
Mon avis :
– les touristes favorisent des séjours de 4 à 7 jours (ce qui limite les déplacements) vous trouverez donc davantage d’hôtels sur la région Sud que dans le reste du pays.
– je suis allée une première fois en Islande en septembre : j’ai vécu 5 jours de pluie, parfois interrompue par quelques éclaircies et deux heures de sec. C’était en 2007, le monde ne se précipitait pas encore en Islande (donc peu d’hôtels), et j’ai dormi en chambres d’hôtes.
– mon second voyage en Islande s’est déroulée en mai 2023. J’ai choisi mai pour éviter le grand froid, et pour me garantir des routes accessibles (bien que certaines dans le Nord-Ouest étaient fermées et une traversée en ferry a été annulée et remboursée pour cause de tempête). En mai j’ai croisé peu de touristes en faisant le tour du pays, j’ai eu des tarifs convenables, mais peu de choix en ce qui concerne les hôtels.
– juin peut être une option envisageable, mais j’imagine que vous verrez alors moins de neige sur les sommets. Or cette neige qui contraste avec les flancs volcaniques sombres offre de bien beaux paysages (voir ma photo d’en-tête). Et vous verrez plus de touristes (donc réservez à l’avance au maximum tout ce que vous pourrez !).
– et à vrai dire, pour l’avoir vécu en Norvège, Suède et Finlande, je sais que dès le mois de juin les sols étant soudain dégelés sur ces mousses épaisses et le long des rivières les moustiques affluent et rendent parfois la vie impossible ! Y a-t-il aussi des moustiques en Islande ? Je n’ai pas pensé à poser la question sur place, mais elle mérite un peu d’attention…
Couvercle de plomb sur les fjords de l’Ouest, avec toujours cette lumière rasante qui mène le regard vers l’horizon.
Réservez longtemps en avance votre hôtel en Islande
Contrairement à ce que le boom touristique depuis 2008 peut laisser imaginer il n’y a pas tant d’hôtels en Islande ! Vous trouverez aussi un certain nombre de chambres d’hôtes, mais la plupart sont fermées en basse saison.
En haute saison il n’y a pas assez d’hôtels, et le long de la côte Sud (région la plus fréquentée puisque les séjours y sont courts, de 4 à 6 nuits) beaucoup accueillent des groupes. Vous serez alors contraint.e d’adapter votre itinéraire pour allonger une étape tout en supprimant des arrêts sur un ou deux sites d’intérêt.
En basse saison beaucoup de petits hôtels sont fermés, pas assez rentables.
On vous encouragera à louer un Camper Van pour pouvoir aussi y dormir. Si j’ai été tentée pendant quelques jours je suis heureuse de m’être abstenue (en mai). Même si ces véhicules semblent confortables je vous laisse imaginer une nuit sous le blizzard ?… ou même seulement par forte pluie en été. Sans compter que dans les fjords du Nord et de l’Ouest j’ai emprunté des routes que je n’aurais pas aimé pratiquer avec des pneus moins adaptés que ceux du SUV que j’ai loué.
Je vous encourage donc à réserver vos nuits d’hôtels le plus tôt possible, été comme hiver.
Architecture nordique en Islande : maison et église à Stykkisholmur, en péninsule de Snæfellsnes très appréciée pour le week-end par les habitants de Reykjavik.
Réservez activités et restaurants à l’avance en Islande
Pour les mêmes raisons il vaut mieux réserver bien avant votre départ de France (ou d’ailleurs) les excursions et activités que vous souhaiterez faire (randonnée sur glacier, bains sur les sites géothermiques, sorties équestres, Blue Lagoon, etc…).
Même chose pour les restaurants, qui ne sont pas très nombreux et le sont encore moins dès que vous sortez de la région Sud et de la capitale. Réserver parfois l’après-midi pour le soir-même, en mai, peut s’avérer problématique.
Vous ne trouverez pas de supermarché à tous les coins de rue, ni de Mac Donald’s (et c’est tant mieux). Parfois les options pour un sandwich vite fait se font rares, les stations essence de même. Alors emportez avec vous en voiture un pack de bouteilles d’eau, des sachets de fruits secs ou des barres de céréales pour combler une petite faim.
D’ailleurs parlons cuisine islandaise…
On y mange bien, selon les standards à la française.
Mes compatriotes ne seront donc pas déroutés par l’abondance de poisson frais mais souvent les mêmes espèces : saumon bien sûr, mais aussi arctic char (omble chevalier en français), hareng, et autres pêches en eaux froides. Le poisson est servi bouilli, ou vapeur, ou frit à la poêle, parfois sous forme de fish & chips à l’anglaise. Et toujours avec une sauce, purée ou pommes de terre, et quelques légumes bouillis.
Un peu de boeuf, de l’agneau, très peu de porc.
Vous trouverez toujours un plat de pâtes à la carte, et un plat végétarien.
Tataki de rorqual servi dans un restaurant en Islande, une viande rouge délicate agrémentée de pickles de gingembre. La pêche de cétacées devrait être définitivement interdite sous peu en Islande
Et dans quelques restaurants (plus rares) de cuisine régionale vous trouverez aussi des filets de macareux (petits volatiles qui migrent ponctuellement sur les falaises d’Islande), et du tataki de rorqual (photo ci-dessus).
Avant que certains ne se lâchent en commentaires agressifs merci de noter que cette pêche a été strictement limitée depuis septembre 2023 par le gouvernement islandais et qu’elle devrait cesser totalement sous peu (information relayée par Le Monde fin août 2023).
Néanmoins, même si je suis opposée à cette pêche de cétacés en tous genres quand j’ai l’occasion de goûter en voyage, je goûte. Cela signifie une fois et une seule, comme je l’ai toujours fait auparavant (steak de baleine et ours polaire au Groenland, dauphin en Indonésie, etc…).
Partout en Islande on vous proposera la soupe de poisson, bien plus liquide que notre version française. Et parfois de la bisque (même chose, à ne pas comparer avec la recette française). Si vous ne vous accrochez pas au souvenir de la soupe de poissons de votre grand-mère vous saurez apprécier la version islandaise.
Enfin n’oubliez pas deux spécialités locales : les crèmes glacées (eh oui, en toutes saisons !), et le célèbre hot-dog islandais dont j’ai parlé lors de mon premier voyage en 2007 (mon article sur le hot-dog islandais). Vous en mangerez aisément dans (presque) toutes les stations-essence. Est-ce que ce hot-dog mérite autant de succès ?… Je vous laisserai juger par vous-même. 😉
La plage de sable noir de Reynisfjara près du village de Vík au Sud de l’Islande est réputée pour les colonnes de basalte formant la grotte (sur la gauche) qui fut un lieu de tournage pour quelques séquences de la série Game of Thrones.
Attention, cette plage n’est pas sans danger et je l’ai constaté : les vagues de l’Atlantique Nord sont traîtres, d’une violence soudaine après quelques flux inoffensifs, et peuvent balayer un enfant ou un jeune adulte présent sur le sable de cette plage en pente douce. Des alertes météo sont fréquentes !
Jours et horaires d’ouverture en Islande
Les horaires et jours d’ouverture lus sur Internet sont très aléatoires en Islande, mieux vaut vérifier la veille ou le jour-même en téléphonant ou en interrogeant le personnel de l’hôtel.
Les sites web ne sont pas souvent mis à jour, la fiche d’un établissement (hôtel ou restaurant) sur Google non plus, vous pourrez trouver porte close même s’il était indiqué « ouvert ». Cette indication est tout particulièrement valable en basse saison, et surtout quand on quitte la zone très touristique du Sud du pays. En mai j’ai trouvé porte close à diverses reprises (petits musées, restaurants, églises au toit de tourbe).
Cela peut impacter votre itinéraire si vous aviez vraiment envie de voir ce musée du hakarl (lire mon article sur le requin faisandé en Islande) ou celui de la sorcellerie par exemple (vous devrez revenir le lendemain matin).
Attention : on dîne tôt en Islande (voire très tôt !). Même au centre de Reykjavik trouver un restaurant prêt à servir après 21h relève du défi si vous souhaitez une vraie cuisine (plus facile avec le type tapas ou sandwicherie). Les Islandais dînent dès 18h. Alors dès que vous sortez de la capitale envisagez votre dîner avant 20h, et réservez !
Le premier tunnel est situé dès que vous quitterez la ville de Hófn sur la côte Sud pour remonter vers l’Est. Au cours de votre road trip en Islande vous traverserez de nombreux tunnels plus ou moins étroits, plus ou moins longs, qui permettent de passer à travers la roche et font gagner ainsi un temps précieux en évitant pour quelques minutes les intempéries. Au débouché de ces tunnels la surprise est toujours au rendez-vous….
Orthographe et nom des sites / hôtels
Les noms de sites peuvent varier : un panneau de direction peut indiquer le nom de Dynjandi et plus loin un autre celui de Fjallfoss (son nom islandais) pour nommer la même chute d’eau (Dynjandi étant le nom de la chute la plus importante de l’ensemble Fjallfoss).
Un hôtel porte en façade le nom de Edda (son ancienne propriétaire) mais vous le trouverez sur Internet sous le nom de Berjaya (le nouveau groupe propriétaire qui l’a rebaptisé).
L’orthographe même des noms de sites peut changer, l’alphabet islandais comportant des lettres que nous n’utilisons pas. Cependant vous remplacerez aisément :
le ð par un D.
le nom du parc national de Þingvellir se lit aussi sur Pingvellir ou même Thingvellir sur des panneaux indicateurs.
Patrimoine d’Islande et vestiges du passé
La rudesse du climat et les éruptions volcaniques pèsent lourd sur le patrimoine historique, et surtout sur l’architecture en bois des anciennes maisons. Par ailleurs si les écrits (les sagas Viking notamment) ont laissé des traces il en reste peu sur le sol.
Les maisons et églises sont considérées anciennes même si elles ont été bâties en 1884 (par exemple). Quelques vieilles maisons (1754) subsistent au coeur de Reykjavik, mais les incendies et les ravages du climat ont souvent détruit ce qui existait et les Islandais ont reconstruit sur place, en essayant de reproduire à l’identique.
La maison d’Erik Le Rouge par exemple, que j’ai visité en 2007 au Nord de Reykjavik a été reconstituée sur le site que l’on présume avoir été son habitat, selon des descriptions retrouvées dans des écrits et sur des pierres au sol identifiées comme étant la base de ces habitations.
Il reste ainsi peu de maisons au toit de tourbe véritablement authentiques, et encore moins d’anciennes églises du même type. Ne les manquez pas !
Il faut visiter l’exposition The Settlement Exhibition à Reykjavik pour mieux comprendre la colonisation de l’Islande et le mode de vie de ses habitants depuis l’arrivée des Vikings.
Il reste en Islande six églises au toit de tourbe, celle de Grafarkirkja est la plus ancienne : une inscription sur son fronton indique 167… (il manque le dernier chiffre). C’est aussi la seule qui soit entourée d’un petit mur d’enceinte d’époque. Située sur la route 76 dans les fjords du Nord, près du village de Hofsós. On ne peut plus visiter l’intérieur mais vous pourrez coller votre nez sur les vitres pour le voir.
Conduire en Islande
C’est plus facile que ce que certains imaginent, à condition de respecter les limites de vitesse qui sont liées à une conduite prudente par tous les temps. D’autant que je n’ai pas le souvenir d’une quatre voies en Islande.
Votre agence de location de voiture vous donnera quelques conseils, qui ne sont pas superflus. Oubliez un peu vos réflexes de Parisien.ne et revenez à une pratique plus raisonnée.
Il y a l’équivalent d’une autoroute (aucun péage dans ce pays) : la route numéro 1, surnommée The Ring puisqu’elle fait le tour du pays pour relier les différentes villes et bourgades entre elles. La route numéro 1 est asphaltée de bout en bout, c’est une deux voies, il faut donc être prudent dans les dépassements, et la vitesse est régulièrement contrôlée.
Si vous sortez de la route 1 c’est pour vous rendre à l’intérieur des fjords ou dans des villages côtiers. Dans 90% des cas ces voies sont non asphaltées, au mieux un mélange de terre et de gravillons, simplement parce que les températures extrêmes et le gel seraient fatals au bitume. Ajoutez la pluie sur ces routes secondaires, et des vents violents, et vous serez heureux de n’avoir pas loué une Fiat 500 !
Certains tunnels n’ont qu’une seule voie (et quelques aires pour vous rabattre ponctuellement afin de laisser le passage au camion d’en face).
Un virage peut cacher une déclivité soudaine et importante, sur une route gravillonnée. Etc…
Si vous souhaitez vous arrêter pour photographier chercher une aire dégagée, ne vous arrêtez pas en bord de route. Le brouillard se lève en un clin d’oeil, le vent s’acharne, la neige s’installe, et votre véhicule devient dangereux pour un autre conducteur.
J’ai parfois eu du mal à ouvrir la portière de ma voiture pour en sortir, vraiment, du fait de la férocité du vent (d’ailleurs j’aurais pu m’abstenir puisque mes photos ne sont pas très nettes non plus !). L’un des conseils que vous donnera votre agence de location de véhicules est de toujours tenir votre portière quand vous l’ouvrez, au risque de la voir arrachée par un coup de vent intempestif !
Enfin, si à Reykjavik les places de parking sont comptées et coûtent cher, ailleurs dans le pays vous pourrez en général vous garer gratuitement sauf sur certains parkings de sites hyper touristiques. En revanche si vous avez payé vous y trouverez aussi des toilettes publiques.
Les hôtels à Reykjavik n’ont pas tous un parking (il sera payant), tenez-en compte au moment de votre réservation. Si vous avez choisi un établissement suffisamment proche du centre-ville vous pourrez visiter à pied, et laisser votre véhicule au parking.
La seconde ville d’Islande, Akureyri, située au fond du fjord Eyjafjörður dans le Nord. Ce fjord est l’un des plus longs d’Islande (60km), il s’ouvre sur l’océan Arctique.
Quelques apps indispensables pendant votre voyage en Islande
Pour finir voici une série d’applis téléchargées sur mon téléphone avant mon départ et qui sont bien utiles lors de votre voyage en Islande.
Ne vous privez pas de ces apps gratuites !
J’indique un lien vers les apps Apple, mais vous les trouverez aisément pour l’environnement Windows si vous saisissez leur nom sur Google :
Safe Travel : pour suivre les alertes à la fois météo et conditions de route, en temps réel (vent, neige, avalanche, éruption, etc…). À surveiller en toutes saisons, peut vous envoyer une notification sur votre téléphone. Permet aussi d’envoyer une alerte aux services si vous êtes en situation difficile, votre position GPS sera envoyée automatiquement.
Veður : indispensable, quelque soit la saison de votre voyage. Pour les prévisions météo, plutôt précises. À consulter au minimum chaque matin, et éventuellement en journée si vous hésitez à vous engager sur un trajet. Vraiment utile !
Iceland Road Guide : plus lisible que Google Maps, indique hôtels, restaurants, office du tourisme, etc et vous permet d’entendre aussi la prononciation des lieux.
Et puis :
My Aurora Forecast : vraiment intéressante (surtout si vous allez en Islande en période d’aurores boréales, de novembre à début mai). Pour les prévisions d’aurores boréales en temps réel mais aussi dans les heures qui suivent. Vous pouvez recevoir des alertes. Valable pour tous les pays touchés par ce phénomène (Scandinavie mais aussi Alaska, Nouvelle-Zélande,…). Précis, avec indication de probabilité en pourcentage et heures.
Pingvellir : propose un tour que vous pourrez suivre sur votre app Google Maps (à pied). Peu d’informations en revanche. J’ai d’ailleurs un peu de mal à comprendre pourquoi le site web même du parc national est si peu convivial et informatif !
Ce sera tout pour les suggestions et recommandations avant de partir en voyage en Islande ! J’espère qu’elles vous aideront à préparer votre prochain voyage dans ce spectaculaire pays qu’est l’Islande.
J’y retournerais bien volontiers une troisième fois, pour y prendre le temps véritablement. Parce qu’un voyage de 15 jours est juste assez pour découvrir les 3/4 de ce pays mais sans s’attarder. Alors si vous avez davantage de disponibilité n’hésitez pas à y passer quatre semaines, et revenez me raconter !
Dorénavant je ne publierai que des articles dédiés à un site en particulier. N’oubliez pas de vous abonner à mon blog pour ne pas les manquer.
Mes photos sur l’Islande : chez500px.com, Getty Images, et surtout chez Picfair pour des impressions à suspendre sur vos murs et sur mon portfolio pour des impressions et des objets dérivés (puzzles, etc…).
Après mon premier voyage en Islande j’ai aussi découvert le Groënland
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Avant de vous raconter quelques anecdotes sur ce superbe pays nordique j’aimerais vous faire profiter de mon expérience, vous aider à préparer votre voyage en Islande…
L’Islande… De nos jours tout le monde en a entendu parler ! Les éruptions volcaniques qui se succèdent depuis quelques semaines sur la péninsule de Reykjanes au Sud du pays nous montrent des images flamboyantes et quelque peu effrayantes.
C’est beau une éruption volcanique, j’ai eu le plaisir d’en admirer deux ou trois quand je vivais sur l’île de La Réunion. Le volcan de La Fournaise offre ce plaisir aux Réunionnais et aux touristes de passage au moins une fois l’an. Mais La Fournaise est loin des habitations, il présente peu de risques pour la population, contrairement aux éruptions islandaises.
Vous qui préparez aujourd’hui votre prochain voyage en Islande gardez en tête que cette terre de feu peut surprendre à tout moment, et pas seulement du fait de son potentiel explosif.
L’Islande est un concentré de paysages à couper le souffle…
L’Islande c’est avant tout un concentré de paysages à couper le souffle, de vastes espaces brossés à grands coups de brouillard, de vents féroces et de rayons de soleil qui soudain caressent les prairies d’un vert tendre et adoucissent les contours abrupts des fjords sombres d’une lumière dorée qui ne durera pas.
L’Islande c’est surtout son climat imprévisible : une surprise au détour de chaque virage, après chaque quart d’heure. Vous entrez sous un tunnel (5km de long tout de même…) sous le blizzard, vous en ressortez sous le soleil.
L’Islande c’est aussi les cygnes en migration, les chevaux islandais à la silhouette trapue, et les cascades, les chutes d’eau. Des milliers de chutes d’eau en saison de fonte des neiges ! Elles sont si nombreuses qu’elles n’ont pas toutes un nom. Et quand elles en ont un il se décline souvent en deux versions (islandaise et… plus internationale).
Enfin pour le photographe l’Islande c’est à la fois sa lumière si particulière et ses textures innombrables : le poli de la glace que l’on veut caresser sur le glacier, la dentelle du givre sur votre pare-brise au petit matin, les arêtes des colonnes basaltiques d’une grotte, le granulé du sable noir sur la plage, la rondeur de la mousse épaisse sur toutes ces roches volcaniques qui ont roulé là sur les flancs du volcan il y a quelques centaines d’années.
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : c’est la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette.
Paysage dans les fjords du Nord (au-dessus d’Akureyri).
Si elles sont belles il vous faudra aussi tenir compte de ces lumières quand vous bâtirez votre itinéraire de voyage en Islande : parce que l’ensoleillement est parfois limité (longs hivers) ou au contraire prolongé (soleil de minuit dans le Nord du pays), mais surtout parce que le climat ne vous offrira parfois pas d’autre alternative que de revenir sur vos pas le lendemain pour profiter d’une meilleure luminosité.
Les conditions climatiques pendant votre voyage vous feront parfois sauter une étape (ou un arrêt sur un site particulier) pour vous y ramener le lendemain. Admirer une chute d’eau sous une pluie battante, ou faire une randonnée dans le brouillard n’a rien de très satisfaisant. Sachez écourter votre étape pour allonger la suivante en revenant un peu sur vos pas.
Votre itinéraire en ce sens doit pouvoir rester un peu flexible, sur deux ou trois heures. Ne prévoyez donc pas de journée trop dense !
Ceci étant dit je vais tenter de rassembler ici quelques remarques que j’ai noté pour vous pendant mon second voyage en Islande. Plus bas je vous proposerai une liste d’applications à télécharger sur votre smartphone, spécifiques à l’Islande, qui vous seront très utiles sur place.
Vous verrez un peu partout dans le pays les célèbres chevaux islandais.
Selon Wikipedia : ces animaux sont vraisemblablement les descendants directs des montures amenées en bateau par les Vikings lors de la colonisation de l’Islande.
En préparant votre voyage en Islande gardez à l’esprit les points suivants :
La haute saison s’étend comme dans le reste de l’Europe de début juin à mi-septembre, avec un pic évident de juillet à août. C’est la période la plus favorable d’un point de vue climat, mais c’est aussi la plus fréquentée par les touristes, et la plus cher. Le pays peut accueillir jusqu’à 2 millions de touristes en l’espace de quelques semaines.
La basse saison s’étend de mi-septembre à fin mai, avec un pic (de froid !) entre fin novembre et fin mars. Des conditions climatiques plus rudes (surtout dans le Nord), signifie aussi moins de tourisme (nombreuses routes fermées régulièrement) qui reste ainsi concentré dans le Sud du pays (plus accessible). Moins de tourisme signifie aussi moins d’hôtels ouverts, et des tarifs plus favorables.
Mon avis :
– les touristes favorisent des séjours de 4 à 7 jours (ce qui limite les déplacements) vous trouverez donc davantage d’hôtels sur la région Sud que dans le reste du pays.
– je suis allée une première fois en Islande en septembre : j’ai vécu 5 jours de pluie, parfois interrompue par quelques éclaircies et deux heures de sec. C’était en 2007, le monde ne se précipitait pas encore en Islande (donc peu d’hôtels), et j’ai dormi en chambres d’hôtes.
– mon second voyage en Islande s’est déroulée en mai 2023. J’ai choisi mai pour éviter le grand froid, et pour me garantir des routes accessibles (bien que certaines dans le Nord-Ouest étaient fermées et une traversée en ferry a été annulée et remboursée pour cause de tempête). En mai j’ai croisé peu de touristes en faisant le tour du pays, j’ai eu des tarifs convenables, mais peu de choix en ce qui concerne les hôtels.
– juin peut être une option envisageable, mais j’imagine que vous verrez alors moins de neige sur les sommets. Or cette neige qui contraste avec les flancs volcaniques sombres offre de bien beaux paysages (voir ma photo d’en-tête). Et vous verrez plus de touristes (donc réservez à l’avance au maximum tout ce que vous pourrez !).
– et à vrai dire, pour l’avoir vécu en Norvège, Suède et Finlande, je sais que dès le mois de juin les sols étant soudain dégelés sur ces mousses épaisses et le long des rivières les moustiques affluent et rendent parfois la vie impossible ! Y a-t-il aussi des moustiques en Islande ? Je n’ai pas pensé à poser la question sur place, mais elle mérite un peu d’attention…
Couvercle de plomb sur les fjords de l’Ouest, avec toujours cette lumière rasante qui mène le regard vers l’horizon.
Réservez longtemps en avance votre hôtel en Islande
Contrairement à ce que le boom touristique depuis 2008 peut laisser imaginer il n’y a pas tant d’hôtels en Islande ! Vous trouverez aussi un certain nombre de chambres d’hôtes, mais la plupart sont fermées en basse saison.
En haute saison il n’y a pas assez d’hôtels, et le long de la côte Sud (région la plus fréquentée puisque les séjours y sont courts, de 4 à 6 nuits) beaucoup accueillent des groupes. Vous serez alors contraint.e d’adapter votre itinéraire pour allonger une étape tout en supprimant des arrêts sur un ou deux sites d’intérêt.
En basse saison beaucoup de petits hôtels sont fermés, pas assez rentables.
On vous encouragera à louer un Camper Van pour pouvoir aussi y dormir. Si j’ai été tentée pendant quelques jours je suis heureuse de m’être abstenue (en mai). Même si ces véhicules semblent confortables je vous laisse imaginer une nuit sous le blizzard ?… ou même seulement par forte pluie en été. Sans compter que dans les fjords du Nord et de l’Ouest j’ai emprunté des routes que je n’aurais pas aimé pratiquer avec des pneus moins adaptés que ceux du SUV que j’ai loué.
Je vous encourage donc à réserver vos nuits d’hôtels le plus tôt possible, été comme hiver.
Architecture nordique en Islande : maison et église à Stykkisholmur, en péninsule de Snæfellsnes très appréciée pour le week-end par les habitants de Reykjavik.
Réservez activités et restaurants à l’avance en Islande
Pour les mêmes raisons il vaut mieux réserver bien avant votre départ de France (ou d’ailleurs) les excursions et activités que vous souhaiterez faire (randonnée sur glacier, bains sur les sites géothermiques, sorties équestres, Blue Lagoon, etc…).
Même chose pour les restaurants, qui ne sont pas très nombreux et le sont encore moins dès que vous sortez de la région Sud et de la capitale. Réserver parfois l’après-midi pour le soir-même, en mai, peut s’avérer problématique.
Vous ne trouverez pas de supermarché à tous les coins de rue, ni de Mac Donald’s (et c’est tant mieux). Parfois les options pour un sandwich vite fait se font rares, les stations essence de même. Alors emportez avec vous en voiture un pack de bouteilles d’eau, des sachets de fruits secs ou des barres de céréales pour combler une petite faim.
D’ailleurs parlons cuisine islandaise…
On y mange bien, selon les standards à la française.
Mes compatriotes ne seront donc pas déroutés par l’abondance de poisson frais mais souvent les mêmes espèces : saumon bien sûr, mais aussi arctic char (omble chevalier en français), hareng, et autres pêches en eaux froides. Le poisson est servi bouilli, ou vapeur, ou frit à la poêle, parfois sous forme de fish & chips à l’anglaise. Et toujours avec une sauce, purée ou pommes de terre, et quelques légumes bouillis.
Un peu de boeuf, de l’agneau, très peu de porc.
Vous trouverez toujours un plat de pâtes à la carte, et un plat végétarien.
Tataki de rorqual servi dans un restaurant en Islande, une viande rouge délicate agrémentée de pickles de gingembre. La pêche de cétacées devrait être définitivement interdite sous peu en Islande
Et dans quelques restaurants (plus rares) de cuisine régionale vous trouverez aussi des filets de macareux (petits volatiles qui migrent ponctuellement sur les falaises d’Islande), et du tataki de rorqual (photo ci-dessus).
Avant que certains ne se lâchent en commentaires agressifs merci de noter que cette pêche a été strictement limitée depuis septembre 2023 par le gouvernement islandais et qu’elle devrait cesser totalement sous peu (information relayée par Le Monde fin août 2023).
Néanmoins, même si je suis opposée à cette pêche de cétacés en tous genres quand j’ai l’occasion de goûter en voyage, je goûte. Cela signifie une fois et une seule, comme je l’ai toujours fait auparavant (steak de baleine et ours polaire au Groenland, dauphin en Indonésie, etc…).
Partout en Islande on vous proposera la soupe de poisson, bien plus liquide que notre version française. Et parfois de la bisque (même chose, à ne pas comparer avec la recette française). Si vous ne vous accrochez pas au souvenir de la soupe de poissons de votre grand-mère vous saurez apprécier la version islandaise.
Enfin n’oubliez pas deux spécialités locales : les crèmes glacées (eh oui, en toutes saisons !), et le célèbre hot-dog islandais dont j’ai parlé lors de mon premier voyage en 2007 (mon article sur le hot-dog islandais). Vous en mangerez aisément dans (presque) toutes les stations-essence. Est-ce que ce hot-dog mérite autant de succès ?… Je vous laisserai juger par vous-même. 😉
La plage de sable noir de Reynisfjara près du village de Vík au Sud de l’Islande est réputée pour les colonnes de basalte formant la grotte (sur la gauche) qui fut un lieu de tournage pour quelques séquences de la série Game of Thrones.
Attention, cette plage n’est pas sans danger et je l’ai constaté : les vagues de l’Atlantique Nord sont traîtres, d’une violence soudaine après quelques flux inoffensifs, et peuvent balayer un enfant ou un jeune adulte présent sur le sable de cette plage en pente douce. Des alertes météo sont fréquentes !
Jours et horaires d’ouverture en Islande
Les horaires et jours d’ouverture lus sur Internet sont très aléatoires en Islande, mieux vaut vérifier la veille ou le jour-même en téléphonant ou en interrogeant le personnel de l’hôtel.
Les sites web ne sont pas souvent mis à jour, la fiche d’un établissement (hôtel ou restaurant) sur Google non plus, vous pourrez trouver porte close même s’il était indiqué « ouvert ». Cette indication est tout particulièrement valable en basse saison, et surtout quand on quitte la zone très touristique du Sud du pays. En mai j’ai trouvé porte close à diverses reprises (petits musées, restaurants, églises au toit de tourbe).
Cela peut impacter votre itinéraire si vous aviez vraiment envie de voir ce musée du hakarl (lire mon article sur le requin faisandé en Islande) ou celui de la sorcellerie par exemple (vous devrez revenir le lendemain matin).
Attention : on dîne tôt en Islande (voire très tôt !). Même au centre de Reykjavik trouver un restaurant prêt à servir après 21h relève du défi si vous souhaitez une vraie cuisine (plus facile avec le type tapas ou sandwicherie). Les Islandais dînent dès 18h. Alors dès que vous sortez de la capitale envisagez votre dîner avant 20h, et réservez !
Le premier tunnel est situé dès que vous quitterez la ville de Hófn sur la côte Sud pour remonter vers l’Est. Au cours de votre road trip en Islande vous traverserez de nombreux tunnels plus ou moins étroits, plus ou moins longs, qui permettent de passer à travers la roche et font gagner ainsi un temps précieux en évitant pour quelques minutes les intempéries. Au débouché de ces tunnels la surprise est toujours au rendez-vous….
Orthographe et nom des sites / hôtels
Les noms de sites peuvent varier : un panneau de direction peut indiquer le nom de Dynjandi et plus loin un autre celui de Fjallfoss (son nom islandais) pour nommer la même chute d’eau (Dynjandi étant le nom de la chute la plus importante de l’ensemble Fjallfoss).
Un hôtel porte en façade le nom de Edda (son ancienne propriétaire) mais vous le trouverez sur Internet sous le nom de Berjaya (le nouveau groupe propriétaire qui l’a rebaptisé).
L’orthographe même des noms de sites peut changer, l’alphabet islandais comportant des lettres que nous n’utilisons pas. Cependant vous remplacerez aisément :
Patrimoine d’Islande et vestiges du passé
La rudesse du climat et les éruptions volcaniques pèsent lourd sur le patrimoine historique, et surtout sur l’architecture en bois des anciennes maisons. Par ailleurs si les écrits (les sagas Viking notamment) ont laissé des traces il en reste peu sur le sol.
Les maisons et églises sont considérées anciennes même si elles ont été bâties en 1884 (par exemple). Quelques vieilles maisons (1754) subsistent au coeur de Reykjavik, mais les incendies et les ravages du climat ont souvent détruit ce qui existait et les Islandais ont reconstruit sur place, en essayant de reproduire à l’identique.
La maison d’Erik Le Rouge par exemple, que j’ai visité en 2007 au Nord de Reykjavik a été reconstituée sur le site que l’on présume avoir été son habitat, selon des descriptions retrouvées dans des écrits et sur des pierres au sol identifiées comme étant la base de ces habitations.
Il reste ainsi peu de maisons au toit de tourbe véritablement authentiques, et encore moins d’anciennes églises du même type. Ne les manquez pas !
Il faut visiter l’exposition The Settlement Exhibition à Reykjavik pour mieux comprendre la colonisation de l’Islande et le mode de vie de ses habitants depuis l’arrivée des Vikings.
Il reste en Islande six églises au toit de tourbe, celle de Grafarkirkja est la plus ancienne : une inscription sur son fronton indique 167… (il manque le dernier chiffre). C’est aussi la seule qui soit entourée d’un petit mur d’enceinte d’époque. Située sur la route 76 dans les fjords du Nord, près du village de Hofsós. On ne peut plus visiter l’intérieur mais vous pourrez coller votre nez sur les vitres pour le voir.
Conduire en Islande
C’est plus facile que ce que certains imaginent, à condition de respecter les limites de vitesse qui sont liées à une conduite prudente par tous les temps. D’autant que je n’ai pas le souvenir d’une quatre voies en Islande.
Votre agence de location de voiture vous donnera quelques conseils, qui ne sont pas superflus. Oubliez un peu vos réflexes de Parisien.ne et revenez à une pratique plus raisonnée.
Il y a l’équivalent d’une autoroute (aucun péage dans ce pays) : la route numéro 1, surnommée The Ring puisqu’elle fait le tour du pays pour relier les différentes villes et bourgades entre elles. La route numéro 1 est asphaltée de bout en bout, c’est une deux voies, il faut donc être prudent dans les dépassements, et la vitesse est régulièrement contrôlée.
Si vous sortez de la route 1 c’est pour vous rendre à l’intérieur des fjords ou dans des villages côtiers. Dans 90% des cas ces voies sont non asphaltées, au mieux un mélange de terre et de gravillons, simplement parce que les températures extrêmes et le gel seraient fatals au bitume. Ajoutez la pluie sur ces routes secondaires, et des vents violents, et vous serez heureux de n’avoir pas loué une Fiat 500 !
Certains tunnels n’ont qu’une seule voie (et quelques aires pour vous rabattre ponctuellement afin de laisser le passage au camion d’en face).
Un virage peut cacher une déclivité soudaine et importante, sur une route gravillonnée. Etc…
Si vous souhaitez vous arrêter pour photographier chercher une aire dégagée, ne vous arrêtez pas en bord de route. Le brouillard se lève en un clin d’oeil, le vent s’acharne, la neige s’installe, et votre véhicule devient dangereux pour un autre conducteur.
J’ai parfois eu du mal à ouvrir la portière de ma voiture pour en sortir, vraiment, du fait de la férocité du vent (d’ailleurs j’aurais pu m’abstenir puisque mes photos ne sont pas très nettes non plus !). L’un des conseils que vous donnera votre agence de location de véhicules est de toujours tenir votre portière quand vous l’ouvrez, au risque de la voir arrachée par un coup de vent intempestif !
Enfin, si à Reykjavik les places de parking sont comptées et coûtent cher, ailleurs dans le pays vous pourrez en général vous garer gratuitement sauf sur certains parkings de sites hyper touristiques. En revanche si vous avez payé vous y trouverez aussi des toilettes publiques.
Les hôtels à Reykjavik n’ont pas tous un parking (il sera payant), tenez-en compte au moment de votre réservation. Si vous avez choisi un établissement suffisamment proche du centre-ville vous pourrez visiter à pied, et laisser votre véhicule au parking.
La seconde ville d’Islande, Akureyri, située au fond du fjord Eyjafjörður dans le Nord. Ce fjord est l’un des plus longs d’Islande (60km), il s’ouvre sur l’océan Arctique.
Quelques apps indispensables pendant votre voyage en Islande
Pour finir voici une série d’applis téléchargées sur mon téléphone avant mon départ et qui sont bien utiles lors de votre voyage en Islande.
Ne vous privez pas de ces apps gratuites !
J’indique un lien vers les apps Apple, mais vous les trouverez aisément pour l’environnement Windows si vous saisissez leur nom sur Google :
Safe Travel : pour suivre les alertes à la fois météo et conditions de route, en temps réel (vent, neige, avalanche, éruption, etc…). À surveiller en toutes saisons, peut vous envoyer une notification sur votre téléphone. Permet aussi d’envoyer une alerte aux services si vous êtes en situation difficile, votre position GPS sera envoyée automatiquement.
Veður : indispensable, quelque soit la saison de votre voyage. Pour les prévisions météo, plutôt précises. À consulter au minimum chaque matin, et éventuellement en journée si vous hésitez à vous engager sur un trajet. Vraiment utile !
Iceland Road Guide : plus lisible que Google Maps, indique hôtels, restaurants, office du tourisme, etc et vous permet d’entendre aussi la prononciation des lieux.
Et puis :
My Aurora Forecast : vraiment intéressante (surtout si vous allez en Islande en période d’aurores boréales, de novembre à début mai). Pour les prévisions d’aurores boréales en temps réel mais aussi dans les heures qui suivent. Vous pouvez recevoir des alertes. Valable pour tous les pays touchés par ce phénomène (Scandinavie mais aussi Alaska, Nouvelle-Zélande,…). Précis, avec indication de probabilité en pourcentage et heures.
Pingvellir : propose un tour que vous pourrez suivre sur votre app Google Maps (à pied). Peu d’informations en revanche. J’ai d’ailleurs un peu de mal à comprendre pourquoi le site web même du parc national est si peu convivial et informatif !
Ce sera tout pour les suggestions et recommandations avant de partir en voyage en Islande ! J’espère qu’elles vous aideront à préparer votre prochain voyage dans ce spectaculaire pays qu’est l’Islande.
J’y retournerais bien volontiers une troisième fois, pour y prendre le temps véritablement. Parce qu’un voyage de 15 jours est juste assez pour découvrir les 3/4 de ce pays mais sans s’attarder. Alors si vous avez davantage de disponibilité n’hésitez pas à y passer quatre semaines, et revenez me raconter !
Dorénavant je ne publierai que des articles dédiés à un site en particulier. N’oubliez pas de vous abonner à mon blog pour ne pas les manquer.
N’hésitez pas non plus à lire mes autres articles publiés sur l’Islande, et notamment :
Pour préparer le vôtre : Mon itinéraire de 15 jours en Islande
Pour optimiser votre expérience sur place : J’ai testé Blue Lagoon
Pourquoi (re)partir en Islande : Road trip de 15 jours en Islande
Pour mieux en profiter : Une journée à Þingvellir
Même sous la pluie… : Islande, chutes de Gullfoss
Entrer chez les Vikings : La maison d’Erik Le Rouge
Si vous avez des questions je vous invite à utiliser ci-dessous l’espace Commentaires, j’y répondrai rapidement.
Envie d’en apprendre davantage sur mes deux voyages en Islande (2007 et 2023) ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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