Je suis invitée au pre-opening (test grandeur nature avant inauguration officielle) du nouvel hôtel Halaveli Resort sur l’île du même nom aux Maldives. Premières impressions…
Voilà, j’y suis ! J’y suis tellement bien que je vais même y rester !…
Non, ça c’est impossible. Les îles sont trop petites, et je finirais par tourner en rond. Notez bien que j’aime les îles, toutes les îles. Probablement parce que la mer y est omniprésente et que la mer a toujours été pour moi un symbole de départ, de voyage, d’itinérance. Une ouverture permanente sur l’horizon, sur l’ailleurs.
J’ai vécu sur des îles, et je ne m’y suis jamais sentie enfermée. Certains se sentent prisonniers sur une île, les miennes m’ont au contraire rendue à ma liberté. Chacun ses ressentis, chacun sa façon de voir.
Donc je suis aux Maldives depuis un peu plus de vingt-quatre heures, sur l’île-hôtel Halaveli Resort (groupe Constance implanté dans l’océan Indien et propriétaire – entre autres hôtels de luxe – du mythique hôtel Prince Maurice sur l’île du même nom).
Je suis fort gentiment accueillie, dans un cadre de rêve (oui, je vous montrerai). J’ai passé l’après-midi d’hier à m’installer, à préparer mon matériel photo, à faire le tour de l’île et à bavarder avec le directeur du centre de plongée. Parce que bien sûr, je suis aussi là pour plonger !
En approche de Malé entre deux atolls, île capitale (surpeuplée) des Maldives et l’île aéroport à gauche.
D’ailleurs, je devais plonger ce matin. Et comme la formation américaine PADI l’exige, je devais faire une « plongée d’orientation » ; j’appelle cela une plongée de réadaptation, et je ne suis pas contre. Ce qui me gave (je le dis) c’est de devoir (re-re-re-re-re)faire les fameux tests de :
– enlever son masque sous l’eau, le remettre en place, vider le masque,
– enlever son embout, retenir sa respiration (et si je bullais pour une fois ?!), remettre son embout,
– etc…
Les exercices qui prouvent que vous avez déjà fait votre initiation de plongée. Pourquoi les cartes de Fédération Française de plongée, les années d’expérience, le carnet de plongée (et j’en ai + d’un !), ne suffisent pas à vous faire passer directement à la case « exploration » sans passer par la case « je prouve que j’ai déjà appris à vider mon masque » ?… Plongée de réadaptation, oui. Réapprendre en douceur à nos oreilles qu’elles doivent passer le cap des -7 mètres, oui (je bloque souvent là au cours des 2 ou 3 premières plongées, mais l’othorino consulté m’a assuré que c’est normal puisque je souffre d’une déviation de la cloison nasale, qui puis-je ?!). Mais vidage de masque et lâché d’embout, grrr…
Quoiqu’il en soit, Alexis VINCENT est un géant québécois d’origine et comme il est plus grand que moi je ne me battrais pas !
Admettons plutôt que son accueil sympathique et chaleureux m’ont empêché de râler comme une Française et que je me plierai avec le sourire à ces petites obligations. Mais j’espère bien qu’ensuite j’aurais droit à une jolie exploration de réadaptation ! En fait, je crois que oui.
Alexis a même annoncé qu’il y a ici à moins de 45 minutes de bateau à la ronde les 10 sites de plongée les plus réputés des Maldives !… Hum, je ne reste que 7 jours et je n’ai pas que la plongée comme activité, comment vais-je faire ?…
Je disais donc que je devais plonger ce matin, mais…
Une nuit d’avion sans dormir une minute (malgré les deux verres de champagne), un décalage horaire qui s’accroît de semaine en semaine (il y a 8 jours j’étais tout de même en Californie !), un coucher de soleil hier soir admiré (et photographié…) un peu trop longtemps. Et puis trop de stress avant le départ = le wake up call de ce matin a bien fonctionné (merci au téléphone qui sonne tout doucement, tellement doucement que j’ai bien failli ne pas l’entendre). Ce matin à 07h30 mes paupières ont refusé de se soulever.
À 09h50 Alexis me téléphonait et c’est son accent canadien et et sa voix de stentor qui m’ont réveillée d’un coup ! Zut, j’étais sacrément en retard pour une plongée prévue à 09h30 ! J’ai donc renoncé à faire attendre ces messieurs, j’ai présenté mes plus plates excuses à Alexis qui a l’air de ne pas m’en vouloir, puis je suis retournée dans les bras de Morphée.
Et à ce qui me semblait être le petit jour, j’ai entendu frapper et chantonner : « house keeping… ». Là, j’ai enfin sauté du lit, enfilé le peignoir de bain et ouvert la porte à un tout jeune homme (ils ont tous l’air d’adolescents les Maldiviens, avez-vous remarqué ?!) qui m’a regardée avec des yeux ronds et un zeste de déconvenue. Mentalement j’ai tout de même été capable de penser « tout va bien, je suis décente » par peur de l’avoir choqué, mais il a eu un gentil sourire (ils sont tous gentils les Maldiviens !) et je l’ai laissé entrer bien sûr.
Le temps d’ouvrir le Mac pour regarder l’heure et… 13h !!!… Damned !
N’empêche que j’ai avalé deux thés coup sur coup sur la terrasse le temps que le jeune homme fasse son travail de ménage, et j’ai cligné des yeux cinquante fois pour m’habituer à cette lumière pure qui fait étinceler le lagon.
Dans la buée de mon Earl Grey et le regret d’y être seule j’ai pensé avec délectation « je suis aux Maldives » !!!… Si j’étais un chat, j’en aurais ronronné d’aise… Ceux qui connaissent les Maldives ne me contrediront pas !
Ensuite, j’ai vaqué à mes occupations. Une expression élégante qui dissimule le fait que j’ai royalement bullé ! Oui, je suis là pour travailler (j’en entends pourtant certains ricaner !). Mais oui, pour la première fois depuis des mois je me suis dit « profites » !
Dans un cadre pareil, comment faire autrement ?…
Avec l’énergie d’un mollusque après une si longue nuit de sommeil réparateur, j’ai tout de même enfilé un maillot de bain et j’ai filé vers la piscine. Je n’ai pas eu de longue marche à faire : la piscine est sur ma terrasse (je ne l’avais pas dit ?…).
Bien sûr ce n’est pas une piscine olympique, mais je ne suis pas postulante aux prochains J.O. et j’ai tout de même de quoi faire quelques brasses et me faire masser par les jets bouillonnants. Le mieux ?… M’accouder sur le déversoir et contempler le lagon droit devant moi, les épaules au ras de l’eau.
Ensuite, séance bronzage. Là, je passe, ça n’a rien de fascinant. Mais c’est très relaxant, si, si…
J’étais épuisée, je vous le rappelle. Je me suis endormie…
Puis malgré tout, je suis sortie faire un tour pour aller jeter un oeil au spa. On m’a parlé de massage thaïlandais (les vrais !), de relaxation, de hammam, de soins de la peau et d’enveloppement. J’y reviendrai cette semaine pour tester un massage ayurvédique, histoire de savoir enfin de quoi il s’agit, et un soin du corps. Je vous raconterai !
Puis direction le centre de plongée sur pilotis parce que c’est le plus beau point de vue que j’ai trouvé pour l’instant pour la cérémonie du coucher de soleil. Moins spectaculaire qu’hier (il faudra que je vous raconte cette croisière au coucher du soleil). Quoique…
Ensuite, l’heure tournant, direction le restaurant. Et croyez-moi, si je n’ai pas pris de petit déjeuner (en me réveillant à 13h j’ai beau jeu de me vanter !), et si je n’ai même pas déjeuné (même bonne excuse), je n’ai pas maigri ce soir. Ici, tout est frais, tout est fin, tout est parfumé.
Les pieds nus dans le sable, sur la plage sous les étoiles, j’ai siroté un jus de fruits mixtes fraîchement pressés. Sont arrivés ensuite, et dans l’ordre, un tartare de thon jaune sur une tomate rafraîchie, puis une poitrine de poulet marinée et merveilleusement grillée (qui a dit que le poulet c’est sec ? certainement pas ici !), et…
En fait j’hésite au moment de vous parler du dessert. Parce que je connais au moins six personnes qui vont se moquer !
Dois-je parler du dessert d’hier soir ? Une tuerie au chocolat bien noir comme je l’aime avec son petit coulis acidulé et tropical ? Ou de celui de ce soir que j’ai bien failli consommer hier soir ?
Allez, je vous parle de celui de ce soir et je vous montre celui d’hier soir, ça vous va ?…
Donc ce soir ce fut macaron vanille à la crème de lavande avec sa pêche rôtie à je ne sais quoi de fantastique et caramélisée. Pire qu’une tuerie, une damnation !…
Si j’hésite souvent à choisir des desserts qui ont un goût de fleur, je craque pourtant bien volontiers sur le macaron de Ladurée, à la rose et au litchi. J’en raffole !… Alors j’ai tenté l’expérience de la crème à la lavande. Et non, ça n’a pas le goût de savon ! Et oui, c’est à tomber à la renverse. Je vous montre le dessert d’hier soir qui avait un nom un peu compliqué mais dont je me souviens encore de la texture crémeuse de la ganache : du pur bonheur !
Je vous le dis : si le chef-pâtissier est célibataire, je l’épouse !
PS : à tous les mâles qui me lisent et qui ne sont pas fans de sucré, le pain vaut aussi son pesant d’or ici. C’est même le meilleur pain que j’ai englouti depuis des mois ! Et pourtant, j’en teste !…
PS bis : demain je vous raconterai peut-être ma plongée, si je ne me noie pas dans mon vidage de masque (dans ce cas je veux que mes cendres soient éparpillées sur ce lagon ! Je vous le disais en préambule, j’y suis, j’y reste !).
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux Maldives ? Voici quelques pistes à explorer :
Cet article a été publié une première fois en mai 2009 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Je suis invitée au pre-opening (test grandeur nature avant inauguration officielle) du nouvel hôtel Halaveli Resort sur l’île du même nom aux Maldives. Premières impressions…
Voilà, j’y suis ! J’y suis tellement bien que je vais même y rester !…
Non, ça c’est impossible. Les îles sont trop petites, et je finirais par tourner en rond. Notez bien que j’aime les îles, toutes les îles. Probablement parce que la mer y est omniprésente et que la mer a toujours été pour moi un symbole de départ, de voyage, d’itinérance. Une ouverture permanente sur l’horizon, sur l’ailleurs.
J’ai vécu sur des îles, et je ne m’y suis jamais sentie enfermée. Certains se sentent prisonniers sur une île, les miennes m’ont au contraire rendue à ma liberté. Chacun ses ressentis, chacun sa façon de voir.
Donc je suis aux Maldives depuis un peu plus de vingt-quatre heures, sur l’île-hôtel Halaveli Resort (groupe Constance implanté dans l’océan Indien et propriétaire – entre autres hôtels de luxe – du mythique hôtel Prince Maurice sur l’île du même nom).
Je suis fort gentiment accueillie, dans un cadre de rêve (oui, je vous montrerai). J’ai passé l’après-midi d’hier à m’installer, à préparer mon matériel photo, à faire le tour de l’île et à bavarder avec le directeur du centre de plongée. Parce que bien sûr, je suis aussi là pour plonger !
En approche de Malé entre deux atolls, île capitale (surpeuplée) des Maldives et l’île aéroport à gauche.
D’ailleurs, je devais plonger ce matin. Et comme la formation américaine PADI l’exige, je devais faire une « plongée d’orientation » ; j’appelle cela une plongée de réadaptation, et je ne suis pas contre. Ce qui me gave (je le dis) c’est de devoir (re-re-re-re-re)faire les fameux tests de :
– enlever son masque sous l’eau, le remettre en place, vider le masque,
– enlever son embout, retenir sa respiration (et si je bullais pour une fois ?!), remettre son embout,
– etc…
Les exercices qui prouvent que vous avez déjà fait votre initiation de plongée. Pourquoi les cartes de Fédération Française de plongée, les années d’expérience, le carnet de plongée (et j’en ai + d’un !), ne suffisent pas à vous faire passer directement à la case « exploration » sans passer par la case « je prouve que j’ai déjà appris à vider mon masque » ?… Plongée de réadaptation, oui. Réapprendre en douceur à nos oreilles qu’elles doivent passer le cap des -7 mètres, oui (je bloque souvent là au cours des 2 ou 3 premières plongées, mais l’othorino consulté m’a assuré que c’est normal puisque je souffre d’une déviation de la cloison nasale, qui puis-je ?!). Mais vidage de masque et lâché d’embout, grrr…
Quoiqu’il en soit, Alexis VINCENT est un géant québécois d’origine et comme il est plus grand que moi je ne me battrais pas !
Admettons plutôt que son accueil sympathique et chaleureux m’ont empêché de râler comme une Française et que je me plierai avec le sourire à ces petites obligations. Mais j’espère bien qu’ensuite j’aurais droit à une jolie exploration de réadaptation ! En fait, je crois que oui.
Alexis a même annoncé qu’il y a ici à moins de 45 minutes de bateau à la ronde les 10 sites de plongée les plus réputés des Maldives !… Hum, je ne reste que 7 jours et je n’ai pas que la plongée comme activité, comment vais-je faire ?…
Je disais donc que je devais plonger ce matin, mais…
Une nuit d’avion sans dormir une minute (malgré les deux verres de champagne), un décalage horaire qui s’accroît de semaine en semaine (il y a 8 jours j’étais tout de même en Californie !), un coucher de soleil hier soir admiré (et photographié…) un peu trop longtemps. Et puis trop de stress avant le départ = le wake up call de ce matin a bien fonctionné (merci au téléphone qui sonne tout doucement, tellement doucement que j’ai bien failli ne pas l’entendre). Ce matin à 07h30 mes paupières ont refusé de se soulever.
À 09h50 Alexis me téléphonait et c’est son accent canadien et et sa voix de stentor qui m’ont réveillée d’un coup ! Zut, j’étais sacrément en retard pour une plongée prévue à 09h30 ! J’ai donc renoncé à faire attendre ces messieurs, j’ai présenté mes plus plates excuses à Alexis qui a l’air de ne pas m’en vouloir, puis je suis retournée dans les bras de Morphée.
Et à ce qui me semblait être le petit jour, j’ai entendu frapper et chantonner : « house keeping… ». Là, j’ai enfin sauté du lit, enfilé le peignoir de bain et ouvert la porte à un tout jeune homme (ils ont tous l’air d’adolescents les Maldiviens, avez-vous remarqué ?!) qui m’a regardée avec des yeux ronds et un zeste de déconvenue. Mentalement j’ai tout de même été capable de penser « tout va bien, je suis décente » par peur de l’avoir choqué, mais il a eu un gentil sourire (ils sont tous gentils les Maldiviens !) et je l’ai laissé entrer bien sûr.
Le temps d’ouvrir le Mac pour regarder l’heure et… 13h !!!… Damned !
N’empêche que j’ai avalé deux thés coup sur coup sur la terrasse le temps que le jeune homme fasse son travail de ménage, et j’ai cligné des yeux cinquante fois pour m’habituer à cette lumière pure qui fait étinceler le lagon.
Dans la buée de mon Earl Grey et le regret d’y être seule j’ai pensé avec délectation « je suis aux Maldives » !!!… Si j’étais un chat, j’en aurais ronronné d’aise… Ceux qui connaissent les Maldives ne me contrediront pas !
Ensuite, j’ai vaqué à mes occupations. Une expression élégante qui dissimule le fait que j’ai royalement bullé ! Oui, je suis là pour travailler (j’en entends pourtant certains ricaner !). Mais oui, pour la première fois depuis des mois je me suis dit « profites » !
Dans un cadre pareil, comment faire autrement ?…
Avec l’énergie d’un mollusque après une si longue nuit de sommeil réparateur, j’ai tout de même enfilé un maillot de bain et j’ai filé vers la piscine. Je n’ai pas eu de longue marche à faire : la piscine est sur ma terrasse (je ne l’avais pas dit ?…).
Bien sûr ce n’est pas une piscine olympique, mais je ne suis pas postulante aux prochains J.O. et j’ai tout de même de quoi faire quelques brasses et me faire masser par les jets bouillonnants. Le mieux ?… M’accouder sur le déversoir et contempler le lagon droit devant moi, les épaules au ras de l’eau.
Ensuite, séance bronzage. Là, je passe, ça n’a rien de fascinant. Mais c’est très relaxant, si, si…
J’étais épuisée, je vous le rappelle. Je me suis endormie…
Puis malgré tout, je suis sortie faire un tour pour aller jeter un oeil au spa. On m’a parlé de massage thaïlandais (les vrais !), de relaxation, de hammam, de soins de la peau et d’enveloppement. J’y reviendrai cette semaine pour tester un massage ayurvédique, histoire de savoir enfin de quoi il s’agit, et un soin du corps. Je vous raconterai !
Puis direction le centre de plongée sur pilotis parce que c’est le plus beau point de vue que j’ai trouvé pour l’instant pour la cérémonie du coucher de soleil. Moins spectaculaire qu’hier (il faudra que je vous raconte cette croisière au coucher du soleil). Quoique…
Ensuite, l’heure tournant, direction le restaurant. Et croyez-moi, si je n’ai pas pris de petit déjeuner (en me réveillant à 13h j’ai beau jeu de me vanter !), et si je n’ai même pas déjeuné (même bonne excuse), je n’ai pas maigri ce soir. Ici, tout est frais, tout est fin, tout est parfumé.
Les pieds nus dans le sable, sur la plage sous les étoiles, j’ai siroté un jus de fruits mixtes fraîchement pressés. Sont arrivés ensuite, et dans l’ordre, un tartare de thon jaune sur une tomate rafraîchie, puis une poitrine de poulet marinée et merveilleusement grillée (qui a dit que le poulet c’est sec ? certainement pas ici !), et…
En fait j’hésite au moment de vous parler du dessert. Parce que je connais au moins six personnes qui vont se moquer !
Dois-je parler du dessert d’hier soir ? Une tuerie au chocolat bien noir comme je l’aime avec son petit coulis acidulé et tropical ? Ou de celui de ce soir que j’ai bien failli consommer hier soir ?
Allez, je vous parle de celui de ce soir et je vous montre celui d’hier soir, ça vous va ?…
Donc ce soir ce fut macaron vanille à la crème de lavande avec sa pêche rôtie à je ne sais quoi de fantastique et caramélisée. Pire qu’une tuerie, une damnation !…
Si j’hésite souvent à choisir des desserts qui ont un goût de fleur, je craque pourtant bien volontiers sur le macaron de Ladurée, à la rose et au litchi. J’en raffole !… Alors j’ai tenté l’expérience de la crème à la lavande. Et non, ça n’a pas le goût de savon ! Et oui, c’est à tomber à la renverse. Je vous montre le dessert d’hier soir qui avait un nom un peu compliqué mais dont je me souviens encore de la texture crémeuse de la ganache : du pur bonheur !
Je vous le dis : si le chef-pâtissier est célibataire, je l’épouse !
PS : à tous les mâles qui me lisent et qui ne sont pas fans de sucré, le pain vaut aussi son pesant d’or ici. C’est même le meilleur pain que j’ai englouti depuis des mois ! Et pourtant, j’en teste !…
PS bis : demain je vous raconterai peut-être ma plongée, si je ne me noie pas dans mon vidage de masque (dans ce cas je veux que mes cendres soient éparpillées sur ce lagon ! Je vous le disais en préambule, j’y suis, j’y reste !).
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages aux Maldives ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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