En ce mardi matin au moment où vous me lisez, je suis quelque part à 10 ou 11 000 mètres, au-dessus des nuages, entre Sydney et Singapour, le cœur lourd.
J’ai laissé derrière moi en Australie un jeune homme qui fut un jour mon « petit » et qui, en dix-huit mois de vie solo à Sydney, s’est transformé en adulte responsable et autonome.
Comme toutes les mères j’en suis très fière, mais nos relations et ce qu’il devient fait que nous avons un lien particulier qui se renforce au gré des années, au rythme d’une complicité chaque fois renouvelée. Grâce à lui, à sa connaissance de la ville et à son envie de me la faire découvrir, je viens aussi de passer huit jours fabuleux à Sydney, dans sa ville d’adoption, et je sais déjà que j’y reviendrai. Surtout s’il y reste !
L’Australie, c’était un rêve de gamine, un goût de terre du bout du monde, la dernière étape avant l’ultime.
C’est aussi une terre neuve, et en survolant comme je le fais en ce moment ces immensités désertiques de terre rouge, je me dis qu’avec sa politique d’immigration stricte, cet état aura du mal à peupler un jour d’aussi vastes étendues même s’il y a ici de grandes perspectives de développement.
L’Australie, c’était un rêve de gamine, un goût de terre du bout du monde, la dernière étape avant l’ultime…
En huit jours seulement, je n’ai pour ainsi dire rien vu de ce pays. Je n’ai fait qu’explorer de fond en comble sa ville la plus trépidante et la plus représentative, la plus ancienne aussi. Celle d’où partent toutes les modes, où tous les grands chefs viennent s’offrir une renommée en cuisine, où les plages sont reines, où les gays ont le droit de vivre en toute sérénité.
La ville où vivent 4,5 millions d’habitants (sur les 21 millions que compte le pays) qui se répartissent sur 250 km de côtes.
Celle qui accueille tous les immigrants de bonne volonté et qui ne compte plus que 26 % de catholiques, un pourcentage grignoté chaque année par la communauté asiatique très dense et par les autres nationalités, essentiellement limitrophes du Pacifique, qui viennent trouver là une promesse d’avenir sous les 300 jours d’ensoleillement par an.
J’ai bien sûr fait une courte escapade dans les Blue Mountains, trop peu pour dire « je connais l’Australie« , juste assez pour avoir envie d’en savoir plus, bien plus…
Alors au-dessus des nuages, quand je m’apprête à survoler l’Indonésie pour atterrir dans la « ville du lion » (Singapour) avant de prendre le vol suivant pour Paris, puis le TGV vers Marseille, je sais déjà qu’il me faudra revenir pour plonger un jour sur la Grande Barrière de Corail, seul édifice marin visible depuis l’espace. Ou pour effectuer un pèlerinage à Ayers Rock, la fameuse montagne rouge symbolique du pays, pour ses peintures rupestres et l’histoire des Aborigènes.
Je me suis demandé plusieurs fois si je m’adapterais à la vie dans ce pays. La réponse est oui, définitivement. Même si une semaine de tourisme pur ne rend pas compte bien sûr des probables difficultés d’insertion. Mais je suis convaincue qu’il est possible pour un Européen de s’intégrer très facilement dans ce flux de population cosmopolite si on a un peu d’ambition et beaucoup de bonne volonté, tout en appréciant la vie au grand air et l’esprit relax qui se dégage de ce mode de vie. Il n’est pas nécessaire de se convertir à la bière (une religion ici !) ni de manger du kangourou à tous les repas.
Alors si vous rêvez de découvrir cette terre d’Océanie du Pacifique Sud, si les longues heures de voyage ne vous effraient pas, si vous aimez la mer et le soleil, n’hésitez plus. Sydney sera sans doute pour vous la meilleure porte ouverte sur tout le reste du pays.
Quant à moi je vous souhaite une bonne journée. Je vais peut-être essayer de fermer les yeux pour dévorer plus vite les huit heures de décalage horaire et les quelques vingt-quatre heures de voyage qui nous séparent encore…
Envie d’en apprendre davantage sur mes voyages en Australie ? Voici quelques pistes à explorer :
Cet article a été publié une première fois en avril 2008 sur mon blog de voyages Un Monde Ailleurs (2004-2014), blog qui n’est plus en ligne aujourd’hui. Les articles re-publiés sur ce site le sont s’ils présentent à mes yeux une valeur émotionnelle ou s’ils offrent un intérêt informatif pour mes lecteurs. Ils sont rassemblés sous le mot-clé « Un Monde Ailleurs ». J’ai ajouté davantage de photos à ces articles en les re-publiant mais malheureusement il a été impossible de réintégrer les commentaires liés à ces articles, seul le nombre de commentaires est resté indiqué.
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
En ce mardi matin au moment où vous me lisez, je suis quelque part à 10 ou 11 000 mètres, au-dessus des nuages, entre Sydney et Singapour, le cœur lourd.
J’ai laissé derrière moi en Australie un jeune homme qui fut un jour mon « petit » et qui, en dix-huit mois de vie solo à Sydney, s’est transformé en adulte responsable et autonome.
Comme toutes les mères j’en suis très fière, mais nos relations et ce qu’il devient fait que nous avons un lien particulier qui se renforce au gré des années, au rythme d’une complicité chaque fois renouvelée. Grâce à lui, à sa connaissance de la ville et à son envie de me la faire découvrir, je viens aussi de passer huit jours fabuleux à Sydney, dans sa ville d’adoption, et je sais déjà que j’y reviendrai. Surtout s’il y reste !
L’Australie, c’était un rêve de gamine, un goût de terre du bout du monde, la dernière étape avant l’ultime.
C’est aussi une terre neuve, et en survolant comme je le fais en ce moment ces immensités désertiques de terre rouge, je me dis qu’avec sa politique d’immigration stricte, cet état aura du mal à peupler un jour d’aussi vastes étendues même s’il y a ici de grandes perspectives de développement.
L’Australie, c’était un rêve de gamine, un goût de terre du bout du monde, la dernière étape avant l’ultime…
En huit jours seulement, je n’ai pour ainsi dire rien vu de ce pays. Je n’ai fait qu’explorer de fond en comble sa ville la plus trépidante et la plus représentative, la plus ancienne aussi. Celle d’où partent toutes les modes, où tous les grands chefs viennent s’offrir une renommée en cuisine, où les plages sont reines, où les gays ont le droit de vivre en toute sérénité.
La ville où vivent 4,5 millions d’habitants (sur les 21 millions que compte le pays) qui se répartissent sur 250 km de côtes.
Celle qui accueille tous les immigrants de bonne volonté et qui ne compte plus que 26 % de catholiques, un pourcentage grignoté chaque année par la communauté asiatique très dense et par les autres nationalités, essentiellement limitrophes du Pacifique, qui viennent trouver là une promesse d’avenir sous les 300 jours d’ensoleillement par an.
J’ai bien sûr fait une courte escapade dans les Blue Mountains, trop peu pour dire « je connais l’Australie« , juste assez pour avoir envie d’en savoir plus, bien plus…
Alors au-dessus des nuages, quand je m’apprête à survoler l’Indonésie pour atterrir dans la « ville du lion » (Singapour) avant de prendre le vol suivant pour Paris, puis le TGV vers Marseille, je sais déjà qu’il me faudra revenir pour plonger un jour sur la Grande Barrière de Corail, seul édifice marin visible depuis l’espace. Ou pour effectuer un pèlerinage à Ayers Rock, la fameuse montagne rouge symbolique du pays, pour ses peintures rupestres et l’histoire des Aborigènes.
Je me suis demandé plusieurs fois si je m’adapterais à la vie dans ce pays. La réponse est oui, définitivement. Même si une semaine de tourisme pur ne rend pas compte bien sûr des probables difficultés d’insertion. Mais je suis convaincue qu’il est possible pour un Européen de s’intégrer très facilement dans ce flux de population cosmopolite si on a un peu d’ambition et beaucoup de bonne volonté, tout en appréciant la vie au grand air et l’esprit relax qui se dégage de ce mode de vie. Il n’est pas nécessaire de se convertir à la bière (une religion ici !) ni de manger du kangourou à tous les repas.
Alors si vous rêvez de découvrir cette terre d’Océanie du Pacifique Sud, si les longues heures de voyage ne vous effraient pas, si vous aimez la mer et le soleil, n’hésitez plus. Sydney sera sans doute pour vous la meilleure porte ouverte sur tout le reste du pays.
Quant à moi je vous souhaite une bonne journée. Je vais peut-être essayer de fermer les yeux pour dévorer plus vite les huit heures de décalage horaire et les quelques vingt-quatre heures de voyage qui nous séparent encore…
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