La Malaisie n’est pas un pays, c’est une destination : nulle part ailleurs en Asie vous ne trouverez une telle pluralité de cultures, de traditions, de paysages, et de… spécialités culinaires !…
La Malaisie est une destination de voyage qui s’adapte à tous les budgets, des plus royaux aux plus modestes. Si je ne prends en compte que mes découvertes culinaires j’ai ainsi goûté à chaque catégorie avec la même gourmandise, avec la même objectivité et dans la même recherche : celle du goût, de l’originalité, de la qualité avant tout, sans jamais être déçue.
J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs marchés au cours de mon voyage, des grands et des petits, à Kuala Lumpur, dans l’archipel de Langkawi et au Sarawak sur l’île de Bornéo : c’est chaque fois une fête des sens ! Les yeux, les papilles, l’odorat, l’ouïe et le toucher, tout est sollicité sur n’importe quel marché en Malaisie.
Les ménagères de toutes confessions, de toutes origines, profitent ici d’une abondance extraordinaire de produits disponibles. Les marchés regorgent de fruits et légumes, mais se limiter à cette liste déjà longue serait oublier la diversité des produits de la mer et des épices.
Kuala Lumpur. En arpentant Jalan Petaling (marché de rue) dans cette capitale vieille de 150 ans, un Malais me révèle l’un des secrets de la diversité de la gastronomie en Malaisie : « Lorsque le pays s’est construit les Indiens ont apporté les épices (cardamome, muscade,…), les Chinois ont apporté les légumes, et pour adoucir le tout, les Malais ont ajouté de la noix de coco« .
Les Indiens ont apporté les épices, les Chinois les légumes, et pour adoucir le tout les Malais ont ajouté la noix de coco…
Dans le vieux quartier chinois les mamies cuisinent sous des bâches les abritant du soleil : tranches d’aubergines frites, poissons séchés puis frits et relevés d’une sauce pimentée, ou mets colorés et riches dont la composition restera secrète…
À Kuala Lumpur j’ai passé une bonne heure chez un seul marchand de légumes et autres curiosités gourmandes au Wet Market, en essayant de lui extorquer des secrets de conservation et de préparation de ces aliments ultra-frais, ou au moins leur nom : jantung pisang (coeur de la fleur rose de bananier, à préparer en salade), keladi (nom utilisé en Malaisie et à Singapour) à préparer comme un gros tubercule racine, et le fameux tempeh (préparation à base de soja fermenté, à frire pour un dessert), etc…
À Kuching au Sarawak, province malaise sur la grande île mythique de Bornéo, j’ai passé une soirée extraordinaire à déambuler au marché nocturne (indispensable !) : on y accueille le visiteur avec le sourire, et les Malais ont à coeur de vous faire goûter tout ce qu’ils vendent. Ici encore n’hésitez pas à louer les services d’un guide local si vous souhaitez en apprendre davantage sinon vous passerez à côté du nom de ces produits inédits et vous ne pourrez pas demander comment on les prépare, sans compter que vous n’oseriez pas goûtez ! Ce serait dommage.
N’importe quel habitant vous indiquera l’emplacement du Night Market à Kuching, mais arrivez un peu avant le coucher du soleil pour voir tous les commerçants même si la foule est déjà présente. Paradis des végétariens, vous achèterez des « feuilles » de tout ! À faire bouillir, ou frire dans une poêle, accompagnées simplement d’ail ou d’un peu de piment. Vous trouverez également toutes les variétés, ou presque, de mangues et de légumes racines comme le taro. Mais sans doute préférerez-vous les spécialités locales tel le keropok lekor, ces grandes chips de poisson ou de crevette à tremper dans une sauce piquante, ou plus sucré, les kek lapis (qui signifie « plusieurs couches ») : gâteau sucré du Sarawak constitué de plusieurs couches fines très colorées puis superposées, un gâteau souvent découpé en petits cubes. À la fin de votre visite, promis, vous n’aurez pas besoin de dîner !
Il existe aussi un marché beaucoup moins connu des touristes : le Native Market au village de Serian, au Sarawak. Fascinant, et tout aussi gourmand même si vous ne saurez où donner de la tête puisqu’on y cuisine à la minute et que vous n’aurez de cesse de tout goûter. Poissons séchés, légumes soigneusement alignés, mais aussi beignets (de tout !), boissons colorées au lait de soja, pâtisseries,… Ma préférence ira vers des petits chaussons farcis de pommes de terre au curry (karipap), et vers les apam balik, crêpes fourrées de cacahuètes pilées et sirop de palme brun, un délice !
J’ai parcouru nombre de petits marchés en Malaisie, et si certains peuvent paraître franchement exotiques (j’ai aperçu du serpent sur l’un d’entre eux, pourtant sa vente est interdite) vous trouverez votre bonheur partout : la curiosité naturelle du voyageur est sollicitée à chaque instant, l’appétit du photographe est exacerbé, et la gourmandise de l’épicurien n’est jamais rassasiée…
J’aime…
La culture mixte de la Malaisie a offert à ce pays une richesse culinaire extraordinaire, faites la diète avant de partir !
Je recommande…
Louez les services d’un guide local pour profiter de tout, goûter à tout, et en apprendre davantage. Indispensable !
J’ai rédigé cet article pour une publication sur le huitième numéro du magazine de voyages gratuit (et online) Repérages Voyages. Je publie cet article sur ce blog pour lui offrir une seconde vie, et permettre à de nouveaux lecteurs de découvrir mes publications sous toutes leurs formes.
Par ailleurs, et afin d’enrichir votre expérience de lecture, j’en profite pour ajouter davantage de photos ici sur cet article que vous ne verrez pas sur le magazine.
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
La Malaisie n’est pas un pays, c’est une destination : nulle part ailleurs en Asie vous ne trouverez une telle pluralité de cultures, de traditions, de paysages, et de… spécialités culinaires !…
La Malaisie est une destination de voyage qui s’adapte à tous les budgets, des plus royaux aux plus modestes. Si je ne prends en compte que mes découvertes culinaires j’ai ainsi goûté à chaque catégorie avec la même gourmandise, avec la même objectivité et dans la même recherche : celle du goût, de l’originalité, de la qualité avant tout, sans jamais être déçue.
J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs marchés au cours de mon voyage, des grands et des petits, à Kuala Lumpur, dans l’archipel de Langkawi et au Sarawak sur l’île de Bornéo : c’est chaque fois une fête des sens ! Les yeux, les papilles, l’odorat, l’ouïe et le toucher, tout est sollicité sur n’importe quel marché en Malaisie.
Les ménagères de toutes confessions, de toutes origines, profitent ici d’une abondance extraordinaire de produits disponibles. Les marchés regorgent de fruits et légumes, mais se limiter à cette liste déjà longue serait oublier la diversité des produits de la mer et des épices.
Kuala Lumpur. En arpentant Jalan Petaling (marché de rue) dans cette capitale vieille de 150 ans, un Malais me révèle l’un des secrets de la diversité de la gastronomie en Malaisie : « Lorsque le pays s’est construit les Indiens ont apporté les épices (cardamome, muscade,…), les Chinois ont apporté les légumes, et pour adoucir le tout, les Malais ont ajouté de la noix de coco« .
Les Indiens ont apporté les épices, les Chinois les légumes, et pour adoucir le tout les Malais ont ajouté la noix de coco…
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À Kuala Lumpur j’ai passé une bonne heure chez un seul marchand de légumes et autres curiosités gourmandes au Wet Market, en essayant de lui extorquer des secrets de conservation et de préparation de ces aliments ultra-frais, ou au moins leur nom : jantung pisang (coeur de la fleur rose de bananier, à préparer en salade), keladi (nom utilisé en Malaisie et à Singapour) à préparer comme un gros tubercule racine, et le fameux tempeh (préparation à base de soja fermenté, à frire pour un dessert), etc…
À Kuching au Sarawak, province malaise sur la grande île mythique de Bornéo, j’ai passé une soirée extraordinaire à déambuler au marché nocturne (indispensable !) : on y accueille le visiteur avec le sourire, et les Malais ont à coeur de vous faire goûter tout ce qu’ils vendent. Ici encore n’hésitez pas à louer les services d’un guide local si vous souhaitez en apprendre davantage sinon vous passerez à côté du nom de ces produits inédits et vous ne pourrez pas demander comment on les prépare, sans compter que vous n’oseriez pas goûtez ! Ce serait dommage.
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Il existe aussi un marché beaucoup moins connu des touristes : le Native Market au village de Serian, au Sarawak. Fascinant, et tout aussi gourmand même si vous ne saurez où donner de la tête puisqu’on y cuisine à la minute et que vous n’aurez de cesse de tout goûter. Poissons séchés, légumes soigneusement alignés, mais aussi beignets (de tout !), boissons colorées au lait de soja, pâtisseries,… Ma préférence ira vers des petits chaussons farcis de pommes de terre au curry (karipap), et vers les apam balik, crêpes fourrées de cacahuètes pilées et sirop de palme brun, un délice !
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