Voici maintenant le déroulé de cette croisière de 3 nuits à bord du bateau de luxe Aqua Nera, en intégrant autant d’informations que possible. Ce récit est dense (beaucoup de découvertes), j’ai donc décidé de le scinder par journée de façon à pouvoir ajouter autant de photos que possible.
Au bas de cet article vous trouverez le lien qui vous mènera vers la seconde journée de cette croisière sur l’Amazone.
Dès la sortie de l’aéroport d’Iquitos le représentant de la société Aqua Expeditions nous oriente (en anglais et en espagnol) vers un minibus climatisé.
Pendant que le bateau se vide des occupants précédents, puis dûment nettoyé et réapprovisionné tant en vivres qu’en carburant, on nous conduit vers un restaurant atypique situé au coeur de la ville : la Casa de Fierro (ou maison d’acier, en français).
Pourquoi ce nom ? Parce que son architecture fut conçue en 1887 en Belgique par Gustave Eiffel : c’est une structure d’acier aux poutres aisément reconnaissables, protégée du climat très particulier de l’Amazonie par des plaques de zinc. Le restaurant fut ensuite transporté par bateau jusqu’à Iquitos pour y être assemblé.
Une galerie extérieure contourne le restaurant situé au premier étage, et surplombe la Plaza de Armas (place des Armes, notez que toutes les villes ou presque au Pérou ont leur Plaza de Armas). Vous aurez depuis cette galerie un bel aperçu de la façade de la cathédrale d’Iquitos.
L’objectif d’Aqua Expeditions n’est pas de perdre ses croisiéristes dans la ville avant même qu’ils n’aient embarqué à bord de l’Aqua Nera. La commande est donc prise rapidement pour vous maintenir à table (sans le dire) mais le service de ce déjeuner tardif sera plus lent. Il est déjà 16h30, un menu court mais suffisant, des assiettes généreuses d’une cuisine péruvienne régionale et familiale, satisfaisante.
Vous pouvez choisir de déjeuner (ou dîner) sur la terrasse, avec le bruit de la circulation et la chaleur environnante. Privilégiez l’intérieur, d’autant que le coup d’oeil vaut surtout pour l’intérieur de cette maison étonnante plutôt que pour son environnement immédiat.
Après ce déjeuner tardif, et sans visiter la ville (j’aurais pourtant apprécié de visiter le musée des arts indigènes avant d’embarquer) on vous conduit dans ce même minibus climatisé vers l’embarcadère d’Iquitos : quatre barques métalliques rapides sont là pour transporter les passagers et quatre guides naturalistes. Les bagages ont déjà été transférés à bord pendant le déjeuner, répartis dans les suites.
On vous équipe d’un gilet de sauvetage, et vogue sur l’Amazone au soleil couchant !
Le trajet d’une quinzaine de minutes entre l’embarcadère et le bateau Aqua Nera ancré plus haut sur l’Amazone est en soi un prélude à vos nuits à bord. Au coucher du soleil la rive scintille de lumières plus ou moins vives, signes d’une vie commerçante sur le fleuve.
Je respire le fleuve, je guette son activité, j’espère presque que le trajet durera au moins 30 minutes pour en découvrir davantage. J’ai hâte de vivre ces heures sur le grand fleuve.
Quinze minutes plus tard les barques viennent s’accoler au bateau Aqua Nera, et nous découvrons l’univers dans lequel nous évoluerons pendant les prochains jours.
J’ai publié à votre attention le descriptif du bateau et des suites, ainsi que le mode de vie à bord. Je vous invite à lire cet article pour en apprendre davantage sur l’Aqua Nera si vous le souhaitez :
Une bonne douche dans une salle de bains plus que confortable, avec climatisation, un coup d’oeil par l’immense baie vitrée qui ne laisse voir ce soir que le reflet du bateau sur l’eau dans une nuit d’encre, puis je rejoins les autres passagers au niveau du bar dans le grand salon sur le pont supérieur.
La présentation du bateau et de ses services à bord va durer environ une heure, ponctuée par le service de boissons. Une présentation courtoise tout en restant bon enfant, en anglais puisque nous pratiquons tous la langue de Shakespeare, quelques recommandations de sécurité à bord, et le programme du lendemain.
On nous rappelle carte à l’appui que le bateau évoluera dans la zone préservée de la Pacaya Samiria National Reserve, la plus grande réserve naturelle du Pérou créée en 1972 (sur une superficie de 20 800 km2).
Les croisières se déroulent toute l’année, et le programme est modifié en basse saison quand le niveau du fleuve Amazone est plus bas. Mais cela permet davantage de « jungle walks » (marches en jungle) puisque les criques sont à sec, et on utilise alors davantage les barques rapides pour remonter plus loin sur les affluents.
La dernière recommandation concerne la protection des animaux au Pérou : c’est l’un des 5 pays au monde qui compte le plus d’espèces différentes en terme de faune et de flore. 4 000 espèces de papillons, 1 800 espèces d’oiseaux et plus de 100 espèces de reptiles,… La liste est longue.
Le Pérou affiche des nombres record et contre le braconnage et l’exploitation (interdite) de quelques animaux à des fins commerciales (souvent touristiques) le gouvernement a mis en place des mesures draconiennes pour protéger la faune. Si on trouve des plumes d’oiseaux dans votre valise sur le chemin du retour vers l’Europe vous encourrez jusqu’à 5 ans de prison. Vous voici prévenu.e !
Le bateau lève l’ancre doucement, et la navigation commence pendant le service du premier dîner à bord. Une salle à manger élégante, des tables pour deux ou pour les groupes qui se forment déjà. Un menu unique mais appétissant, imprimé pour chaque repas, mettant à l’honneur des ingrédients locaux et une cuisine saine.
Des assiettes soignées pour des plats délicieux, de la jolie vaisselle, et un service charmant et professionnel. On m’attribue le seul serveur qui a appris un peu de français, nous converserons davantage en espagnol et en anglais malgré ses efforts sincères et touchants.
Ce voyage au Pérou n’a pas été sponsorisé : les recommandations que je rédige depuis 2004 (hôtel, restaurants, prestataires) sont spontanées et sincères (vous le découvrirez en lisant). Même en voyage sponsorisé j’ai toujours appliqué ma règle d’auteure sur ce blog : j’aime, j’en parle. Je n’aime pas, je n’en parle pas. Mes sponsors le savent et l’acceptent en toute bonne foi. Si vous souhaitez davantage de détails sur ces prestataires n’hésitez pas à poser votre question dans l’espace Commentaires au bas de cette page. Les tarifs étant vite obsolètes je vous invite à cliquer sur les liens placés dans les articles pour accéder aux sites web afférents, vous y trouverez sans doute aussi des offres spéciales et ponctuelles.
Après le dîner je prends le temps de faire un tour du bateau pour découvrir les différentes zones. Le calme règne partout, la décoration est élégante et de bon goût, les canapés et fauteuils sont confortables.
Quelques minutes ensuite sous les diamants qui criblent le ciel velouté. J’en profite pour tester la qualité du capteur de mon iPhone 12 Pro Max : oui, on peut photographier les étoiles dans un ciel d’encre ! Si l’on n’est pas trop exigeant…
Puis je rejoins ma cabine climatisée pour préparer mon appareil photo pour la journée du lendemain qui commencera tôt.
Mes photos sur le Pérou : sur 500px, Getty Images, et surtout surPicfair pour voir ou acheter mes photos en format numérique ou imprimées pour vos murs
Je recommande vivement l’agence Belmond Tours pour un voyage sur mesure au Pérou
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Soyons honnête, la première journée de cette croisière sur l’Amazonie correspond en réalité à une demi-journée…
Dans un article précédent j’ai détaillé les raisons de mon choix en faveur du croisiériste Aqua Expeditions : Quel bateau pour une croisière de luxe sur l’Amazone ?
Voici maintenant le déroulé de cette croisière de 3 nuits à bord du bateau de luxe Aqua Nera, en intégrant autant d’informations que possible. Ce récit est dense (beaucoup de découvertes), j’ai donc décidé de le scinder par journée de façon à pouvoir ajouter autant de photos que possible.
Au bas de cet article vous trouverez le lien qui vous mènera vers la seconde journée de cette croisière sur l’Amazone.
Dès la sortie de l’aéroport d’Iquitos le représentant de la société Aqua Expeditions nous oriente (en anglais et en espagnol) vers un minibus climatisé.
Pendant que le bateau se vide des occupants précédents, puis dûment nettoyé et réapprovisionné tant en vivres qu’en carburant, on nous conduit vers un restaurant atypique situé au coeur de la ville : la Casa de Fierro (ou maison d’acier, en français).
Pourquoi ce nom ? Parce que son architecture fut conçue en 1887 en Belgique par Gustave Eiffel : c’est une structure d’acier aux poutres aisément reconnaissables, protégée du climat très particulier de l’Amazonie par des plaques de zinc. Le restaurant fut ensuite transporté par bateau jusqu’à Iquitos pour y être assemblé.
Une galerie extérieure contourne le restaurant situé au premier étage, et surplombe la Plaza de Armas (place des Armes, notez que toutes les villes ou presque au Pérou ont leur Plaza de Armas). Vous aurez depuis cette galerie un bel aperçu de la façade de la cathédrale d’Iquitos.
L’objectif d’Aqua Expeditions n’est pas de perdre ses croisiéristes dans la ville avant même qu’ils n’aient embarqué à bord de l’Aqua Nera. La commande est donc prise rapidement pour vous maintenir à table (sans le dire) mais le service de ce déjeuner tardif sera plus lent. Il est déjà 16h30, un menu court mais suffisant, des assiettes généreuses d’une cuisine péruvienne régionale et familiale, satisfaisante.
Vous pouvez choisir de déjeuner (ou dîner) sur la terrasse, avec le bruit de la circulation et la chaleur environnante. Privilégiez l’intérieur, d’autant que le coup d’oeil vaut surtout pour l’intérieur de cette maison étonnante plutôt que pour son environnement immédiat.
Après ce déjeuner tardif, et sans visiter la ville (j’aurais pourtant apprécié de visiter le musée des arts indigènes avant d’embarquer) on vous conduit dans ce même minibus climatisé vers l’embarcadère d’Iquitos : quatre barques métalliques rapides sont là pour transporter les passagers et quatre guides naturalistes. Les bagages ont déjà été transférés à bord pendant le déjeuner, répartis dans les suites.
On vous équipe d’un gilet de sauvetage, et vogue sur l’Amazone au soleil couchant !
Le trajet d’une quinzaine de minutes entre l’embarcadère et le bateau Aqua Nera ancré plus haut sur l’Amazone est en soi un prélude à vos nuits à bord. Au coucher du soleil la rive scintille de lumières plus ou moins vives, signes d’une vie commerçante sur le fleuve.
Je respire le fleuve, je guette son activité, j’espère presque que le trajet durera au moins 30 minutes pour en découvrir davantage. J’ai hâte de vivre ces heures sur le grand fleuve.
Quinze minutes plus tard les barques viennent s’accoler au bateau Aqua Nera, et nous découvrons l’univers dans lequel nous évoluerons pendant les prochains jours.
J’ai publié à votre attention le descriptif du bateau et des suites, ainsi que le mode de vie à bord. Je vous invite à lire cet article pour en apprendre davantage sur l’Aqua Nera si vous le souhaitez :
Bateau de luxe Aqua Nera, pour Aqua Expeditions
Une bonne douche dans une salle de bains plus que confortable, avec climatisation, un coup d’oeil par l’immense baie vitrée qui ne laisse voir ce soir que le reflet du bateau sur l’eau dans une nuit d’encre, puis je rejoins les autres passagers au niveau du bar dans le grand salon sur le pont supérieur.
La présentation du bateau et de ses services à bord va durer environ une heure, ponctuée par le service de boissons. Une présentation courtoise tout en restant bon enfant, en anglais puisque nous pratiquons tous la langue de Shakespeare, quelques recommandations de sécurité à bord, et le programme du lendemain.
On nous rappelle carte à l’appui que le bateau évoluera dans la zone préservée de la Pacaya Samiria National Reserve, la plus grande réserve naturelle du Pérou créée en 1972 (sur une superficie de 20 800 km2).
Les croisières se déroulent toute l’année, et le programme est modifié en basse saison quand le niveau du fleuve Amazone est plus bas. Mais cela permet davantage de « jungle walks » (marches en jungle) puisque les criques sont à sec, et on utilise alors davantage les barques rapides pour remonter plus loin sur les affluents.
La dernière recommandation concerne la protection des animaux au Pérou : c’est l’un des 5 pays au monde qui compte le plus d’espèces différentes en terme de faune et de flore. 4 000 espèces de papillons, 1 800 espèces d’oiseaux et plus de 100 espèces de reptiles,… La liste est longue.
Le Pérou affiche des nombres record et contre le braconnage et l’exploitation (interdite) de quelques animaux à des fins commerciales (souvent touristiques) le gouvernement a mis en place des mesures draconiennes pour protéger la faune. Si on trouve des plumes d’oiseaux dans votre valise sur le chemin du retour vers l’Europe vous encourrez jusqu’à 5 ans de prison. Vous voici prévenu.e !
Le bateau lève l’ancre doucement, et la navigation commence pendant le service du premier dîner à bord. Une salle à manger élégante, des tables pour deux ou pour les groupes qui se forment déjà. Un menu unique mais appétissant, imprimé pour chaque repas, mettant à l’honneur des ingrédients locaux et une cuisine saine.
Des assiettes soignées pour des plats délicieux, de la jolie vaisselle, et un service charmant et professionnel. On m’attribue le seul serveur qui a appris un peu de français, nous converserons davantage en espagnol et en anglais malgré ses efforts sincères et touchants.
Après le dîner je prends le temps de faire un tour du bateau pour découvrir les différentes zones. Le calme règne partout, la décoration est élégante et de bon goût, les canapés et fauteuils sont confortables.
Quelques minutes ensuite sous les diamants qui criblent le ciel velouté. J’en profite pour tester la qualité du capteur de mon iPhone 12 Pro Max : oui, on peut photographier les étoiles dans un ciel d’encre ! Si l’on n’est pas trop exigeant…
Puis je rejoins ma cabine climatisée pour préparer mon appareil photo pour la journée du lendemain qui commencera tôt.
Lire la suite de cette croisière sur l’Amazone :
Ma croisière en Amazonie, Pérou (jour 2)
Tous les articles liés à cette croisière en Amazonie :
Votre croisière de luxe en Amazonie, au Pérou
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 1
– Présentation du bateau de luxe Aqua Nera
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 2
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 3
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 4
– Les villages amérindiens, sur l’Amazone
– La légende des dauphins roses d’Amazonie
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
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