Les fameux dauphins roses sont indissociables de la notoriété du fleuve Amazone.
J’ai vu les dauphins roses d’Amazonie pendant ma croisière sur l’Amazone, à l’instant où je prenais cette photo ci-dessus des différentes teintes des eaux du fleuve. Je les ai vus, sans les voir tout à fait…
Malgré tout j’ai interrogé nos guides naturalistes à ce sujet, et voici ce qu’ils m’ont expliqué sur les dauphins roses d’Amazonie.
Le dauphin rose de l’Amazone est un dauphin d’eau douce, vivant donc exclusivement en rivière, endémique à quelques fleuves d’Amazonie dont l’Amazone et l’Orénoque. Nommé Inia geoffrensis en latin, il est plus connu sous l’appellation « Amazon pink river dolphin » en anglais.
Il est souvent assimilé par erreur aux dauphins blancs des eaux de Hong Kong (gris à la naissance, blancs avec une nuance rosée à l’âge adulte), et à ceux qui sont parfois aperçus le long des côtes de Louisiane (ces derniers semblent liés à une espèce albinos).
Personne ici ne veut tuer ni manger la chair d’un animal qui porte en lui le mauvais esprit !
D’après Wikipedia le dauphin rose de l’Amazone est d’origine marine. Il se serait adapté à l’environnement d’eau douce après que les eaux couvrant l’Amazonie se soient retirées il y a bien longtemps.
Il peut atteindre 2,70m de long (pour environ 150kg maximum), ce qui en fait officiellement le poisson de rivière le plus long. Il est gris à la naissance et sa couleur s’éclaircit doucement jusqu’à atteindre une teinte rosée uniforme ou tachetée à l’âge adulte, plus prononcée chez les mâles. Les femelles adultes sont grises, rosées sous le ventre.
Les dauphins roses de l’Amazone ne se montrent jamais agressifs et évoluent en tout petits groupes (de un à quatre) de sorte que personne ne connait le nombre exact de leur population même si elle serait estimée de nos jours à environ 100 000 specimen.
Protégés par les autorités péruviennes ils sont aussi déclarés « en danger » : si les locaux ne mangent pas leur viande pour des raisons mystiques la pollution du fleuve (notamment par le mercure) et le braconnage auraient fait décroître leur population d’environ 50% en moins de 75 ans.
D’après les guides naturalistes à bord de l’Aqua Nera il n’y aurait pas de saison privilégiée pour voir les dauphins roses de l’Amazone. Néanmoins on les verrait plus facilement le matin entre 7 et 9h et l’après-midi entre 15 et 16h, moments qui correspondraient davantage à leurs séquences de chasse.
Ils se nourrissent de poissons bien sûr, et notamment de piranhas, mais aussi de crabes, de tortues d’eau douce, etc…
Et l’un de nos guides à bord m’a raconté cette légende :
La population Amérindienne considère les dauphins roses comme un signe de malchance. Les femmes craignent de tomber enceinte si elles en voit un sauter hors de l’eau, et surtout de donner naissance à un enfant différent des autres.
Pourquoi cette croyance ?
Quand les missionnaires ont pénétré l’Amazonie entre le XVIIIème et le XIXème siècle ils ont construit un couvent pour y installer 500 nonnes. Suite aux exactions des missionnaires les Indigènes ont kidnappé toutes les nonnes, les ont mises enceintes, et elles ont donc eu des enfants de couleur de peau, d’yeux et de cheveux différents. Ce qui n’était pas bien considéré.
Alors, pour tenir les missionnaires à bonne distance, les Indigènes ont prétendu qu’elles avaient vu un dauphin rose et ainsi que voir un dauphin rose portait malheur, qu’ils sont l’incarnation de mauvais esprits.
Cette légende a perduré, et encore de nos jours la couleur rose des dauphins est considérée portant malheur.
Cette légende a longtemps protégé les Amérindiens dans leurs villages, l’histoire s’est ancrée profondément et les dauphins sont ainsi naturellement protégés de la population locale : personne ne veut tuer ni manger la chair d’un animal qui porte en lui le mauvais esprit !
De nos jours ce sont des animaux officiellement protégés.
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Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Les fameux dauphins roses sont indissociables de la notoriété du fleuve Amazone.
J’ai vu les dauphins roses d’Amazonie pendant ma croisière sur l’Amazone, à l’instant où je prenais cette photo ci-dessus des différentes teintes des eaux du fleuve. Je les ai vus, sans les voir tout à fait…
Pour mieux comprendre je vous invite à lire mon récit de la 3ème journée de cette croisière sur l’Amazone.
Malgré tout j’ai interrogé nos guides naturalistes à ce sujet, et voici ce qu’ils m’ont expliqué sur les dauphins roses d’Amazonie.
Le dauphin rose de l’Amazone est un dauphin d’eau douce, vivant donc exclusivement en rivière, endémique à quelques fleuves d’Amazonie dont l’Amazone et l’Orénoque. Nommé Inia geoffrensis en latin, il est plus connu sous l’appellation « Amazon pink river dolphin » en anglais.
Il est souvent assimilé par erreur aux dauphins blancs des eaux de Hong Kong (gris à la naissance, blancs avec une nuance rosée à l’âge adulte), et à ceux qui sont parfois aperçus le long des côtes de Louisiane (ces derniers semblent liés à une espèce albinos).
Personne ici ne veut tuer ni manger la chair d’un animal qui porte en lui le mauvais esprit !
D’après Wikipedia le dauphin rose de l’Amazone est d’origine marine. Il se serait adapté à l’environnement d’eau douce après que les eaux couvrant l’Amazonie se soient retirées il y a bien longtemps.
Il peut atteindre 2,70m de long (pour environ 150kg maximum), ce qui en fait officiellement le poisson de rivière le plus long. Il est gris à la naissance et sa couleur s’éclaircit doucement jusqu’à atteindre une teinte rosée uniforme ou tachetée à l’âge adulte, plus prononcée chez les mâles. Les femelles adultes sont grises, rosées sous le ventre.
Les dauphins roses de l’Amazone ne se montrent jamais agressifs et évoluent en tout petits groupes (de un à quatre) de sorte que personne ne connait le nombre exact de leur population même si elle serait estimée de nos jours à environ 100 000 specimen.
Protégés par les autorités péruviennes ils sont aussi déclarés « en danger » : si les locaux ne mangent pas leur viande pour des raisons mystiques la pollution du fleuve (notamment par le mercure) et le braconnage auraient fait décroître leur population d’environ 50% en moins de 75 ans.
D’après les guides naturalistes à bord de l’Aqua Nera il n’y aurait pas de saison privilégiée pour voir les dauphins roses de l’Amazone. Néanmoins on les verrait plus facilement le matin entre 7 et 9h et l’après-midi entre 15 et 16h, moments qui correspondraient davantage à leurs séquences de chasse.
Ils se nourrissent de poissons bien sûr, et notamment de piranhas, mais aussi de crabes, de tortues d’eau douce, etc…
Et l’un de nos guides à bord m’a raconté cette légende :
La population Amérindienne considère les dauphins roses comme un signe de malchance. Les femmes craignent de tomber enceinte si elles en voit un sauter hors de l’eau, et surtout de donner naissance à un enfant différent des autres.
Pourquoi cette croyance ?
Quand les missionnaires ont pénétré l’Amazonie entre le XVIIIème et le XIXème siècle ils ont construit un couvent pour y installer 500 nonnes. Suite aux exactions des missionnaires les Indigènes ont kidnappé toutes les nonnes, les ont mises enceintes, et elles ont donc eu des enfants de couleur de peau, d’yeux et de cheveux différents. Ce qui n’était pas bien considéré.
Alors, pour tenir les missionnaires à bonne distance, les Indigènes ont prétendu qu’elles avaient vu un dauphin rose et ainsi que voir un dauphin rose portait malheur, qu’ils sont l’incarnation de mauvais esprits.
Cette légende a perduré, et encore de nos jours la couleur rose des dauphins est considérée portant malheur.
Cette légende a longtemps protégé les Amérindiens dans leurs villages, l’histoire s’est ancrée profondément et les dauphins sont ainsi naturellement protégés de la population locale : personne ne veut tuer ni manger la chair d’un animal qui porte en lui le mauvais esprit !
De nos jours ce sont des animaux officiellement protégés.
Découvrez le dernier article de cette série sur cette croisière sur l’Amazone :
Bilan sur ma croisière sur l’Amazone, au Pérou
Tous les articles liés à cette croisière en Amazonie :
Votre croisière de luxe en Amazonie, au Pérou
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 1
– Présentation du bateau de luxe Aqua Nera
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 2
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 3
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 4
– Les villages amérindiens, sur l’Amazone
– La légende des dauphins roses d’Amazonie
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