Le jour se lève sur l’Amazone. Pendant le dîner hier soir et avant vingt-trois heures notre bateau Aqua Nera a rejoint son point d’ancrage à quinze minutes de navigation d’Iquitos.
Notre croisière s’achève.
Au moment de l’apéritif les passagers étaient regroupés dans la vaste salle commune confortablement aménagée. Un verre en main nous avons écouté les remerciements de l’équipe dirigeante qui nous a une fois de plus sensibilisés à l’importance de la préservation de l’écosystème amazonien.
Nous avons applaudit le capitaine du bateau (une femme !) et tout l’équipage qui nous a offert en prime un petit concert d’instruments de musique locaux et quelques chansons entraînantes (pas toutes péruviennes, certes, mais la grande majorité était bien connue de leur public du jour).
Je ne suis pas américaine, je suis moins fan de ce genre de démonstrations, même si l’esprit était bon enfant avec malgré tout une certaine élégance. Je dois admettre que l’esprit festif gommait un peu ce début de nostalgie qui vous envahit au moment de mettre fin à une expérience que vous savez privilégiée.
Je voulais vivre un véritable dépaysement au Pérou…
Ayant préparé mon bagage hier soir après dîner, j’embarque avec 95% des passagers vers 7h30 sur la barque qui nous ramène vers Iquitos.
Deux couples d’Américains restent à bord pour poursuivre leur croisière, ils ont réservé pour 7 nuits. Eux grimpent dans une autre barque et partent découvrir la faune d’un affluent à quelques kilomètres de là.
À cette heure matinale il fait encore presque sombre sur l’Amazone, le ciel est plombé et l’atmosphère moite. Les ferries et les bateaux commerciaux dorment encore le long du fleuve.
À peine débarqués sur le quai d’Iquitos nous retrouvons le minibus climatisé du premier jour, nos bagages sont acheminés dans un autre véhicule.
Nous traversons Iquitos sans la visiter, et nous rejoignons la route qui mène vers le petit aéroport.
Pourtant nous allons faire un arrêt inattendu, qui n’était pas mentionné sur le programme de la croisière, au centre Amazon Forever Biopark. Partant du principe que vous ne pouvez pas aimer ce que vous ne connaissez pas, ce centre financé par des fonds turcs, américains et allemands sensibilise à la préservation de la jungle amazonienne en produisant des programmes d’apprentissage pour les enfants.
Si en moins d’une heure nous n’avons fait que survoler ces programmes nous avons passé du temps à déambuler dans le secteur de sauvegarde, soins et réhabilitation de certains animaux.
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : n’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les afficher en grand format sur votre écran. C’est aussi la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette. Profitez !
Survolez la photo de l’oiseau ou de l’animal avec votre souris pour lire son nom, en français et en latin !
Vous aurez là l’occasion d’admirer des aras bleus (une espèce classifiée « en danger », ma photo en tête de cet article), des aras que nous avons vu évoluer en totale liberté la veille dans la jungle amazonienne.
Mais aussi des perroquets facétieux, des lamantins (en soins dans un bassin bien trop petit, mais…), un fourmilier géant (ou tamanoir), et un animal que j’ai réussi à identifier grâce au site web iNaturalist : le tamarin à manteau rouge, un petit singe d’Amérique du Sud, grimpeur aguerri à face de raton-laveur !
La Floride envoie des lamantins à ce centre pour aider à la réintroduction de l’espèce dans l’Amazone : sa viande étant très prisée localement le lamantin est en voie de disparition dans le secteur amazonien.
Après cette halte qui sensibilise une dernière fois à l’écologie locale et qui soutient de surcroît une association à but non lucratif (accueillant des bénévoles), nous rejoignons l’aéroport pour embarquer vers 11h à bord du vol de retour vers Lima.
Si cette demi-journée manque un peu de contenu, elle ressemble à celle de notre arrivée. Toutes deux intègrent forcément les transferts aéroport / bateau / aéroport, en tentant de nous occuper en chemin tout en aménageant assez de temps aux équipages de l’Aqua Nera pour le nettoyage et le ré-approvisionnement du bateau.
Néanmoins je suis très heureuse d’avoir effectué cette croisière sur l’Amazone avec Aqua Expeditions sur l’Aqua Nera. J’ai ressenti la puissance de cette forêt amazonienne, j’ai observé des espèces que je ne verrai plus ailleurs en ce vaste monde, et j’ai admiré les paysages sous cette lumière particulière qu’offre le bassin amazonien.
Je voulais vivre un véritable dépaysement au Pérou, hors des paysages andins majestueux et des sentiers de l’histoire ancestrale des Incas.
Je voulais voguer sur le fleuve mythique. L’Amazone m’a offert des moments uniques, et des souvenirs à vie.
Mes photos sur le Pérou : sur 500px, Getty Images, et surtout surPicfair pour voir ou acheter mes photos en format numérique ou imprimées pour vos murs
Je recommande vivement l’agence Belmond Tours pour l’organisation de votre voyage sur mesure au Pérou
Rédiger et illustrer un site web ou un blog représente des heures, des années de travail. Prélever sur Internet sans autorisation préalable des photos ou des textes (tout ou partie) est une violation des droits d’auteur. Des outils permettent de dénicher facilement les « emprunteurs » et de les poursuivre (dans le pire des cas), ce sont d’ailleurs souvent les lecteurs qui nous alertent. Si vous souhaitez utiliser un extrait d’article ou une photo n’hésitez pas à demander depuis la page Contact sur ce site. Merci pour votre compréhension.
Ce voyage au Pérou n’a pas été sponsorisé : les recommandations que je rédige depuis 2004 (hôtel, restaurants, prestataires) sont spontanées et sincères (vous le découvrirez en lisant). Même en voyage sponsorisé j’ai toujours appliqué ma règle d’auteure sur ce blog : j’aime, j’en parle. Je n’aime pas, je n’en parle pas. Mes sponsors le savent et l’acceptent en toute bonne foi. Si vous souhaitez davantage de détails sur ces prestataires n’hésitez pas à poser votre question dans l’espace Commentaires au bas de cette page. Les tarifs étant vite obsolètes je vous invite à cliquer sur les liens placés dans les articles pour accéder aux sites web afférents, vous y trouverez sans doute aussi des offres spéciales et ponctuelles.
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Quand la croisière sur l’Amazone s’achève…
Le jour se lève sur l’Amazone. Pendant le dîner hier soir et avant vingt-trois heures notre bateau Aqua Nera a rejoint son point d’ancrage à quinze minutes de navigation d’Iquitos.
Notre croisière s’achève.
Au moment de l’apéritif les passagers étaient regroupés dans la vaste salle commune confortablement aménagée. Un verre en main nous avons écouté les remerciements de l’équipe dirigeante qui nous a une fois de plus sensibilisés à l’importance de la préservation de l’écosystème amazonien.
Nous avons applaudit le capitaine du bateau (une femme !) et tout l’équipage qui nous a offert en prime un petit concert d’instruments de musique locaux et quelques chansons entraînantes (pas toutes péruviennes, certes, mais la grande majorité était bien connue de leur public du jour).
Je ne suis pas américaine, je suis moins fan de ce genre de démonstrations, même si l’esprit était bon enfant avec malgré tout une certaine élégance. Je dois admettre que l’esprit festif gommait un peu ce début de nostalgie qui vous envahit au moment de mettre fin à une expérience que vous savez privilégiée.
Je voulais vivre un véritable dépaysement au Pérou…
Ayant préparé mon bagage hier soir après dîner, j’embarque avec 95% des passagers vers 7h30 sur la barque qui nous ramène vers Iquitos.
Deux couples d’Américains restent à bord pour poursuivre leur croisière, ils ont réservé pour 7 nuits. Eux grimpent dans une autre barque et partent découvrir la faune d’un affluent à quelques kilomètres de là.
À cette heure matinale il fait encore presque sombre sur l’Amazone, le ciel est plombé et l’atmosphère moite. Les ferries et les bateaux commerciaux dorment encore le long du fleuve.
À peine débarqués sur le quai d’Iquitos nous retrouvons le minibus climatisé du premier jour, nos bagages sont acheminés dans un autre véhicule.
Nous traversons Iquitos sans la visiter, et nous rejoignons la route qui mène vers le petit aéroport.
Pourtant nous allons faire un arrêt inattendu, qui n’était pas mentionné sur le programme de la croisière, au centre Amazon Forever Biopark. Partant du principe que vous ne pouvez pas aimer ce que vous ne connaissez pas, ce centre financé par des fonds turcs, américains et allemands sensibilise à la préservation de la jungle amazonienne en produisant des programmes d’apprentissage pour les enfants.
Si en moins d’une heure nous n’avons fait que survoler ces programmes nous avons passé du temps à déambuler dans le secteur de sauvegarde, soins et réhabilitation de certains animaux.
Vous êtes sur un blog de voyages, avec priorité à la photo : n’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les afficher en grand format sur votre écran. C’est aussi la raison pour laquelle ce blog est conçu pour un affichage de préférence sur ordinateur ou sur tablette. Profitez !
Survolez la photo de l’oiseau ou de l’animal avec votre souris pour lire son nom, en français et en latin !
Vous aurez là l’occasion d’admirer des aras bleus (une espèce classifiée « en danger », ma photo en tête de cet article), des aras que nous avons vu évoluer en totale liberté la veille dans la jungle amazonienne.
Mais aussi des perroquets facétieux, des lamantins (en soins dans un bassin bien trop petit, mais…), un fourmilier géant (ou tamanoir), et un animal que j’ai réussi à identifier grâce au site web iNaturalist : le tamarin à manteau rouge, un petit singe d’Amérique du Sud, grimpeur aguerri à face de raton-laveur !
La Floride envoie des lamantins à ce centre pour aider à la réintroduction de l’espèce dans l’Amazone : sa viande étant très prisée localement le lamantin est en voie de disparition dans le secteur amazonien.
Après cette halte qui sensibilise une dernière fois à l’écologie locale et qui soutient de surcroît une association à but non lucratif (accueillant des bénévoles), nous rejoignons l’aéroport pour embarquer vers 11h à bord du vol de retour vers Lima.
Si cette demi-journée manque un peu de contenu, elle ressemble à celle de notre arrivée. Toutes deux intègrent forcément les transferts aéroport / bateau / aéroport, en tentant de nous occuper en chemin tout en aménageant assez de temps aux équipages de l’Aqua Nera pour le nettoyage et le ré-approvisionnement du bateau.
Néanmoins je suis très heureuse d’avoir effectué cette croisière sur l’Amazone avec Aqua Expeditions sur l’Aqua Nera. J’ai ressenti la puissance de cette forêt amazonienne, j’ai observé des espèces que je ne verrai plus ailleurs en ce vaste monde, et j’ai admiré les paysages sous cette lumière particulière qu’offre le bassin amazonien.
Je voulais vivre un véritable dépaysement au Pérou, hors des paysages andins majestueux et des sentiers de l’histoire ancestrale des Incas.
Je voulais voguer sur le fleuve mythique. L’Amazone m’a offert des moments uniques, et des souvenirs à vie.
Lire la suite de cette croisière sur l’Amazone :
Les villages amérindiens, sur l’Amazone
Tous les articles liés à cette croisière en Amazonie :
Votre croisière de luxe en Amazonie, au Pérou
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 1
– Présentation du bateau de luxe Aqua Nera
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 2
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 3
– Croisière en Amazonie, Pérou : jour 4
– Les villages amérindiens, sur l’Amazone
– La légende des dauphins roses d’Amazonie
Envie d’en apprendre davantage sur mon voyage au Pérou ? Voici quelques pistes à explorer :
Blogueuse voyage depuis 2004, auteure, photographe, éditrice du magazine Repérages Voyages (en ligne, gratuit). Française, j’ai exploré 82 pays au fil des ans et vécu en différents endroits de notre belle planète (La Réunion, île Maurice, Suisse, Indonésie, Espagne). Très attachée au ton « journal de bord » plutôt qu’à une liste d’infos pratiques. Mon objectif ? Partager mes expériences de voyages avec ceux qui n’ont pas la possibilité de partir aussi souvent.
Vous aimez ? N'hésitez pas à partager :
Articles similaires
Related posts
Votre croisière en Amazonie, au Pérou
Comment choisir votre croisière en Amazonie, Pérou
Quel bateau pour une croisière de luxe sur l’Amazone ?